Mizu no Kuni

Elle s'appelle Yû mais son nom est Yuki et pourtant, en cet instant, elle n'est plus rien, plus personne, ni Yû, ni Yuki, un simple sujet ou bien patient comme le dirait les docteurs, mais il n’en est pas moins qu’elle n’est qu’un simple numéro sur un bout de papier qu’une femme à l’accueil passe à ses collèges qui l’examine. A son réveil, elle ouvre les yeux. Le fantôme d'un être qu'elle a oublié depuis longtemps hante la personne qui lui annonce qu'elle porte le nom Yuki. Elle pleure, elle n'a jamais entendu ce nom auparavant mais elle sait qu'elle le déteste déjà. Cela lui évoque une partie d'elle qu'elle a oubliée, qu'on lui a arraché et qualifié d'interdit, elle en a peur comme d'une ombre dans le noir. Elle s'appelle Yû mais son nom est Yuki. Elle, qui, longtemps a détesté son nom de rechange, il l'a finalement protégé bon nombre de fois, aujourd'hui, elle retrouve ce qu'elle a toujours recherché mais elle a mal, la sensation n'est pas la même, elle croyait que ça la soulagerait mais la soulager de quoi ? Elle ne le sait pas elle-même. Moi, je connais toute l’histoire mais ne peux vous la raconter sans l’accord de la concernée. Malheureusement, je crains que plus jamais l’histoire ne refasse surface. Hier, elle l’avait caché dans les confins de son esprit à une distance certes lointaine mais en plongeant assez profondément, il était encore possible de récupérer les quelques souvenirs servant à reconstitué le puzzle de son passé. Aujourd’hui, elle l’a enfermé dans une boite qu’elle a fermé à clé et cette clé, jetée dans les profondeurs abyssales ne retrouvera jamais le fameux coffret perdu dans l’éclat des plus somptueux diamants.

* Qui êtes-vous ? *

Elle ne ressent rien. Juste un vide. Elle s’appelle Yû mais son nom est Yuki, sauf que maintenant c’est irrémédiable, elle ne s’appelle plus Yû, désormais ce sera Yuki.
Yû, la fille au regard bleu et vert, désormais, on ne distingue plus leurs couleurs, elles semblent s’être évanouies dans la pureté de son regard. Elle redécouvre le monde, dans des yeux nouveaux. Elle, noire, blanche, ange et démon, douce et cruelle. Yuki, petite fleur fragile, écrasée à la naissance, mais dont le bourgeon, fier et résistant s’est rendormit le temps d’un hiver avant de redonner la plus belle chose au monde, la vie. Elle, plus blanche que noire, ange mais ni douce, ni innocente, l’exemple même de la cruauté. Deux êtres et pourtant, ce sont les mêmes, il n’y jamais deux être, elle a toujours été seule, toute seule et pour se construire un monde où elle ne serait plus seule, son second moi est né. Pourtant…Rien ne laissait présager que cette fillette au sourire resplendissant se laisserait ternir par la calomnie des adultes. Je n’en dirais pas plus…Revenons à elle.
Ils parlent entre eux, autour d’elle, Yû sait qu’ils parlent du numéro 00265 la dénommée Yuki Yuyu, de son cas, mais elle n’entend rien, de simples mots dont elle ne comprend pas le sens. Elle se laisse bercer par les paroles et essaye de retomber dans le sommeil qui a duré 7 jours. La jeune fille ferme les yeux quelques instants et essaye de se rappeler ce qu’il s’est passé. Elle réouvre les yeux et comme un éclair pourfendant l’air.

*Et moi ? Qui suis-je ?*

Elle ne se rappelle pas. Paniquée, elle se redresse violemment et crie. Etourdie, elle se fait mal et l’hémorragie que les médecins avaient difficilement arrêtée se réouvre. Elle se débat et hurle de plus belle, autour d’elle, ils sont quatre, trois infirmières pour un ninja médecin. Ils tentent d’utiliser la manière « douce » pour l’immobiliser en lui tenant bras et pied liés. Rien à faire, cela ne suffit pas à l’empêcher de se débattre et les hurlements de la jeune fille n’aident pas les médecins à stopper l’hémorragie mortelle d’où le sang dans la plaie réouverte coule à flots. Alors le médecin ninja, homme d’expérience, emploie un jutsu sur sa patiente qui se retrouve transportée dans un univers fait de plumes avant de se rendormir.
Mais ils n’arrivent pas à stopper l’hémorragie, fatale, elle se révèle cruellement dure pour la jeune fille. Son pouls ralentit, on pouvait presque maintenant compter à l’oreille nue le nombre de battements que produisait son cœur. Ils signent l’état d’alerte et demandent un lit d’urgence, une nouvelle opération devait être pratiquée. Deux autres médecins ninja viennent remplacer deux des infirmières présentes, seule une, reste pour les assister. La plaie principale, plutôt profonde et assez étendu, a réveillé les autres qui, pourtant s’étaient bel et bien refermées grâce au jutsu médical du docteur. Elle en ressort une heure plus tard. L’opération a été un succès. Par miracle, elle n’en gardera aucune cicatrice.

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Dans son sommeil facilité par la piqûre tranquillisante, une ombre floue, des paroles qu’elle entend bel et bien mais qu’elle n’arrive pas à définir, comme un nouveau-né ne saurait comprendre ce que lui disent les gens autour de lui et soudain, les paroles s’arrêtent, soudain elle n’entend plus mais elle voit toujours bougé les lèvres de celle ou bien celui qui parle et le chant des cloches résonnant dans sa tête, elle ouvre les yeux.
Morte….Non….Elle vivait. Son souffle tiède caressait ses cheveux en bataille. Elle les ramena en arrière.

« Ah ! Vous êtes réveillée ?»

Elle constata qu’une jeune femme se tenait près d’elle, celle-ci posa sa main sur son front, légèrement plus chaud que la normale.

« Mais… »
« - Votre fièvre est presque tombée mais il faut toujours que vous vous reposiez. Après, quelqu’un viendra vous poser quelques questions, rien de bien fatiguant, juste pour savoir pourquoi vous trouvez-vous dans cet état. »

Elle lui sourit.

« Mais….
« - Ne vous inquiétez pas. Reposez-vous en attendant… »

A nouveau elle lui sourit, cette fois-ci l’infirmière s’empara des épaules de Yû afin de les remettre sur le lit d’hôpital. A nouveau elle se débat alors l’infirmière la lâche, elle savait que le docteur lui avait dit de veiller sur la patiente « Yuki Yuyu » en attendant sa rééducation complète et total, le moindre mouvement brusque pourrait être fatal.

« Je ne veux pas attendre !!! Qu’est-ce qui se passe ? Qui êtes-vous ? Pourquoi suis-je ici et d’ailleurs, quel est cet endroit ? »

L’infirmière se voulait rassurante et lui rappela que tout cela était normal, qu’elle venait de subir un choc émotionnel tout comme physique, il ne fallait pas l’oublier, elle avait quand même de graves lésions cérébrales, ainsi que de nombreuses séquelles dont l’une, profonde avait faillit s’avérer fatale.
Elle avait dormi pendant sept jours, soit l’équivalent d’une semaine. Sept jours pendant lesquels il s’était passé beaucoup de choses, en effet, la rumeur de la mort de Mizukage le 7ème avait fait grand bruit, déposant sur chaque visage des citadins de Kiri une expression effarée, comme choquée, troublée.
Et alors que l’infirmière lui souriait pour l’énième fois et qu’elle tentait à nouveau de faire rendormir la jeune fille, celle-ci répliqua.

« Arrêtez !! Ce n’est pas normal !! Vous me dites des choses que je ne comprends même pas. De plus, il y a un point que nous n’avons toujours pas éclairci, qui suis-je ? »

Cette phrase résonna aux oreilles de l’infirmière. Se pourrait-il que la jeune fille…ait perdu la mémoire ? Cette hypothèse pourrait s’avérer fortement probable. Elle ne lui répondit que ce qu’elle savait, c’est-à-dire son nom et le verdict tomba : Vous vous nommez Yuki, Yuki Yuyu.
Ce fut un bn début mais quand Yuki ouvrit la bouche pour à nouveau poser des questions, l’infirmière s’enfuit. Elle allait voir le médecin ninja. Yû voulut lui crier de revenir mais elle n’en eut pas la force. Ainsi elle se prénommait Yuki. Ca ne lui plaisait pas tellement…Et son attention se porta sur ce qu’elle avait oublié, et quand elle chercha dans sa mémoire, elle se rendit compte…qu’elle avait tout oublié…Que sa mémoire ne fut plus qu’un immense trou noir. Son attention ne se détourna de cette pensée que quand un toquement à la porte l’interrompit.

"Le silence. La solitude. Le temps qui passe, surtout celui qui ne passe pas. Heures épuisées au matin humide quand la pluie vient de tomber, que l'air est froid et pénétrant ; les yeux s'ouvrent pour ne plus se refermer jusqu'au creux de la nuit suivante. Et l'on se lève le corps et le coeur lourd. On se lève et on ne sait pas pourquoi. On se lève parce qu'il faut se lever, comme une habitude malsaine dont ne peut plus se libérer tant elle a été inscrite en nous".
Cette solitude, à tout moment présente ne gênait pas le garçon, bien au contraire, sur sa façon de vivre il s'en était fait un allié. Mais depuis sa nouvelle vie qui avait commencé au Village de la Brume, elle commençait à se faire de plus en plus pesante.
La période actuelle que rencontrait Kiri, n'était guère convenable. La perte de la Mizukage ainsi qu'un nombre très limité de ninja pour défendre le village en cas d'attaque, il lui était octroyé un poste de surveillance dans une tour de guét éloigner de toute civilisation à l'extrême Est du Pays. Cette semaine fût terrible pour le moral du Phénix, non pas parce que son poste n'a cessait d'essuyer les attaques d'ennemis, mais bien parce qu'il se situé dans un lieu totalement désertique. Tout portait à croire que tout espoir de vie en ce lieu était banni, de plus aucun coéquipier pour adoucir le tout. Comme seul passe-temps un livre qu'il avait pris auparavant et lu à moitié. N'oubliant pas la promesse faite à sa mère, il voulait tout mettre en oeuvre pour mener la vie qu'elle aurai sans doute voulu pour son fils. Malheureusement, les circonstances présentent ne faisait rien pour arranger la situation. En lisant le fameux "Kouseï Issaï", il trouva la solution à son problème ; "l'amitié". Un doût rapport qui pourrait lui être que bénéfique. L'une des plus grandes gloires de l'humanité avec l'amour. "Un moment de vie passé dans l'amour et l'amitié vaut une vie entière sans ces deux sentiments". Cette jolie phrase qui est en quelques sort à l'origine de cette nouvelle conviction sera une semaine après accompagné d'une bonne nouvelle. Yu-Jie va partager une équipe, ce qui veut dire un coéquipier en vu et peu être l'occasion de s'en faire un ami et ainsi découvrir cette force surpuisante qui éclairera sa vie.

Une équipe de ninja à remplacer le garçon qui impatient c'était déja lancé en direction de Kiri, il rencontra Nobunaga Sadako qui est en fait le conseiller de l'ex Mizukage et qui en l'absence de Kage prennait les décisions. Le vieille homme lui présenta une feuille sortit tout droit des fameux registres contenant toute l'effectif de ninja du village. Il s'agissait de la fiche d'une shinobie prénommé Yuki Yuyu âgée d'un ans de moins que lui, avait été promu chuunin. D'après la photo il s'agissait bien d'une fille, cette précision lui importait peu, il s'en foutait royalement, il voyait en elle l'unique succeptible de lui offrir ce qu'il désirait tant. Il y avait aussi d'inscrit l'adresse de son domicile. Alors qu'il s'apprêtait à prendre congés pour rejoindre ce domicile et faire enfin la connaissance de ce don du ciel, Sadako l'interrompit pour lui donner le lieu actuel ou elle se trouvait : l'hôpital du village.Ce fûrent les seules précisions du vieille homme hormis qu'elle n'était pas au courante. Toujours aussi impatient, il s'apprêtait une nouvelle fois à quitter les lieux, mais le conseiller vînt une nouvelle fois rompre sa préssente fuite. Il lui demanda d'enquêter sur l'évènement qui avait mené la chuunin à cette hopital, sans oubliés de lui préciser le lieu où elle se trouvait.

Enfin, Yu-Jie prit le chemin de l'hôpital d'un pas hatif. Lorsqu'il quitta la forteresse il s'élança de maison en maison se languissant de cette rencontre qui malgrès lui appréhendait. Lancer un sujet de conversation, voici ce qui le fît brusquement freiner sa course. Peu importe, il suffira juste de ce présenter comme il avait fait quelques temps plutôt et de lui expliquer le but de sa présence, après, faudra improviser. Il arriva quelque instant plutard devant les portes du grand batiment. Une dizaine de personnes franchissa les lieux accompagnés de bouquet de fleur pour les uns et de panier contenant des fruits mûres pour les autres. Pourquoi avaient-ils tous les mains prises par ceci? Pour nous qui sommes normal jamais cette question serai apparût dans notre esprit, mais pour le garçon qui commençait à apprendre les rituelles des gens qui l'entouraient, c'était bien différent. Cependant, il comprit vite qu'il s'agissait en faite de présent à offrir dans le but de remonter le moral d'un proche. Ne voulant pas arriver les mains vides, il prit la décision d'agir de la même façon, après tout cela ne serai que bénéfique. Justement derrière lui se trouvaient deux magasins cote à cote, l'un se trouvait être un fleuriste tandis que l'autre se trouvait être un magasin de fruit et légume. Lequel choisir? Cette décision fut bien courte, pourquoi choisir des fleurs qui faneront tôt ou tard? Après avoir fait ses quelques courses, il pénétra dans l'enceinte de l'hopital. Une infirmière postée à l'accueil lui indiqua le numéro de chambre ainsi que l'étage ou se trouvait la jeune fille. Grâce à l'utilisation d'une technique appelé "Shunshin no jutsu" il disparût de l'accueil pour apparaître enfin devant la porte en question.

Il s'apprêtait à taper, mais ses gestes furent de nouveau immobilisés, encore cette crainte, cette peur de ne pas plaire. *Aller! Courage, après tout ce n'est pas si compliqué que sa* se dit le gaçon. Et voilà que ses doigt touchèrent la porte, il ne pouvait plus reculer. Il se saisissa de la poignée et ouvrît la porte. Il ne s'était pas trompé de chambre, la jeune fille était bien la. Une longue chevelure blong chatain, des yeux bicolores fatigués le regardèrent d'un air insistant et un visage pâle innoncent qui semblaît perdu. En s'approchant, de légère égratinure était visible, ainsi qu'un tuyau sortait de son bras pour joindre un sac emplit d'un liquide transparant. Les appareils qui étaient à proximité de la patiente semblaît vouloir dire que les blessures était bien plus graves que se qu'il paraissait.

- Euh,... Salut Yuki Chan. Je m'appel Yu-Jie,... Yu-Jie Yun, dit-il d'un ton hésitant tout en déclanchant un léger sourir dans le but de montrer une bonne image de lui.

"Salut"? Il avait lu dans son livre que ce mot était plus amicale qu'un simple bonjour, voilà pourquoi ce nouveau vocabulaire était sorti de sa bouche. Puis tout en s'approchant du chevet qui se trouvait près du lit de la chuunin pour y déposer le panier de fruit, il ajouta:

- Si je suis ici,... c'est pour t'annoncer que je suis ton nouveau coéquipier, sous l'ordre du conseiller de, ... la 7ème Misukage.

Hrp : désolé, j'ai eu un petit problème d'affichage, mais c'est réglé

Une silhouette élancée poussa la porte où la jeune fille attendait. Ce fut un jeune homme qui pénétra dans la chambre. Un visage assez fermé, une cicatrice sur l’un de ses yeux. Pourtant, son regard fut fixe, il n’était pas aveugle. Il ne s’exprima pas de la manière dont on aurait pu le croire, ses paroles, familières, trahissent son regard vert, de glace. Il l’appela d’une drôle de manière. Yuki-Chan ? Elle avait perdu la mémoire mais elle savait bien évidemment que ce terme définissait un certain attachement, une certaine affection. La connaissait-elle ? Avait-elle un lien particulier avec lui ? L’avait-elle aimé ? Pour après l’oublier ?
En sa main, un petit panier de fruits qu’il déposa au petit chevet à côté d’elle. Leur senteur caresser son odorat, pourtant loin de la faire saliver, ils semblaient la repousser. Elle fronça les sourcils, ses yeux, de couleurs différentes se crispèrent devant le jeune homme.Il prétendait qu’il ferait équipe. Mais en quoi devraient-ils être associés ? Pourquoi devrait-elle avoir besoin un équiper ? Et dans quel but ?Pourtant, son expression malsaine se changea quelques secondes plus tard pour ne laisser plus qu’un sourire rayonnant. Autant…se montrer aimable. Après tout, il venait ici pour tout lui apprendre. Pour tout lui dire, le pourquoi de son existence, tout comme le comment de son arrivée ici.
Mais ce n’était pas tout. Au fond d’elle naquit une nouvelle fleur. Un nouveau bourgeon, mais de la même graine, de la même racine. La même qu’au commencement, celle de la gentille et douce Yû, adorable éperdue, accrochée à ses doux mensonges qu’elle construisait tel un château de sable. Cloîtrée derrière la muraille qui en résultait, elle ne savait pas que le château qu’elle s’apprêtait à construire n’était lui, fait uniquement de carte, un coup de vent et à nouveau il tomberait. Elle l’ignorait mais elle répétait en ce moment même le cycle de haine qu’elle avait tentait de briser. Elle croyait en avoir arraché la racine mais il faut croire que cette fleur était plus résistance qu’on ne le pensait… Enfin, ce n’est qu’un constat. Je ne pose cette hypothèse uniquement car en voyant le jeune s’exprimer, elle avait voulut le faire sortir à la minute en lui crachant à la figure des paroles fourbes. En quelque sorte, il s’agissait de la réaction typique que longtemps elle s’était entraînée à forger pour au final taire toute les autres. Des réactions comme la surprise, l’excitation, la peur. Bannies…Ou presque.
Peut-être un cœur courageux aurait-il assez de courage pour continuer le travail que beaucoup avait exercé sur elle, plus ou moins bénéfique, plus ou moins concret….

« Qui es-tu ? On se connaît ? »

Elle avait dit ça en hâte, d’un ton interrogateur, car, malgré la soudaine méfiance, celle qu’elle éprouve à l’égard de tous, elle voulait savoir s’ils se connaissaient.

« S’est-on…déjà vu auparavant ? Est-ce pour cela que tu m’appelles Yuki-Chan alors que moi-même je ne sais comment je m’appelle ? »

Et enfin elle posa une question, celle qui aurait pu faire rire la galerie de tous les Kiriens.

« C’est qui…Mizukage ? »

Elle avait hésité entre le quoi et le qui.
Malgré le fait qu’elle ne le dise pas, ni qu’elle le pensait, elle espérait beaucoup de lui, de sa réponse, en quelques sortes, elle posait ces espoirs en sur ce que lui dirait cet homme. Elle avait paniqué en pensant qu’elle ne se souvenait plus de rien mais à l’instant où il était rentré, il était devenu en quelque sorte la réponse de ces questions. De ses yeux flamboyant et de toute l’intensité de son regard, elle le dévisageait, comme si cela avait pu tout lui dire.

[Du moment que le texte n'a pas changé Wink

]

La réaction de la jeune fille ne se fît pas attendre. A la grande surprise de Yu-Jie, elle prie un air qui pour lui paraissait menaçant. Lui qui croyait que cette rencontre se passerai bien et sans encombre, lui qui pensait tenir plus longtemps avant de griller sa différence. A ses yeux, le moment de tension c'était bien installé. *Qu'ai-je fait encore?* Fort heureusement, ce court moment se dissipa, le visage menaçant laissa place à un sourire des plus radieux, pour le plus grand soulagement du jeune homme. Son arriver avait fait naître dans l'esprit de la kunoïchi de nombreuses interrogations surprenantes. Se jouait-elle de lui? Au départ, Yu-Jie crut à un amusement de sa part, mais lorsqu'elle mît fin à ses questions son visage s'intensifia, se qui semblait exprimer ainsi un profond désir d'être satisfait.
Cependant, ses questions n'avait aucun sens, ou du moins un problème beaucoup plus grave en était surement l'origine. Avait-elle perdu la mémoire? Que c'était-il passé? Yu-Jie n'en était pas sûre. Avant de pouvoir à son tour la questionné sur les faits qui avait mené Yuki à l'hôpital, il est clair qu'il fallait d'abords lui répondre.
L'une des question qu'elle lui avait posé le chagrina. "Yuki Chan", le mot qu'il n'aurai sans doute jamais dût employer. Il se remémora une phrase qu'il avait lu dans son livre, qui explique que le moyen le plus rapide pour que les autres le comprennent est de diminuer la distance avec eux et d'employer les titres honorifiques tel que "'kun" ou "san" au nom d'une personne et qu'ainsi, il se montrera poli, mais réservé. Bien évidanment, d'après la réaction de la fille aux yeux bicolores cela devait surement vouloir dire bien plus. Pouvait-il se fier à se que pouvait raconter Houssaï Issaï? Les preuves n'étaient pas suffisantes, c'est pour cela qu'il utilisa une autre technique . Un surnom ou un sobuquet, d'après la description de se fameux livre leurs utilisations aura pour but de devenir spécial à leurs yeux et qu'une amitié durable se créera. A en croire cette phrase, cela semble si facile. Le garçon espèrait ne pas se tromper de nouveau, il disposait de très peu de temps, trouver un surnom alors que l'on connait la personne que d'un jour n'est pas chose facile. Pourtant une idée lui vînt à l'esprit, simple mais peu être efficace, il avait juste à séparer son prénom en deux et trouver le moyen de le placer dans ses explications en fesant de sorte qu'elle comprenne bien que c'est bien d'elle dont-il parle.

- "Alors,.. par où commencer...Tout d'abord, je vais t'expliquer ce qu'est un Mizukage..." En commençant par ceci, il espérait réveiller en elle des souvenirs, du moin ceux qu'elle était obligé de savoir avant ce drame. "C'est dans le Village Caché que se concentre la grande majorité des forces ninjas du pays. Autrement-dit, la puissance d'un pays se mesure à celle de son Village, la puissance d'un village à celle de ses ninjas. Il existe cinq grandes puissances ninjas, dont les leaders portent le titre de Kage (ombre). En ce qui concerne le notre, le titre de Kage est devancé par Mizu (eau) parce que le Village Caché de Kiri est situé au Pays de l'Eau. Un Kage est le ninja ultime du village. Il est chargé de défendre son village à tout prix. C'est la personne la plus importante car c'est la plus puissante et c'est celle qui s'occupe des relations avec les autres pays".

Ses yeux verts rivés vert le sol, trahit son air pensif. Son visage qui jusque là était tout à fait normal, s'assombrit sur les pensées qu'il s'appretait à dévoiler.

- "Mais maleureusement,... Un terrible drâme c'est abattu sur... notre Mizukage". Le garçon attristé ne voulait pas envenir dans les détails, penser à cet évènement beaucoup trop frais serai beaucoup trop douloureux pour lui. Bien évidenment, il ignorait que parler de ses périodes difficiles appaiseraient cette souffrance.
*Aller ressaisi toi. Ce n'est pas le moment*. Il effaça temporairement ses pensées, pour ce concentrer de nouveau sur la situation de la jeune fille qui avait surement remarqué sa tristesse. Il reprît de nouveau la parole pour finir ce qu'il avait commencé. Malgrè les phrases précédanmentes dites, il avait bien remarqué que la jeune fille n'avait pas réagit, du moins, pas comme il aurait pensé. Les chances qu'elle soit réellement amnésique s'intensifièrent.

- Yu,... en ce qui nous concerne, nous nous sommes jamais rencontrés auparavant. J'ai été proclamé Kirien il y a seulement deux semaines...Et,eux... je suis désolé d'avoir employer un terme qui t'es fait pensé que nous nous connaissions,... Mais.. je dois t'avouer que n'ai pas été habitué à communiquer, je tacherai de faire plus attention à l'avenir.

Voilà. Les explications demandées étaient faites. De plus, il avait réussit à inserer le surnom qu'il avait choisit dans l'une des ses paroles, il fallait à présent juste attendre une quelconque reaction sur le sujet. Maintenant, il fallait se pencher sur le cas de la jeune fille.

- Que c'est-il passé pour que tu sois dans cette état?

Il posa juste une question, qui aura pour but de faire dévoiler à sa coéquipière les renseignements nécessaires soit, pour mener à bien cet enquête soit pour déterminer par l'occasion à quel degrès d'amnésie Yuki est atteinte.

Elle avait posé ses questions et en quête de réponse, elle s’était mise à observer longuement de celui qui serait son nouvel équipier. Ca ne lui déplaisait pas forcément mais elle n’en était pas ravie non plus. Yuki avait déjà eut des équipiers, quand elle n’était encore qu’une genin, cela avait été la catastrophe, à cette époque, bien sûr elle avait déjà cette immense douleur au cœur mais elle ne parvenait à la contenir et sa colère se déversait sur les autres tels la pluie qui s’évade sur les parois d’une vitre. De toutes façons, même si elle ne l’avait pas voulut, elle en serait obligée. Il sembla comme qui dirait surpris par les questions de la jeune fille, bien sûr, il n’en montra pas beaucoup, de surprise, mais cela avait suffit à Yû, dotée de grands yeux perçants, capable de déceler n’importe quel changement de comportement, de soutenir n’importe quel mensonge, cela lui avait suffit pour la remarquer. Cependant, il ne fit aucun commentaire et expliqua ce qu’était le Mizukage à l’écart des Kiriens, le ninja le plus important du village et le plus fort.

Même si elle avait tout oublié de sa naissance jusqu’à il y a encore quelques heures, elle se souvenait quand même des bases, alors même si elle n’en avait aucun souvenir, la notion de shinobi ne lui était pas inconnue. Mais ce qui mit la puce à l’oreille de la jeune fille c’est ce léger tremblement dans la voix, ces yeux regardant au loin, tout sauf vers elle. Elle avait remarqué cette faiblesse, mais cela ne l’empêcha de le regarder encore plus intensément afin qu’il lui en dise davantage. Elle était avide de savoir, comme un enfant pressé d’enfin apprendre à faire ce que tous les autres, sauf lui, savent faire.

Pourquoi parler d’un ninja puissant serait-il destiné à l’attrister ? Elle l’ignorait mais de toutes façons le savoir n’aurait pas d'une grande utilité, à part si elle devait, à l'avenir, le faire chanter, ce qui ressemblait cruellement à son ancienne Moi, mais elle ne le ferait probablement jamais. Des nouveaux soldats sont nés mais ils sont dans la même arène, à la même époque. Plongé dans le noir, suspendu au vide, ils ne ressentent pas ce qu’il y a autour d’eux, à l’image de cette jeune fille, à demi-allongée sur son lit d’hôpital, ce avant quoi, il y a quelques heures, elle avait tenté de mettre fin à sa vie. Peut-être…était-elle en train de répéter les même erreurs qu’elle avait déjà faites. Quoiqu’il en soit, elle en avait plus qu’assez d’entendre parler de ce Mizukage, la petite explication, qui dura à peine quelques secondes, lui parut une éternité, enfin il allait entamer ce qu’elle attendait depuis le début. Satisfaite, elle pensa qu’il aurait du commencer par cela depuis le début.

- Yu,... en ce qui nous concerne, nous nous sommes jamais rencontrés auparavant. J'ai été proclamé Kirien il y a seulement deux semaines... Et, eux... je suis désolé d'avoir employer un terme qui t'ais fait pensé que nous nous connaissions,... Mais.. Je dois t'avouer que n'ai pas été habitué à communiquer, je tacherai de faire plus attention à l'avenir.

Un instant elle le regarda, il ne plaisantait pas, d’ailleurs, ce ne devait sûrement pas être la type à avoir un humour aussi noir. Elle baissa la tête, ses yeux semblèrent décrire le même vide présent dans sa mémoire et son sourire devint déchu. Elle était déçue, plus que cela, pourquoi avait-il poussé cette porte ? Si c’était uniquement pour lui dire qu’ils feraient équipe, alors ce n’était pas la peine. Contrariée, elle se perdit dans le trou noir de sa conscience, chercha, chercha, à tâtons et se cogna contre le mur invisible qu’était la limite de ses souvenirs. Elle colla ses mains à ces oreilles, elle avait mal à la tête. Et lui…Elle le savait, même tête baissée, elle savait qu’il l’observait. Elle ne voulait pas qu’il voit sa faiblesse, elle détestait la pitié des autres, encore plus de ceux avec qui elle serait amenée à revoir.
Il demanda alors le pourquoi de son état. Si elle le savait…Elle essaya alors de parler, mais sa langue se brouilla et elle sembla suffoquer, une énorme exclamation de frustration en sortit. On aurait facilement pu dire qu’elle pleurait. Qui d’autres ici pourrait-il lui dire la raison de son état et le comment de son existence, il l’appelait tous par un nom, celui de Yuki, ou bien, comme il venait juste de la faire, celui de Yû, mais qu’est-ce qui lui garantissait qu’ils ne lui mentaient pas tous ? Et s’ils étaient tous contre elle ? Des pensées noires se formèrent alors…

Elle aurait voulut lui demander en quoi cela le regardait-il. Mais elle n’en eut pas l’envie, elle brûlait à présent d’envie qu’il parte. Il l’avait stoppé dans sa redécouverte du monde. Fascinant comme avec juste quelques paroles, l’on peut profondément blesser quelqu’un. Bien sûr, le mot est fort. Elle n’était pas blessée, simplement…perdue ? Dans un univers où l’inconnu règne et où chaque chose semble être destinée à vous faire peur, vous rappelant ainsi à quel point vous êtes seul. Seul…Avec vous-même…Et vos ténèbres. Car ce n’est que quand l’on reste seul avec ses idées d’ébène que l’on finit par se ronger de l’intérieur, que l’on finit par se méfier de tout et à mentir sur tout, afin que plus jamais les autres ne parviennent à vous atteindre.
Revenant enfin à la réalité, en relevant le visage, déclara alors :

- Disons que…je suis simplement tombée…On m’a retrouvé par je ne sais quel moyen et emmenée ici par je ne sais quel moyen…Quelle histoire passionnante n’est-ce pas ? »

Elle avait dit ça d’un ton neutre, sans vraiment le regarder car elle se sentait faible, comme si elle avait pu céder à la désillusion, certaines personnes sont rapidement déçues, fatalement pessimiste, sans doute que la patiente blonde en faisait partie.

- Mais pourquoi cela t’intéresses-t-il ? Non plus important, s’il te plait….J’ai sommeil, alors tu pourrais…me laisser ?

[Désolée de répondre si tard, j'ai fais un post hier, plus long encore que celui-ci mais une énooorme faute de ma part il s'est effacé sans que je l'ai enregistré, heureusement que j'suis motivée x)]

Assise sur son lit, ses mains virent attraper sa tête, comme si elle commençait à devenir de plus en plus pesante. Yu-Jie attenda avec un grand intérêt la réponse à sa question. D'un regard perçant de façon à déceler le moindre comportement suspect, celui qui donnera la réponse à sa question avant même que celle-ci n'aie eu le temps d'y répondre. Le comportement de la jeune fille trahissait sa frustration. Cela ne suggérer rien de très bon. Dans cette attente, il ne pu imaginer à sa réaction si du jour au lendemain toute sa mémoire se serai éteinte, envolée. Malgrès un passé pas très bénin, sa seule motivation, celle qui donne un sens à sa vie, pour devenir son idole, sa forteresse, celle qui est devenu son inspiration, la seule lumière d'une vie assombrie par cet éclipse qui l'avait pris en chasse, se trouve être en la personne de sa défunte mère. Sans cela, il en était sûr, il se serai donner la mort. Mais ses pensées fûrent brusquement brisées par la réaction que prit soudainement Yù. Il fût d'abord interpellé par les paroles qu'elle commença à sortir, mais qui brusquement s'étouffèrent pour être gagner par sans doute des larmes,... des larmes de tristesses. Dans sa période révolue, il avait déja vue de nombreuse fois des personnes atteintes bien évidenment d'une profonde tristesse, mais cela ne lui avait jamais fendût le coeur pour autant, tandis qu'à présent c'était tout autre chose. La mort de sa mère avait changer en lui d'inombrabe chose, dont la connaissance de cette peine, qui a été pour lui la plus grande des souffrances moraux qui lui avait fait prendre conscience de la peine que subbissait la jeune fille. Cette situation le metta mal à l'aise. Que faire? Après tout, une personne est cencé réconforter son ami en cas de besoin. Et oui.... Bien que cela ne se passe pas aussi vite, dés lors qu'il avait lu le dossier de la kunoïchi, il se mît à la considérée comme tel. Non pas causé par leurs affinités puisse qu'ils en ont pas, mais bien par l'attitude qu'il aurai à son égard. Il aurai voulu lui dire quelquechose pour la réconforter, mais rien ne sortait. Il ne savait pas quoi dire et de plus cette situation est beaucoup trop difficile pour le garçon.
Yuki leva enfin la tête, de ses yeux encore humide qui fuyaient ceux du garçon désorienté, elle répondit:

- "Disons que...je suis simplement tombée...On ma retrouvé par je ne sais quel moyen et emmenée ici par je ne sais quel moyen...Quelle histoire passionnante n'est-ce pas ?"

Il croyait que sa réponse allait tirer un trait sur les doutes qui subsistés sur son état, sur ceux qu'il lui était réellement arrivé. Mais rien, aucune information, rien qui pourrait lui donner une vraie vision sur le drâme, car il n'en croyait pas un mot. Même si lui ne connaissait pas le mensonge, il savait que beaucoup de personnes s'en servaient pour se sortir d'une situation pénible. Sans faire ressortir le moindre pressentiment, Yu-Jie resta de marbre, comme il s'avait si bien le faire.

- "Mais, pourquoi cela t'intéresses t-il ? Non plus important, s'il te plaît...J'ai sommeil, alors tu pourrais...me laisser ?"

Leurs rencontres allait finalement s'abréger. Sa curiosité, fut rattrappé par la fatigue, après tout, c'est tout à fait normal vue son état. Le garçon sortit un nouveau sourire, similaire au premier. Peut-être annoncé t-il la compassion? Mais en faite, comme le premier sourire, celui qui lui avait lancé dés son arrivé, il voulait tout simplement laisser cette dernière image de lui.
Il tourna les talons à sa nouvelle coéquipière et prenna la direction de la porte.

- "Très bien...Rétablit toi bien."

Bien qu'il aurai tant voulu que cette conversation dure plus longtemps, il resentait aussi de l'anxiété sur la nouvelle situation qu'il vivait. S'il avait un choix à faire sa n'aurai pas été très difficile, mais, il ne voulait pas la contredire dans ses choix, en espérant passé bien à ses yeux. Il referma la porte derrière lui et resta planter là quelques instant à cogiter. Si Yuki se révèle réellement être en état d'amnésie, ne serait-il pas dangereux de la laisser seule. Il savait très bien que dans son cas, il se serai donner la mort. Mais...Que faire? Il ne pouvait pas se permettre de pénétrer dans les lieux une deuxième fois, de plus d'après ce qu'elle avait dite, elle avait besoin de sommeil. Il se dirigea en direction de la sortît, l'esprit pas tranquille. Il avait enfin la possibilité de voir ses jours moins noirs grâce à Yù, mais comme dans le passé, il avait enfin sa mère. Ce destin si contradictoire méritait d'être affronter. Il était arrivé à quelques mettre de l'accueil, il se hatta de sortir de franchir cette porte qui dévoila la colère du ciel. Les nuages étaient plus denses que d'habitude, laissant échapper de grosse goutte d'eau pour créer cette chanson habituelle qu'est le son de la pluie. Il regarda en direction de la fenêtre de la chambre où il était quelques instant plutôt. Repoussant une dernière mèche devenu lourde par l'action de l'eau, il se mordit le pouce pour le poser ensuite sur sa main libre. Une technique d'invocation, l'une de ses préférées, qui lui avait valut d'être très bon en espionnage. Ce phénix qui lui avait procuré son surnom se lança aussitôt en direction de ce ciel sombre.

- *Pardonne moi Yuki*

Hrp : Répondre si tard ?! Tu as répondu juste le lendemain XD
Par contre moi ce n'est pas le cas. Mais désolé, j'ai eu une fin de semain hyper chargé.

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