Hi no Kuni

Les arbres bruissaient avec énergie dans la dense forêt de Konoha. Au sol, une petite silhouette s’agitait et prononçait des paroles, si inutiles pour le corbeau qu’était le spectateur. Il était plus intrigué par la présence du petit loup à ses côtés, qui le fixait avec insistance. Les deux prédateurs se jaugeaient, et le volatile était bien déçut de ne pouvoir l’attraper et le manger pour son impertinence, sale quadrupède cloué au sol qu’il était. Paresseux, il croassa pour énerver la bête qui, énervée, répondit d’un jappement outré. Il jappait? Et bien, normalement, c’était les chiens qui jappaient… Même un oiseau comme lui savait ça. Il était vrai aussi que, lorsque les humains s’agitaient et suaient ainsi, c’était habituellement sur un terrain avec de grand poteaux –qui ne faisaient pas de bon perchoirs, d’ailleurs-, et non pas en plein milieu de la forêt. Mais après tout, cela n’avait rien d’intéressant pour lui. Avisant quelques-uns de ses compères qui le survolaient, il s’envola de quelques puissants battements d’aile, espérant qu’ils avaient trouvé une carcasse à désosser.

Tsukimi tomba à genoux, haletante et tremblante. Elle posa son visage dans l’herbe et prit quelques longues respirations. Elle s’était dévêtue de sa lourde veste protectrice pour l’instant, se qui n’empêchait pas la sueur de ruisseler sur son dos meurtri. De tels exercices, maintenus si longtemps, ravivaient de multiples douleurs le long de sa colonne. Pourtant, elle était si près du but!

Déterminée, elle se releva sous un piaillement inquiet de Tsukiyo. Elle le rassura d’une pensée caressante et joignit ses mains. Ces gestes si longtemps répétés lui vinrent naturellement. Chien – Chèvre – Cheval – Serpent – Singe – Serpent – Chèvre – Cochon – Cochon – Cheval – Dragon – Chien.

- Doton, Shuudan’inukami no jutsu, technique de la Meute terreuse des chiens-loups! Murmura-t-elle avec toute la force dont elle disposait.

Elle joignit ses mains en un claquement sonore, puis les frappa avec force sur le sol. Tsukiyo bondit devant elle avec un hurlement, court mais puissant, et le jutsu s’engagea lentement. Une seconde après le choc, la terre se creuse en un cratère, comme suspendu dans le temps. Puis, rageusement, sur une dizaine de mètre devant elle, de multiples bossent commencèrent à surgir du sol, délogeant ou assimilant herbe et roc pour se former. Lentement, trop lentement, une douzaine de loups semblables en taille et en apparence à Tsukiyo se formèrent. Leur corps était formé de terre et de roc, mais leur yeux luisaient comme des rubis, avide de chasse et de traque.

Mais c’était trop tard. La technique avait prit trop de temps, trop de chakra. Les loups de terre tombèrent d’un seul coup, se déformant et roulant sur le sol. Ils perdirent toute forme, et ne furent bientôt plus qu’un amalgame de motte de terre informe.

Tsukimi poussa un soupir rageur et tomba sur les fesses, épuisée. Encore! Elle n’y arrivait toujours pas! Était-elle donc incapable de former aucun jutsu? Cela faisait des semaines et des semaines, des mois même qu’elle tentait de le créer… Mais c’était si complexe! Elle devait penser à tout, à bien assimiler son élément dans la technique, à bien Le Doton était si… solide. C’était dur de modifier sa nature, lui qui ne changeait jamais ou presque. Elle devait forcer, non pas à la laisser passer, mais bien à se modifier pour elle la terre et le roc. La stabilité était autant un avantage qu’un désavantage, car elle rendait Doton autant plus puissant, mais aussi difficile à manier… De plus, elle tentait d’insérer un peu « d’essence de loup » dans sa technique. Elle voulait, non pas vraiment rendre vivant les bêtes formées (cela aurait été du sacrilège!), mais simplement leur inspirer un peu d’esprit de chasse, pour les rendre plus féroce et plus efficace. Tout cela était si… complexe. Au moins, elle n’avait pas été dérangée. Prendre comme terrain d’entraînement une simple clairière de la forêt lui avait fait bénéficier plus de calme et de concentration que les habituels terrains fournis par Konoha.

Lasse, elle leva un regard fatigué vers le ciel. Le soleil avait déjà amorcé depuis belle lurette sa descente vers l’ouest, et il frôlait maintenant la cime des arbres. Elle devrait bientôt rentrer… Elle voulait aller voir Nekko, pour lui demander si Sokka comptait bientôt commencer son entraînement et… pour le voir un peu, bien sûr… C’était si compliqué tout cela!

Avec un autre soupir découragé, elle se laissa tomber sur le sol. Le contact de l’herbe humide contre son corps fourbu et vidé de son chakra ainsi que les lèchements enthousiasme de Tsukiyo sur sa joue la rassura. Elle ferma un instant les yeux, appréciant cet instant de paix.

Les rayons du soleil frappaient le visage de Tanio avec violence.Aujourd'hui, il n'avait pas de mission, il était donc inutile de porter son masque d'Anbu.Vêtu d'un manteau cour portant l'insigne des Hyûga, et du bandeau de son ami autour du front, il continua d'avancer dans la forêt.Avant qu'il ne se fasse enlever, il avait l'habitude de venir en promenade.Depuis qu'il était revenu, il n'était plus revenu, ou du moins presque pas.Non pas parce qu'il n'en avait pas envi, mais plutôt parce qu'il n'en avait pas le temps.En y réfléchissant bien, être un Anbu était peut être plus avantageux que n'importe quel autre grade.En tant que Genin, on doit chaque jour partir en mission avec son sensei, les chunin eux sont ceux que l'on envoi généralement dans les mission de rang B, les Jounin sont débordés entre leur travail de sensei et les missions...Alors que les Anbu n'ont que rarement des missions.Après tout, les missions de rang S font bien plus rare que les autres.
Un "Crack" retenti non loin de là ou se trouvait le Hyûga.Il se dirigea vers la source du bruit, et fut surpris en apercevant... Un insecte ressemblant à un scarabée, mais possédant une taille impressionnante.Prit de peur, il commença à reculer lentement.Chaque partie de son corps tremblaient d'effroi, il faillit s'évanouir à plusieurs reprise mais la peur de se faire dévorer après l'en empêcha.Il se préparait à courir quand tout à coup:

*Oï ! Oï ! Alors sale froussard, tu te pisses dessus pour un simple insecte ? Enfoiré, qu'est ce que j'ai fais au bon Dieu pour me retrouver avec un minable pareil.Crétin, défonce lui sa tronche et bouffe le après ! Laisse moi prendre ta place tu verras bien.*

Tanio ferma les yeux pour essayer de se calmer et répondit:

-Tais toi, je sais très bien que si je te laisse la place je ne me souviendrais de rien après, ça ne me servirais à rien.Maintenant lâche moi !

Il attendit quelques seconde.Son second lui semblait n'avoir rien à répondre, et l'énervement de Tanio se retransforma à nouveau en peur.Il voulait courir mais il n'y arrivait pas.Comme si ses jambes, non son corps en entier refusait de bouger.Subitement, l'insecte écarta ses ailes, regarda le Hyûga, et fonça vers lui.Prit de peur, il bougea de justesse vers le sol, s'écrasant lamentablement dans la terre, mit ses mains sur la tête, et attendit.Plus un bruit, rien.Il se décida à se retourner, la peur au ventre et fut surpris en ne voyant rien.L'insecte était partit, en emportant avec lui la terreur de Tanio.Il commença à sourire comme pour se rassurer, puis fit un "Pfiouuu" d'assurance.

*T'es plus que chanceux mon gars ! D'un peu plus tu te faisais bouffer comme un misérable rat.Tu te prétend Anbu, mais même un genin pourrait te battre ! Comment ? Il suffit qu'il porte dans son nom Aburame et t'es foutu ! Foutu tu m'entend ? Foutu !*

Tanio ne daigna même pas répondre à cet imbécile.Il avait commencer à prendre l'habitude de cette nouvelle présence.C'était certes fatiguant de toujours entendre des commentaires désagréable, mais il n'avait pas le choix... Il n'avait pas non plus souhaiter en parler au village.Après tout si il l'avait fait, il serai surement enfermer en ce moment même.La différence n'est pas une chose que l'on supporte dans les villages...
Après cette légère mésaventure, il se releva lentement essayant de ne faire aucun bruit pouvant faire revenir l'insecte.Au bout de quelques minutes, il se remit à marcher normalement.Il repensa à tous les évènements de son passé, son enlèvement, son entrainement, la mort de son ami, son arrivé à Konoha et ses montées en grade.Alors qu'il continua à vagabonder dans son esprit, il entendit un bruit assourdissant comme si des dizaines de loups s'étaient mit à hurler en même temps, puis plus rien.Curieux de voir des loups, il se mit à courir en direction des hurlements.Il arriva enfin, ou du moins il pensa arriver.Car la seule chose qu'il vit, était une femme gisant sur le sol et un gros chien lui léchant le visage.Lentement, et tranquillement il s'approcha, et dit:

-Euh, salut ! Vous... Vous allez bien ?

Tsukimi s'était assoupie. C'était très gênant, en réalité. Pour n'importe qui d'autre, c'était dangereux et un signe de faiblesse, de se mettre si vulnérable alors qu'elle était seule. Mais elle n'était pas seule. Qu'aurait-elle fait sans lui, après tout?

Elle était dans un merveilleux rêve où elle volait, perché sur un oiseau de fer, lorsqu'elle fut brusquement réveillée. Des paroles furent prononcée, à une certaine distance d'elle. Elle s'extirpa non sans mal de son sommeil, car la journée avait été très épuisante et l'herbe était très confortable. Pas très alerte, elle fut quand même sur pied en quelques secondes et observait l'homme d'un regard vert pâle déboussolé.

Tout de suite, elle fit le lien entre le symbole présent sur son manteau et son regard translucide. Un Hyuuga. Pas besoin d'être un as pour les reconnaître, ils étaient si particulier. Mal à l'aise, elle baissa rapidement son regard, pour remarquer sa veste gisant au sol. Se rappelant alors qu'elle n'était pas aussi habillée que d'habitude (un chandail en filet sur une camisole sombre), elle l'enfila prestement. Le Hyuuga puis alors reconnaître en elle une confrère de Konoha, avec son bandeau attaché autour de sa taille, et les signes sur son corps, bien caractéristiques des Inuzuka.

Tsukiyo, pour sa part, poussa un bref jappement interrogatif, et se plaça devant sa maîtresse, un peu en biais, d'un air tout à fait protecteur.

Tsukimi, rosissante, se passa la main dans les cheveux pour déloger les brins d'herbes et en même temps pour se ressaisir. Comme à l'habitude, elle était intimidé par cet homme, grand et mince qui la fixait sans gêne. Ça aurait été pire s'il avait eue une attitude arrogante ou belliqueuse, mais il ne lui en fallait pas beaucoup.

- Euh je... non euh oui! balbutia-t-elle, tentant de reprendre contenance. Tu... que faites-vous si loin... dans la forêt? Vous êtes Hyuuga...

La dernière phrase n'était pas une question, car son appartenance à la Noble Famille n'était pas remise en doute.

Tanio s'avança un peu plus de la jeune femme.Les yeux grand ouvert, la vit se revêtir d'un long manteau.Il regarda son visage, et vit sans grande surprise la marque des Inuzuka sur ses joues.Deux sortes de triangle rouge.Maintenant, il comprenait pourquoi une chien tel que le sien était en sa possession.Tout à coup, en se rappelant de la tenue un peu dégarnie de la jeune femme, il sentit comme quelque chose qui frappait dans sa tête puis il entendit:

Je sais à quoi tu penses, tu es obscène. Si tu veux, je peux te montrer comment t'y prendre.Crois moi laisse moi faire et ce soir tu l'as dans ton lit.

Tanio prit garde de ne pas répondre afin de ne pas éveiller les soupçons.Il devait garder secret le fait qu'il soit schizophrène.De plus ne connaissant pas l'Inuzuka, et de ce fait il ne savait pas comment elle pouvait réagir en sachant qu'un fou se trouvait devant elle.Peut être qu'elle l'attaquerait, ou peut être le dénoncerait.Trop de facteur pour prendre le risque de lui répondre.Alors, calmement il essaya de repousser cet imbécile.

-Euh je... non euh oui! Tu... que faites-vous si loin... dans la forêt? Vous êtes Hyûga..

Le regard du jeune Anbu changea subitement passant de la stupeur à la curiosité.Etait elle timide à ce point ? Il ne s'avança pas vers elle de peur de l'intimider encore plus, et se contenta donc de s'appuyer contre un arbre.Il mit sa main gauche dans sa poche, et utilisa l'autre pour se gratter les cheveux.Tanio ne le montrait pas, car après tout depuis qu'il était Anbu, il avait apprit à faire abstraction de ses sentiments, ou du moins en apparence.Son visage resta donc totalement neutre, comme si rien ne pouvait l'atteindre moralement.Il ouvrit la bouche pour dire:

-Effectivement je suis un Hyûga, Tanio Hyûga.Enchanté.La raison pour laquelle je suis dans la forêt ? Et bien tout simplement car j'adore faire le tour de Konoha.Lorsque j'étais jeune, chaque jour je partais seul dans la forêt, généralement pour m'entrainer.Maintenant je n'y vais que pour me détendre.Et vous que faites vous ici ?

Tanio toisa tout ce qui se trouvait au tour.Chaque centimètre de terre, chaque animaux, chaque chose l'entourant.Il était à l'affut.Etant Anbu, il se devait de faire attention à n'importe quoi, s'était devenu un tic.Qui plus est depuis son enlèvement, il était beaucoup plus méfiant.C'est pourquoi par pur précaution, il jeta discrètement un 3 kunai derrière lui, équipés de parchemin détecteur.Grâce à eux, si quelqu'un avait le malheur de s'approchait par derrière, il entendrait immédiatement un son tel un sifflement qui l'alerterait du danger.

Et ben Tanio, qu'est ce qui t'arrive ? T'as peur ? *rire* Pisseur ! T'es qu'un froussard, laisse moi prendre ta place, tu ne risqueras rien au moins !

Le Hyûga dut faire un effort surhumain pour ne pas lui répondre, et lorsque celui ci continua, il ne put s'empêcher un petit "Ferme la" discret certes mais audible pour quelqu'un du clan Inuzuka.

Oh ! Mais que vois je ? Un soupçon d'énervement ?! Attention petit Tanio, si on t'entend tu vas te faire chopper.

L'anbu ferma les yeux, cachant sa rage au plus profond de lui, et attendit la réponse de l'Inuzuka.Il trouvait bizarre de voir un ninja dans une partie si reculé du village, il se méfiait logiquement d'elle.Après tout, son tatouage sur les joues, son chien et son bandeau de Konoha ne voulait rien dire dans un sens.Tanio pouvait très bien demander à un ninja de se métamorphoser en chien, quand à lui même il n'aurait qu'à prendre l'apparence d'un Inuzuka.Il réouvrit les yeux lentement.Il activa son Byakugan afin de regarder le flux de chakra circulant dans son corps.Si Tanio avait raison, et qu'elle utilisait une technique de métamorphose, alors le taux de chakra circulant dans ses tenkestu serait logiquement élevé.Après tout pour utiliser un jutsu quel qu'il soit, il fallait utiliser du chakra.Il la toisa de bas en haut, et fut rassurer en voyant qu'elle et son chien ne semblait pas être des imposteurs.Un sourire vint alors barrer le visage de Tanio lui donnant un air beaucoup plus sympathique.Plus aucune raison d'avoir peur,c'était bien une Inuzuka, et donc un membre de Konoha.

Le byakugan. Malheureusement pour Tsukimi, les Hyuga avaient un pouvoir assez embarrassant pour elle. Oh, elle ne s’en rendait pas compte, bien sûr, mais un jour, cela risquait de lui attirer bien des ennuis.

Pour l’instant, le Chunnin fixait d’un air inquiet et un peu perdu l’homme présent devant elle. Elle avait toujours eue une nature observatrice, et ce qu’elle observait quand elle osait fixer le regard au sien la déstabilisait. Il avait le dos droit, le port noble et la voix maitrisée, ce qui lui donnait un air de noble sûr de lui. Ses paroles étaient directe et sans émotion, et son visage était impassible. Mais pourtant, de temps en temps, il semblait se décomposer en de subtiles expressions : peur, trouble, colère, frustration. Elle baissait aussitôt la tête lorsqu’il s’adonnait à une de ces étranges manifestations d’émotion, pour la relever un peu plus tard, inquiète. Que pouvait-elle donc faire pour le faire réagir ainsi? Avait-elle commis un acte non conseillé, malgré sa presque parfaite immobilité? Ou était-ce ceci, sa trop intense réserve? Un discret tremblement agita ses mains, qu’elle dissimula en les serrant contre sa poitrine. Tsukiyo frotta sa tête duveteuse contre son genou pour la rassurer. Tsukimi prit une grande inspiration, et parla.

- Je… bien sûr je suis désolée, s’excusa-t-elle, consciente par le sérieux de l’homme qu’il était son supérieur. En fait je… m’entraînait…

D’un geste vague et gêné, elle désigna la clairière. De multiples monticules de terre parsemait l’herbe haute comme des tertres funèbres. Sans oublier les rocs qui semblaient avoir roulés à l’extérieur du sol, et même un arbre déraciné à l’autre bout.

- Ce n’est pas très concluent mais… je… je persévère.

Un petit sourire timide accompagna ses dires. Son sourire disparut brusquement lorsqu’il fit un « la-ferme », à voix basse, mais perceptible pour ses oreilles aiguisées.

- Je suis désolé je… balbutia-t-elle précipitamment, paniquée, reculant d’un pas.

Elle était en train de se rendre compte que, prononcé ainsi, cet ordre ne devait pas d’adresser à elle, qu’il activa soudainement son Byakugan. Cela la réduit encore au silence, et se fut un regard effrayé qu’elle lui lança.

Mais si c’était l’inquiétude qui prévalait chez l’Inuzuka, c’était une tout autre réaction qui allait arriver chez Tanio. En effet, son Byakugan révéla, bien sur, que Tsukimi n’était guère un imposteur. Son chakra orangé, peu présent puisqu’elle l’avait utilisé, circulait à un rythme lent et régulier dans son corps. Mais ce qui pétrifia le Hyuuga se fut une immense masse de chakra présente là où devait se situer à peu près son corps. Cette énergie immaculé pulsait et tournoyait autour de lui-même, comme tenté à se réveillé. Pourtant, ce chakra était bien endormi, et profondément enfoui en Tsukimi, qui regardait d’un air effaré la bizarre expression présente sur le visage de son interlocuteur.

En effet, il cacha avec beaucoup de mal sa stupéfaction.La masse de chakra qui vagabondait autour de lui était des plus impressionnante.Lentement il leva sa main vers ses cheveux pour les relever, puis désactiva son Byakugan.Qui pouvait t_elle bien être.

-Oï ! Oï ! Vilaine fille, ce chakra est beaucoup plus intense que le tien, méfie toi ! Peut être devrais tu lui demander ce que tout cela signifie.

La voix de l'autre se faisait inquiète.Bizarrement, un frisson de frayeur lui traversa tout le corps.Depuis que Tanio avait une seconde personnalité, celle ci n'avait jamais eu l'air inquiète.Et aujourd'hui, dans cette forêt, avec cette personne, elle avait peur.Le jounin tenta de garder son calme, après tout l'expression sur le visage de cette jeune femme n'avait rien de menaçante.Cependant, l'autre était inquiet.Et rien que cela était largement suffisant pour attiser la méfiance du Hyûga.Il s'approcha alors lentement d'elle, prenant soin d'effectuer des gestes lent afin de ne pas énerver le chien.Il le regarda droit dans les yeux, et baissa la tête ainsi que le regard en signe de soumission.A présent, le maitre des lieux était le chien et personne d'autre.Il se tourna maintenant lentement vers sa maitresse, et lui adressa un sourire rassurant.Il s'accroupit, prenant soin de ne pas plier ses vêtements, et dit:

-Et bien, on dirait que tu es impressionné, ou apeuré.Ne t'en fais pas, je ne suis pas un ennemie.A présent, puis je savoir quel est ton nom ?

Sa voix restait calme et posé, et son regard toujours impassible pénétrait dans celui de la chunin.Il devait lui demander quel été se chakra étrange qui flottait autour d'elle.Si ce qu'il pensait s'avérait exact, il était dangereux de garder une personne comme elle dans le village.Si ce qu'il pensait s'avérait exact, il serai obligé de la tuer, a moins que ...

[ HORS RP: Désolé pour la longueur du post, j'ai un petit problème de clavier ... Normalement j'en ai un nouveau ce soir ou demain. ]

Tsukimi releva un regard inquiet, puis le baissa ausitôt, intimidée. Il avait toujours son Byakugan activé, et elle se sentait traversé de toutes parts par ce dojutsus limpide.

Tsukiyo, à ses côtés, fixa encore un instant l'homme, avant de bailler bruyamment. Il frotta sa tête contre le genoux de sa maîtresse pour gratter le sommet de la tête, puis s'éloigna lentement en reniflant le sol. Il gardait toujours un oeil sur le Hyuuga, mais consentit à creuser méticuleusement un des monticule de terre, espérant y trouver quelque chose d'intéressant.

Tsukimi prit un moment pour réfléchir. Qui était ce ninja? Elle fouilla dans sa mémoire, et retrouva quelques images peut utile. Elle se souvint l'avoir croisé quelques fois dans le village. Il était plus haut gradé qu'elle, sans doute un Junnin. Il semblait souvent être partie en mission, car elle l'avait peu vu. Par contre, le fais qu'il ne la connaissa pas ne la surprenait guère, et cela faisait longtemps qu'elle avait cessé d'être attristée de voir qu'on ne la remarquait pas. Elle avait toujours été très discrète, et rares étaient ceux qui se souvenaient de sa présence.

En tout cas, c'était vaiment quelquun d'étrange. Nul doute qu'il appartenait à la noble famille de Konoha, mais... Il avait d'étranges manières. Son espressions restait stable et de marbre, mais elle remarquait de suptiles changements, busques et rapide, dans son visage. Parfois, ses traits semblaient révéler autre chose que l'impassibilité. Mais elle n'osait pas croisre le regard de Tanio, car le Byakugan la mettait mal à l'aise. Elle l'entendait quand même marmonr tout seul, et c'était à ses moments qu'il semblait changer. À quoi jouait-il?

Sa nature paranoîaque prit lentement le dessus à mesure qu'elle réfléchissait. C'était peut-être un espion, un assassin, un bandit? Il n'utilisait pas de jutsus de dissimulation, mais beaucoup de gens semblaient en avor après sa vie, ces derniers temps... Elle déglutit lentement, et rola un instant ses épaules raidies par le stress. Ses mains étaient tendues, prètes à saisir ses kunais ou à exécuterun jutsus. Elle n'aimait pas l'étangeté de l'inconnu.

- Je... je m'appelle Tsukimi Inuzuka.

Elle ne dit rien de plus, et se dit soudain qu'elle avait fait une erreur. Révléer son nom... À moins que le Hyuuga soit partis en mission ces derniers temps, il avait malheureusement surement entendu parler d'elle. Malgré elle, de nombreuses rumeurs courraient sur sa personne. Elle avait aidé un banni à entrer, le clan Inuzuka grognait contre sa conduite, sans parler des Uchiwa. Il devait suremnt être au courant! Car les Hyuuga aussi s,étaient arouchement opposés à sa venue. N'était-ils pas ceux qui avaient bannus Nekko, car on l'accusait d'avoir tuer une de leur filles?

Tsukimi recula d'un pas, tout effrayée. Les pièces d'un casse-tête trompur se formaient dans sa tête. Elle compris alors pourquoi il était ici. Il était venu supprimer l'Inuzuka qui avait fait rentrer l'assassin d'Amaterasu Hyuuga en Konoha!

Le visage de Tanio changea rapidement d'expression.Il savait qui était cette fille, il en avait entendu parler.Il n'avait guère appréciait le fait que son clan traite d'une telle façon un homme ( Nekko ).D'autant plus qu'il n'y avait aucune preuve sur ses sois disant actes.Et cette jeune fille ... Oui, cette jeune fille méritait le respect.Elle avait, à ses risques et périls, aider l'Uchiwa banni à rentrer dans le village.Et grâce à elle, il avait pu réintégrer une vie normal.Alors, prit soudainement d'un élan de compréhension, il s'approcha encore plus près de l'Inuzuka, et lui lança un grand sourire.Il la dévisageait, essayant de drainer la moindre émotion dans ses yeux.Pour l'instant, elle avait l'air de se méfier, et cela lui déplaisait.Mais quoi de plus normal, après tout elle venait d'être rejeté par les Hyûga...

* Baka ! Baka, baka, baka,baka ! BA-KA ! T'es con ou quoi ?! Te laisse pas avoir, c'est une traitresse, une débile ! Elle cherche le bâton pour se faire battre.Laisse moi immerger, je me ferai un plaisir de la tuer ! De toute façon personne ne la regrettera ! *

Réprimant sa colère, et essayant de se calmer, il parla mentalement à son "colocataire", sans même essayer de peser ses mots:

* Jamais je ne te laisserai immerger ! T'es un danger publique, chez toi la gentillesse c'est comme l'intelligence, t'en a pas ! Laisse moi tranquille, sinon je ferai la seul chose dont tu as peur Yuri. *

Un fort mal de tête suivit d'une terrible nausée, puis ces quelques paroles:

* Tsss, tu n'oserais pas ... Tu ne voudrais pas me perdre, tu as trop peur sans moi, tu mourrais sans moi ! Sans moi tu n'es rien !

Il essaya de ne pas faire attention aux paroles de Yuri.Il ferma les yeux quelques secondes, puis les réouvrit.Comme si rien ne s'était passé.Il attrapa l'épaule de la jeune chunin, puis lui sourit à nouveau.

-Bon bon bon, c'est pas tout, mais il se fait tôt ! Le temps passe vite tu ne trouves pas ? Un petit déjeuner ça te dis ? Oh ! Euh au fait, enlève moi ce regard méfiant ! Je ne te veux aucun mal ... Ne t'en fais pas, pour te prouver ma bonne fois, je t'invite chez Ichiraku ! Il paraitrait qu'en ce moment il vendent une sorte de truc glacé ! Euh ...

Il se gratta la tête, se releva en attrapant la main de la jeune fille, puis continua:

-Ah ! Voila, une glace ! On y va ?

Il tira sur la main de Tsukimi afin de la relever.Toujours avec un petit sourire, et un regard rassurant, il éternua.

-Oups, désolé !

* Baka ... *

Tsukimi eut un long instant d'hésitation, découvertée. À quoi jouait bien cet homme? S'il tentait de parraître neutre, elle percevait quand mêmes ses suptils changements d'expressions. Son soudain entrain était-il feint? Il ne semblerait pas, mais elle jurrait qu'il y avait d'autres choses en dessous... Elle ne pouvait que difficilement refuser son offre, car elle était lasse et cela parraîtrait étrange si elle rentrait tout en déclinant son invitation. Mais elle se promit d'être méfiante.

Le fait même qu'il devinait ses craintes la rassura quand même étrangement. De plus, il se permit de la tutoyer. Tant mieux, elle n'aimait pas trop les formules de politesses et tout ce tralala.

Lorsqu'il lui saisit la main, elle se figea un peu, mais se laissa remettre debout. Elle retira quand même vivement sa main. Bien que son contact avec Nekko ait atténué sa gêne initiale, elle n'aimait pas plus ls contacts phisiques qu'auparavant.

- ... D'accord, répondit-elle après un moment, le dévisageant avec un mélange de curiosité et de réserve. De toute façon... je n'arriverai pas à faire ce jutsu... Pas aujourd'hui, du moins.

Elle fit un petit sourire piteux, et baissa son regard sur Tsukiyo. Qui, évidemment, n'était plus là. Devinant le désir de sa maîtresse de l'avoir près d'elle, il revint en trottant gaiement, un mukot mort dans la guele. Elle lui gratta gentiment les oreilles, et le laissa prendre la tête du petit groupe.

Elle garda un moment le silence. Elle aurait voulu dire beaucoup de choses, mais peu d'entre elles semblaient être souhaitables. Comme "pourquoi es-tu gentil avec moi?", ou "Es-tu là pour me tuer?". Il avait prit soin d'éviter ce sujet de la convertation, et elle fit de même, autant par désir que par sens des convenances.

- Merci, dit-elle après un moment.

Ce mot révléait toute la sincérité de ses pensées. Il y avait longtemps que quelqu'un n'avait pas été gentil avec elle.

Hi no Kuni

Konoha no Mori

Hi no Kuni

Konoha no Mori

Hi no Kuni

Konoha no Mori