Hi no Kuni

La journée s’était écoulée depuis le fameux rendez vous, et Nekko était resté un long moment a contempler le paysage idyllique, une trouvaille de sa chère et tendre. La belle et douce jeune femme venait de partir quand le doute s’empara de nouveau du jeune garçon, Sans le vouloir ses pensées n’avait que pour objet Sakki Uchiwa. Il sentait que son destin allait le rattraper un jour ou l’autre, rien ne servait de courir et de se protéger derrière la jeune femme qui était a présent sa compagne, elle ne pourrait pas toujours le remettre sur le bon chemin sous peine d’en subir elle même les conséquences. De plus l’amour qu’il lui portait était il aussi puissant que celui qu’il vouait a Amaterasu ? Encore une question qui restait sans réponse, la vie du jeune Uchiwa n’était faite que de choix aussi déchirant les uns que les autres. Il avait de plus une envie énorme de tout abandonner une seconde fois, comme il l’avait fait après la mort d’Ama-chan.
Après plusieurs heures d’intense réflexion devant la chute d’eau qui s’offrait a lui, les visions et les flashs se firent de plus en plus puissants et éprouvants. Enfin l’homme a l’aspect cadavérique qui le suivait a chaque instant et qui le terrorisait apparu devant lui. Le regard vitreux affichant son éternelle sourire effrayant et pervers il déclara d’une voie sifflante et stridente.

- La valeur d’un homme ne se mesure pas a quelques techniques mais a son courage a construire sa vie et a affronter son destin … crois tu avoir de la valeur Nekko.

Nekko fit mine de ne pas entendre les vicieuses parole de l’homme mais aussitôt une sombre vision lui lassera l’esprit, il agrippa son crane de ses mains avec douleur avant de succomber complètement a la vision.

(Je n'arrive pas à croire que nous ayons enfin trouver assez de matériel....)

Les yeux baignés d'obscurités, l'âme aussi noir que le jais, deux êtres habillés de blanc observaient ce qui semblait être un corps.

(Il suffit d'être au bon endroit et au bon moment...)

Debout, l'un à côté de l'autre, les deux êtres à l'allure fantomatique définissait deux crochets dressés dans la pénombre d'une chambre vaste et close. Pour ne pas la noyer complètement dans le noir, quelques sortes de lanternes avaient été placées ici et là...sans pour autant éclairer l'entièreté des murs. D'ailleurs, il aurait fallut une grande quantité de sources de lumières pour éclairer la totalité du lieu...mais cela se serait avérer fort extravagant et gênant. En effet, à en juger par le côté lugubre de la pièce, rendre la pièce gaie n'était pas recherché. De toute façon, les deux êtres présents semblaient se moquer totalement du décor les entourant, et partageaient même la teinte générale de celui-ci dans leur regards froids et attentifs...l’ombre qui semblait être une jeune femme, s’agrippa tel un serpent au dos de celui qui semblait être le dominant du couple. Lui baisant le cous elle riait devant le corps blanchâtre présent devant elle.
Il eut un échange de regard, avant que les deux visions ne s'abattent à nouveau sur le corps en face d'eux. ce dernier, encore indéfinissable, reposait sous un linceul blanc qui ne laissait entrevoir que sa silhouette. Avec la carrure, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un être du sexe masculin...mais quel sorte d'être ? D'ailleurs, rien n'indiquait que l'on se trouvait dans un monde existant...
Des toiles peintes un peu partout, recouverts de caractères calligraphiques et d'une beauté rare. on aurait pu chercher le nom des auteur de ces belles images pendant longtemps car il n'y en avait pas...tout comme la facture était encore étrangère de tous ateliers...

(est ce le destin qui nous aura aidé ? ou simplement sa folie ?… ou encore son amour …)

(nous ne le saurons jamais …)

soudain le visage du corps se fit plus fint et plus précis, Nekko qui ne pouvait interagir dans sa vison put tous de même s’approcher, et soudain avec un hoquet de frayeur, s’aperçut qu’il s’agissait de son propre corps, effrayé et répugné il trébucha observant les deux individus qui a présent riait tous deux, il s’agissait de Sakki accompagné d’Anzu … Il se leva de nouveau mais cette fois le corps avait changé il ne s’agissait plus de sa propre personne mais du corps de Tsukimi, elle était belle, mais morte … Nekko ne put s’empêcher d’émettre un cris d’horreur, mais la vision s’arrêta aussitôt, le laissant amorphe a même le sol tous transpirant et le souffle court. Le cadavre ambulant riait de toutes ses forces devant la réaction de Nekko il finit tous de même par dire.

- Est ce le futur que tu as choisi …

Puis il disparu, laissant le jeune garçon en proie a toutes les craintes et les peurs possible, il tripotait nerveusement le cadeau qu’il comptait offrir a Tsukimi. Une précieuse amulette, qui n’est autre qu’un talisman monté en pendentif de très grande valeur pécuniaire, mais surtout, un unique héritage de sa mère qu’il n’eu jamais le plaisir de connaître ni de savoir quoi que ce soit a son sujet. Un choix fatidique allait se présenter face a Nekko dans les prochains jours ou prochaines semaines, il le sentait. Mais il n’eu pas le temps de réfléchir d’avantage a son sort, car Tsukimi allait faire son apparition, le jeune Nekko put entendre les aboiements de Tsukiyo. Les évènements qui allait suivre cette sombre soirée allait être déterminante dans les choix futur du jeune Uchiwa.

Lorsqu’elle était arrivée chez elle, ça avait été l’accueil habituel. Les invitations empressées de son pères, les embrassades de sa mère et les commentaires surexcités de son petit frère lui avaient fait chaud au cœur. Tsukimi réalisa alors à quel points elle ne les voyait pas souvent, et que leur présence lui manquait. Se retrouver à entrer dans la maison familiale lui faisait comme un baume sur le cœur. Oh, c’était une bien modeste demeure. Situé à la frontière Nord de la ville, elle avait été un peu endommagée par la précédente attaque. Une partie du toit avait brûlé, et on avait posé une grande bâche dessus pour empêcher l’eau de couler, le temps que cela soit réparé. Mais les rides qui ornaient les visages de ses parents n’étaient pas signes de fatigue ou d’inquiétude; c’était des rides de joie et de satisfaction, celles qui viennent avec l’âge et témoignent de la sagesse d’une bonne vie bien accomplie. Elle s’émue un moment de cette impressions alors qu’elle ôtait ses sandales sur la nattes qui garnissait l’entrée, écoutant les bavardages qui fusaient en permanence dans la maison. Ce n’était que rarement que le malheur atteignait cette demeure, et elle en était heureuse.

Sa mère la complimenta sur la beauté de son habit, et c’est avec un sourire gêné qu’elle réagit à ses exclamations. Elle se faisait toujours un devoir de bien se vêtir pour venir voir sa famille. Cela lui permettait aussi de retrouver un peu une allure normale en dehors de sa vie de ninja. Elle était vêtue d’un long kimono en soie rouge sombre, ornée de motifs dorés sur les rebords et de complexes dessins de verdure rose pâle sur tout le tissu. Elle avait achetée l’année dernière, lors d’un grand marché à Konoha. La couleur flattait son teint basané et les délicats motifs rehaussaient la douceur de ses traits. Les manches étaient un peu trop longues, et la ceinture-obi verte pâle était un peu lâche car elle l’avait fait elle-même mais cela ne paraissait pas trop. La jeune femme avait relevée tant bien que mal ses cheveux sur sa tête, et deux longs rubans roses descendaient jusqu’à sa nuque. Elle avait renoncé à se maquiller complexement, parce que le ciel s’alourdissait et laissait présager de la pluie, mais elle avait quand même déniché quelques vieux fonds de peintures lèvres et de poudre. Ce qui donnait un teint rosé à sa bouche et une ombre bleuté sur ses paupières.

Une tonne de jappements et autres bruits d’animaux accueillit son entrée dans le salon. Elle sourit. La maison étant toujours remplie d’animaux de toutes sortes. Grâce à son sang Inuzuka, prouvé par la petite marque bleue pour sa joue gauche, il avait un don naturel pour les animaux. Ce qui l’avait permit de monter ce petit boulot de gardien d’animaux et d’éleveur, au grand dam de sa femme Seikaku. Car Izuko Inuzuka ne voulait jamais laissé les pauvres bêtes enfermées dans une pièce, et les laissait gambader à leur gré dans la maison.

C’est pourquoi Kuroi, l’immense chien sombre et massif de la maison vint lécher amoureusement la main droite de la kunoichi, la mouillant généreusement de bave. Son petit frère Futeki, maintenant âgé de 9 ans, vint sur le champ lui conter la dernière bêtise de l’animal alors que Shiro et Kuro, les deux chats blancs et noirs de la maisonnée, vinrent se frotter contre elle en ronronnant. Le tout accompagné des piaillements aigus et d’un miaulement inquiet de deux pensionnaires qui venaient de subir un reniflement curieux de Tsukiyo. Dans tout ce chaos, Tsukimi sourit. Elle était chez elle.

Et c’est pourquoi elle était encore en retard. Non seulement elle n’avait pas pensé à regarder l’heure mais, dans l’heureux souper de sa soirée de fête, mais le temps avait passé si vite! Elle était arrivée vers 4h, et, le temps de boire un thé et de raconter les dernières nouvelles, ils n’avaient pas soupé avant 6h. Les nouvelles sur Tsukiyo, ses dernières missions, le boulot de ses parents, l’étude de son frère… Le temps avait passé si vite! Le souper avait été si délicieux, et Tsukiyo avait effectivement eu son poisson, sous le rire amusé de son père, bien habitué à cette exotique préférence. Futeki avait pratiquement monopolisé sa sœur, car il était entré il y a quelques semaines à l’Académie. Cela lui avait rappelé bien des souvenirs, et c’est avec un sourire heureux mais un peu inquiet qu’elle avait répondu lorsqu’il lui avait annoncé qu’il allait bientôt subir les tatouages rituels. Ses joues s’orneraient des Dents Bleues des mâles du clan… Tsukimi avait ressue une jolie collection de tasses à thé de sa mère, d’un chandelier mural de son père (car elle avait brisé le précédent en se chamaillant avec Tsukiyo), et d’un beau kunai au manche gravé d’un loup de son frère. Elle les avait tous embrassés, et le gâteau au riz et aux baies avaient été engloutit sous les rires et les cris de la tumultueuse table (car Kuroi venait de jeter la carafe de saké sur le sol en tentant de manger la part de gâteau de Futeki, avec la collaboration de Tsukiyo qui avait fait diversion en bavant sur les joues de Seikaku).

Ce ne fut qu’une heure après, que Tsukimi se libéra enfin. Elle aurait presque voulu rester là, avec eux, mais elle avait dit qu’elle viendrait… Après les dernières embrassades et promesses de redonner des nouvelles rapidement, elle fila chez elle en réfléchissant à toutes vitesses, suivie mollement par un loup rendu las par le saumon entier qu’il avait engouffré. Elle posa ses cadeaux dans son appartement, puis remarqua l’heure et déglutit. Elle réfléchit à toute vitesse. Allait-elle y aller? Elle avait peur, elle ne savait pas pourquoi… Elle avait peur que tout cela soit faux, qu’il change d’avis, qu’il soit parti… Qu’elle ne soit qu’une remplaçante… Puis elle prit une grande inspiration. Allons-y. Et puis, même s’il abandonnait… Elle était prête à vivre la plus grande peine et douleur au monde juste pour un dixième de ce qu’il lui avait déjà fait ressentir. Pas le temps de se changer, mais elle se fit un petit sac avec des torches pour la nuit, et des provisions pour le lendemain, comme à chaque année. « Tsukiyo! » appela-t-elle. Et, l’animal grognon sur ses talons, elle partie en trombe vers la forêt.

Le soleil était déjà couché depuis un moment. Faire le chemin dans le noir ne l’inquiétait pas mais… serait-il encore là? Et, comble de malheur, il se mit à bruiner alors qu’elle n’était qu’à moitié du chemin. Elle accéléra le chemin, relevant son kimono pour ne pas trébucher et surtout, ne pas le trébucher.

20 minutes plus tard, elle entendit l’eau de la chute devant elle. Elle était entrée dans le tunnel, souhaitant bonne nuit à Tsukiyo qui s’était pratiquement endormi tout de suite, lové dans les racines d’un arbre centenaire. Le frottement de sa robe contre les parois du tunnel et sa respiration n’avaient été que ses compagnons pendant de longues minutes, alors que la torche qu’elle avait allumée projetait une lueur trébuchante devant elle. Pauvre Nekko! Il ne devait guère avoir de lumière dans la grotte, puisque la lune était cachée par les lourds nuages gorgés de pluie. Enfin, elle franchit l’entrée de la grotte. Les flammes jouèrent dans sa chevelure nouée et sur les broderies de son kimono, alors qu’elle levait la torche pour bien voir. Elle était quand même bien trempée, ce qui diminuait un peu l'effet du moment. Elle avait été trop agacée par la pluie et trop pressée par le temps pour bien réfléchir, et une vague d’incertitude la submergea.

- Nekko? Murmura-t-elle craintivement.

Une faible voie retentit dans la petite cachette, petite grotte incrustée au cœur même de la chute d’eau. L’obscurité était maîtresse des lieux et il était extrêmement difficile de percevoir ne serais ce qu’une silhouette. La jeune femme s’avança lentement dépassant l’entrée, éclairée par la faible lumière qu’émettait la torche qu’elle tenait à bout de bras. Ses yeux cherchaient la silhouette de son bien aimé, mais soudain l’obscurité d’autrefois reprit ses droits, La torche tomba sur le sol rocailleux et humide éteignant par la même occasion la seule source de lumière. Nekko agrippa un peu brusquement la jeune femme, posant délicatement la main sur sa bouche l’empêchant d’émettre un son qui aurait put trahir leur présence. Le jeune Uchiwa approcha ses lèvres prés de l’oreille droite de Tsukimi et déclara d’une voie presque inaudible.

- Chuuut …

~ Trois minutes auparavant ~

Tsukimi approchait de plus en plus de la cascade, Nekko pouvait le sentir et l’observer grâce à une petite déchirure dans le rideau aqueux certainement provoquée par une protubérance rocheuse. Quoi qu’il en soit Nekko pouvait observer sa bien aimé gambader dans le chant qui séparait l’épaisse forêt au cours d’eau. Mais soudain quelque chose d’autre attira son attention. Plusieurs ombres se mouvaient entre les arbres, Nekko put en compter cinq mais peut être étaient-il plus nombreux. Nekko pensa tout d’abord qu’il s’agissait de quelques compagnons de sa belle, car sinon elle les aurait repérés grâce à son odorat surdéveloppé. Mais soudain une autre idée remplaça la première, peut être que la jeune femme ne les avait pas sentit venir à cause de la pluie qui devait sûrement perturber ses capacités … Mais qui étaient-ils ? … et pourquoi la suivaient-ils …
Préférant être entreprenant a une quelconque menace il se colla contre la paroi de la roche attendant que Tsukimi fasse son entrée.

~ Trois minutes plus tard ~

- Il y a quelque chose qui ne va pas …

Il relâcha tous doucement son étreinte qui empêcher la jeune femme de faire le moindre mouvement, une technique d’infiltration très efficace. Bref, il marcha lentement en direction de la fissure ou il pouvait légèrement observer la paysage faisant face à la cascade. Les ombres étaient toujours en mouvement, se dispersant devant la chute d’eau. Il fit fasse à Tsukimi a lui déclarant d’une voie toujours aussi inaudible.

- Tu n’as rien remarqué en venant ? … Viens voir.

Il invita la jeune femme a observer d’elle-même le spectacle plus que troublant qu’offraient ces ombres menaçantes, avant d’ajouter.

- Au faite ton repas c’est bien passé ?

Un sourire aux lèvres il donna un baiser sur la joue de la belle. Il voulait détendre l’atmosphère et ses propres craintes et peur. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas sentit pareil sentiment. Peut être ces Shinobis étaient tous simplement en mission et n’avaient même pas remarqué la présence de Tsukimi. Mais le plus troublant était le fait que Tsukimi ne soit pas parvenue à déceler leurs présences.

Évidemment, Tsukimi ne s'était pas attendue à une telle réaction. Elle avait imaginé qu'il serait soit devant la cascade, à contempler l'extérieur, soit assis quelque part dans la grotte.

Malheureux hasard, la torche qu'elle portais glissa de ses mains, et s'éteignit en grésillant sur le sol humide. Elle poussa un cri lorsqu'on l'agrippa, vite réprimé par la main qui se posa sur sa bouche. Le roc heurta brutalement son dos, vidant l'air de ses poumons. Elle sombra tout de suite dans une immense émotion de panique, l'obscurité l'empêchant de reconnaître son agresseur et l'humidité ambiante nuisant à son odorat. Alors, elle fit la seule chose logique qu'on fait lorsqu'on se fait bâillonner. Elle mordit.

Il ne faut pas oublier qu'elle était une Inuzuka, et tout ce que cela implique. De petites canines aiguës s'enfoncèrent dans la paume de la main de l'homme. Le "Chuut" qu'il venait juste de prononcer s'étrangla en un gémissement de douleur, à l'instant même où Tsukimi reconnu son amoureux. Le féroce coup de point qu'elle s'apprêtait à envoyer dans les parties intimes de son supposé agresseur se figea, et son corps, qui était devenu dur et raide comme le roc, se détendit un peu. Elle qui avait cru à une agression ou une tentative d'assassinat!

La main s'ôta doucement de sa figure, et elle arriva enfin à saisir son odeur sucrée. Dans le pénombre de la grotte, elle saisissait les contours de Nekko, qui était penché au-dessus d'elle, aussi immobile qu'une statue. Les mots qu'il prononça étaient dits à voix basse, et l'inquiétude qu'elle y perçut créa un frisson sur son échine. S'il y aurait eu de la lumière, il aurait pu percevoir l'angoisse soudaine qui venait de naître dans ses yeux pâles. Il s'écarta d'elle lentement, lui permettant enfin de bouger, et la jeune femme poussa un petit bruit avec un signe de tête négatif pour répondre à sa question.

Silencieuse comme une ombre et nerveuse comme... seule elle pouvait l'être, elle se glissa à ses côtés et vint observer l'extérieur. Le côté droite de la cascade était un peu moins tumultueux que le reste de la chute, et on pouvait y distinguer par intermittence l'extérieur. Lorsqu'elle détecta enfin les ombres, elle se raidit d'une seule masse, et son visage se tordit en une expression d'intense inquiétude. Tsukimi redressa la tête pour parler à Nekko, juste à temps pour recevoir un baiser sur la joue. Elle poussa un léger soupir, retournant son regard sur les silhouettes à l'extérieur.

- Délicieusement chaotique... furent ses seuls mots.

Elle s'accroupit sur le sol, et approcha son nez de la cascade pour mieux observer. Elle les vit soudains bifurquer avec des gestes tout à fait calculés vers le côté est de la falaise... l'entrée.

- Tsukiyo, appela-t-elle à voix basse.

Réflexe humain qu'est celui de parler, alors que l'appel n'était que mental. Tsukiyo sommeillait sous l'éperon rocheux sous lequel il s'était abrité contre le pluie. Il se réveilla en grommelant, mécontent. L'urgence et le sentiment de peur chez sa maîtresse la dissuadèrent vite de bougonner, et il se faufilla lentement vers la forêt.

- Ils sont 6 humains, quatre mâles et deux femelles, murmura doucement Tsukimi, le regard vitreux. Ils sont jeunes et en bonnes santé ils... pistent. Ils avancent lentement, en formation de meute. Un des mâles est le rabatteur de gibier, il est très en avant. Il suit des... traces... Ils viennent vers le falaise... vers non et... Oh!

Elle se redressa soudainement, manquant de fracasser le menton de Nekko au passage.

- Ils ont détecté Tsukiyo! cria-t-elle, alarmée!

Geste impulsif et urgent, elle bondit et traversa la cascade d'un seul coup. La chute fut longue, et douloureuse, car le poids de l'eau dégringolant l'entraînait vers le fond. Elle perça la surface comme une bombe, tournoyant avec l'eau de la chute. Elle se débattit longtemps dans l'eau, manquant de soufflet de force. Heureusement, elle creva enfin la surface de l'eau et pataugea discrètement mais avec empressement. La nuit était très sombre, on n'y distinguait que très peu.

2 minutes plus tard, le cœur battant à la chamade, elle atteignit la rive. Toutes ses pensées n'étaient dirigées que vers Tsukiyo, elle ne faisait qu'un avec lui et partageait ses visions et ses pensées.. Son magnifique kimono était atrocement trempé, fichu. Ses cheveux collaient à son visage, et, ainsi prostrée sur le rivage pour ne pas se faire détecter, elle était pitoyable. Elle se sentait un peu moins alarmée maintenant... Son ami à quatre pattes avaient réussis à leur échapper. Elle redressa un peu la tête, se souvenant soudain de Nekko et espérant qu'il ne l'ait pas suivit dans son dangereux saut. Mais le fait que les maraudeurs aient pris le temps de pourchasser un loup dissipait ses doute... Ils étaient après eux.

Délicieusement chaotique ? La jeune dame, grande amie de la race canine manipulait la magie des mots avec de plus en plus d’aisance. Le jeune Nekko espérait tous de même qu’elle ne s’était pas pressée dans ce repas qui était presque une tradition au sein de son foyer, pour venir à sa rencontre… Surtout voyant la tournure que cette dernière prenait. Observant sa paume d’où ruisselaient deux légers filets de sang provoqués par la morsure de sa chère et tendre, il porta la blessure a sa bouche, prononcé par une légère grimace, sur le visage du garçon. Tsukimi quant a elle rentra en contact avec son compagnon de toujours, a savoir Tsukiyo, et avec une aisance déstabilisante elle parvint à définir toutes les caractéristiques des assaillants. Des données qui s’avéraient être d’une importance capitale devant la situation du couple. Nekko un sourire aux lèvres semblait soudain plus confiant et il lâcha quelques mots de soutient.

- Comment aurais-je pu me passer dans toi dans l’équipe …

Dit-il en souriant, mais la jeune femme ne sembla pas l’écouter et soudain elle fit l’impensable. Trahissant leur position par une violente exclamation consternant le sort de son compagnon, elle n’hésita pas une seconde et se jeta littéralement de la falaise. Une réaction stupide et irréfléchie que Nekko eu du mal a comprendre après avoir crier.

- NOON QU’EST CE QUE TU FAIS …

Mais il était trop tard pour retenir la jeune femme qui avait déjà disparu dans la surface aqueuse. Il est inutile de préciser que leur position était belle et bien connue des assaillants a présent. Nekko devait vite réfléchir et prendre la bonne décision car les conséquences pouvaient être désastreuses. Quelques secondes suffirent et Nekko s’attela à la tache, Tsukimi était à présent la cible de tous, eh bien qu’il en soit ainsi, elle servirait d’appât. Nekko exécuta une technique de clonage et dans un « pouff » sonore, un second Nekko apparut, sa consistance était belle et bien réelle, ce n’était en aucun cas une illusion. Les deux Nekko sortirent discrètement de la grotte, alors que le vrai Nekko se camoufla dans le décor tous prés de sa belle, le clone quant a lui se dirigea vers Tsukimi, qui n’avait bien sur pas conscience qu’il s’agissait d’un vulgaire clone. Ce dernier arriva au pas de course l’air contrarié, une réplique exact du jeune uchiwa, il s’empressa de hurler sur l’Inuzuka.

- Cours !!!

Tsukimi accompagnée du clone et de Tsukiyo se mirent à gambader à toute vitesse parmi les nombreux arbres qui gênaient leur course effrénée. Nekko quant a lui les suivait de prés, camouflé derrière les nombreux feuillages qu’offrait la luxuriante forêt de Konoha. Les assaillants quant a eux se rapprochaient de plus en plus. Le clone continua de réprimander la jeune Inuzuka d’un air furieux.

- Qu’elle stupide initiative Tsukimi, nous sommes une équipe et ton action aurait put nous coûter tous simplement la vie, les maillons d’une chaîne sont inoffensifs détachés les uns des autres, mais unis ils constituent une arme redoutable. Nous devons penser comme un et agir com …. Argh ! …

Alors que la colère du clone se répandait, un kunai trahit par le sifflement du jet vint se planter dans la gorge du clone qui s’écroula littéralement au sol devant la jeune Inuzuka. Maintenu en « vie » par le chakra de Nekko camouflé non loin de la scène, le clone ne parvint pas a disparaître mais resta inerte au sol comme mort tentant lamentablement de respirer la gorge percée, pour donner plus de réalisme a la scène et tromper les assaillants et Tsukimi. Ces derniers allaient certainement faire face à Tsukimi sans se soucier de qui les entouraient. Grave erreur, car Nekko était prés a contre-attaquer pour finalement s’enfuir.

Accroupie dans l'herbe haute bordant le lac, Tsukimi était immobile et silencieuse, son sang battant à ses oreilles. Ses yeux étaient grands ouverts dans le noir, et elle était à l'affut du moindre bruit. Heureusement pour elle, le bruit de la cascade et l'obscurité avait couverts sa chute.

Elle attendait Tsukiyo. Il savait qu'il venait vers elle, lentement pour ne pas se faire repérer. Par leur intermittence mentale, elle savait aussi que les ninjas s,étaient séparés par groupe de deux pour passer en battue les environ. Dans la nuit, ils ne pouvaient suivre leur traces, mais pourtant, ils semblaient suivre un itinéraire bien précis.

Humide et frissonnante, elle poussa un soupir de soulagement lorsque son compagnon la rejoint. Elle l'enlaça avec bonheur, lui communiquant sa peur et son inquiétude pour lui. Sa fourrure était chaude et sa langue lapait avec affection sa joue. Elle aurait pu rester longtemps ainsi, simplement pour savourer ce moment. Elle avait eu si peur!

Alors qu'elle envisageait avec prudence de retrouver Nekko, celui-ci apparut brusquement par sa gauche. Que faisait-il donc là, à courir ainsi à découvert? Ne connaissait-il pas l'art du camouflage? Son air paniqué et furieux réprima vite l'exclamation d'indignation qu'elle s'apprêtait à laisser sortir.

Puis il cria de courir. Mais il était fou? Dans l'urgence du moment, elle n'éprouvait pas son habituelle inquiétude, mais bien une fébrile émotion. C'était la première fois qu'une telle situation lui arrivait; ses précédentes missions avaient toujours été plutôt banales et peu dangereuses... Pourquoi ne ressentait-elle pas la peur? Cette propre évidence la figea un instant. Elle n'avait pas si peur...

Elle se réveilla lorsque Nekko l'aggripa par les épaules et la releva de force, l'arrachant à sa contemplation philosophique de son moi intérieur.

- Que...!

Puis elle avisa soudain deux silhouettes qui filaient vers eux, venant d'où son compagnon avait surgit. Merde! Ils les avaient trouvé! Elle suivit à toute vitesse son amoureux de ses longues foulées bondissantes. Si elle était plutôt moyenne en combat, côté survie, chasse et donc course, elle avait un grand talent dans ces domaines. Tsukimi dépassa donc rapidement Nekko, elle-même menée par Tsukiyo. Elle cherchait à toute vitesse une parade, un plan à faire. Comment allait-il se sortir de ce merdier maintenant qu'ils étaient découverts. Son ami, apparemment très en colère, se mit bientôt à la réprimander, et elle se hérissa aussitôt. S'il avait ressentit ce qu'elle avait ressentit en sentant Tsukiyo poursuivit par des agresseur, il aurait fait pareil!

- Oh, Nekko, ce n'est pas le moment! se défendit-elle en même temps que lui l'engueulait, évitant d'un bond leste une grosse souche au sol. Et puis si tu n'avais pas bousillé ma couverture... Je savais ce que je faisais! Et en plus, on était pas en réunion de Team à ce que je sache, je pense pas que tu pensais beaucoup à l'esprit d'équipe avant que tu ne les vois et...

Elle avait ralenti le pas pour mieux répliquer, outragée, à Nekko. Puis elle entendit un sifflement sinistre, et une lame traversa la gorge de son bien aimé.

Le temps s'arrêta comme par magie. Au ralentit, elle vit son expression furieuse passer à la surprise, puis la panique. Il s'effondra au sol, et elle trébucha sur son corps maintenant inerte. Elle ne pouvait plus respirer, ses mains étaient insensibles alors qu'elle tentait de se relever. L'image de ce kunai traversant sa peau douce et pâle passait en boucle en son esprit, alors que devant elle, elle ne distinguait qu'un kimono et une chevelure brune hérissé tout les deux. Les yeux exorbité, tétanisé, elle agrippa à deux mains cette douce crinière.

- Nekko, Nekko! murmura-t-elle, sa voix s'étranglant d'elle-même.

Ses mains tremblèrent, et elle retourna le corps contre elle. Des yeux vides et voilés la fixèrent, et un hoquet silencieux créa un rictus de panique dans le doux visage.

Puis une autre odeur vint à ses narines. Derrière elle, un fumet de myrtille mêlé à la sueur et à l'odeur de l'homme. Et l'absence de sang sur la gorge...

- Merde! cracha Tsukimi.

Furieuse, elle essuya rageusement les larmes qui avaient commencer à parler à ses cils. Elle fit deux signes de mains, et une autre Tsukimi apparut (un simple Bunshin). Retenant les sanglots qui menaçaient de sortir, elle ordonna à son clone de s'accroupir auprès de l'autre clone. Elle-même bondit dans le feuillage. Elle atterrit en équilibre sur une branche en dessous de Nekko et resta là immobile. La rancœur et la peur qu'il lui avait causé l'empêchait de parler. Sinon, elle pleurerait où lui crierait après... Sans un mot, boudeuse, elle attendit donc avec lui l'arrivé des malfaiteurs. La pluie tombait toujours, plus drue maintenant. Pas assez heureusement pour anniler complètement son odorat.

Quelques secondes plus tard, deux shurikens surgirent et transpercèrent le clone. Les deux silhouettes surgirent aussitôt, et poussèrent un rugissement de rage en voyant que ce n'étaient que des Bunshin... Tsukimi manqua un battement de cœur lorsque leur odeur vint à ses narines. Une odeur lui rappelant vaguement une certaine salle de conseil...

- Nekko, murmura-t-elle, alarmée. Se sont des Uchiwa!

Un instant plus tard, un Sharingan s'activa, les détectant malgré leur camouflage, et les deux intrus bondirent sur eux.

Le stratagème concocté par le jeune Uchiwa ne trompa que quelques secondes sa bien aimé, Tsukimi se rendit très vite compte qu’il ne s’agissait que d’un clone. Sa vitesse d’analyse lui fit comprendre la stratégie de Nekko, un exploit formidable dans la situation ou la jeune Kunoichi se trouvait. Nekko ne put qu’admirer l’étendue de ses qualités avec un léger sourire surpris. Malheureusement les deux poursuivant ne faisait pas dans le détail et ils s’aperçurent bien vite qu’il s’agissait de simple clone. Il était inutile d’attendre plus longtemps, Nekko exaltait devant l’action futur qui se présentait devant lui. Retrouvant sa fougue passé, il s’élança vers l’ennemie le plus proche, sans même se soucier un seul instant de ce qu’allait faire Tsukimi face a sa réaction. Lui qui venait de la réprimander pour son manque de réflexion face a une situation délicate, il venait de se décrédibiliser totalement. Tsukimi tenta de lui dire quelque chose mais prit dans son élan, le jeune fougueux ne put entendre les douces paroles de sa compagne. Faisant face a l’adversaire le plus en avant du duo, Nekko avec sa rapidité habituelle exécuta une technique Katon d’une puissance vraiment minime, l’objectif était simplement de lui permettre d’avoir l’avantage au corps a corps. Un léger souffle emplit de flamme sortit avec rapidité de la bouche du jeune Uchiwa pour toucher son adversaire au visage.

Ce dernier était couvert d’une cagoule cachant ainsi son visage dans la pénombre environnante. Manque de chance l’adversaire bougea légèrement la tête pour éviter de recevoir l’attaque de face. Le souffle de flamme frôla tous de même le coté droit de son visage brûlant ainsi la fine cagoule lui recouvrant le visage. L’éternelle sourire sur le visage de Nekko s’effaça aussitôt, la cagoule de l’agresseur avait a présent un trou béant sur le coté droit et l’on pouvait aisément percevoir les pupilles de l’agresseur. De fine pupilles clair ornant avec prétention les virgules du Sharingan. Qu’est ce que cela pouvait il signifier, pourquoi était il attaqué par son propre clan. Soudain tous devint claire, Kangen, le conseil, la réunion tous devint clair, limpide même. L’exaltation laissa place a la colère et le déception. Mais ces deux sentiments n’eurent pas le temps pour se développer dans l’esprit du tourmenté. Une vision vint de nouveau lacérer son esprit malade.

Une grotte… était ce bien une grotte ? C’était vraiment difficile a dire, la luminosité était un mot bannit en ces lieux, la pénombre était épaisse trop épaisse, tellement qu’il était difficile de respirer, elle vous envahissez vous lacérait tous le corps, telle un énorme serpent enroulait tout autour de vous, elle vous empêchait de respirer jusqu'à suffoquer et s’effondrer sur le sol en quête d’une quelconque source de lumière. Un visage éclairez comme par magie s’approcha d’un miroir présent dans la « pièce » Il parlait chantait devant ce miroir, se coiffant avec coquetterie. Nekko s’approcha du visage et du miroir, alors il se retourna, c’était l’homme qui le suivait ce visage qui lui ressemblait, cet horrible visage qui le hantait. Il sourit a Nekko puis se retourna vers son miroir mais avec stupeur le jeune Uchiwa s’aperçu que l’image qui se reflétait sur la surface de ce miroir n’était pas celle de l’homme mais … Celle de Sakki … Effrayé, en colère Nekko trébucha observant l’horrible spectacle, se relevant avec fougue il se jeta contre la surface glacée de ce miroir mais avec stupéfaction il ne parvint pas a le briser, il venait tous simplement de le traverser. Sakki s’approcha de lui.

- Nous sommes lié, tu le sais aussi bien que moi, chaque jour nous nous rapprochons, chaque la distance qui nous sépare diminue, et bientôt nos destins se rencontreront. Les choix que tu vas faire détermineront l’issue de notre rencontre … Es tu le gardien de ton âme Nekko ?…

Enfin le vision s’acheva dans les cris de douleur, des cris venant de l’esprit du jeune Uchiwa. Revenant a la réalité, il se trouvait en plein élan face a son adversaire. Un uchiwa, il ne pouvait l’attaquer ni le tuer, il fallait faire un choix. Alors que l’esprit de Nekko explosait avec douleur, ce dernier se contenta de percuter violemment son adversaire avant de s’écrouler. La douleur était trop forte, avec difficulté, Nekko plaqua une main sur son front, grognant de douleur il ne parvenait pas a faire le moindre mouvement, un bourdonnement résonnait avec force dans ses tympans. Cherchant une quelconque surface d’appuis Nekko tâtonnait le sol grognant de douleur. Cette fois il le sentait, il avait besoin d’aide, la douleur ne diminuait pas et il ne parvenait pas a trouver une quelconque force pour tenter de se relever. Machinalement il touche de nouveau son front et sentit une matière humide, parvenant difficilement a ouvrir les yeux il s’aperçut qu’il saignait de crane, certainement après le choc contre son adversaire. Ou était le second ? Il fallait partir avant que les autres ne débarque.

- Tsukimi ?…

Gémit-il , il devait a présent s’en remettre a sa force.

Il était deux... Elle aurait du avoir confiance. Deux contre deux, c'était équitable, non?

Mais la peur la tétanisait à ce moment vital. La première silhouette avait foncé sur eux alors que celle au fond les observait avec insistance. Heureusement, Nekko avait plus de réflexe qu'elle en ce moment, et un grand souffle de feu éclaira la scène d'une forte lueur orangée. Elle eut une pensée triste pour les arbres, jusqu'à temps qu'elle distingue les pupilles rougeoyantes du dangereux dojutsu des Uchiwa. C'était pire qu'une simple odeur. Ces yeux qui ne l'avait jamais effrayé sur son aimé lui procurait en cet instant une intense peur entremêlé d'un sentiment d'impuissance.

Triste ironie du sort, l'ennemi visa son compagnon. Pourquoi celui-ci était soudainement immobile, vulnérable? Avant qu'elle puisse faire quoi que soit, il mangea de plein fouet le coup de point de l'adversaire. Était-ce le sharingan qui permettait au ninja d'être aussi rapide et puissant? Les deux tombèrent vers le sol.

Poussant un cri de surprise, elle se jeta à leur suite sans réfléchir. Il était en danger! Elle n'arriva pas à temps, et Nekko heurta durement le sol. Tsukimi exécuta plusieurs gestes des main.

- Katon Hozenka!

Des dizaines de pétales de feu, entourant des shuriken foncèrent vers l'Uchiwa ennemi. L'attaque était faible, facilement évitable et détectable. Dans la panique, c'était tout ce que Tsukimi était capable de faire. Heureusement qu'elle avait une vaste réserve de chakra!

Le ninja évita facilement le faible assaut, mais cela suffit à détourner son attention. Il se réceptionna facilement sur le sol meuble, et c'est avec un sourire ironique qu'il observa Tsukimi atterrir un peu plus loin. Elle put observer ses trait: un visage anguleux classique de son clan, des cheveux sombre courts et des yeux marrons. C'était vraiment un assassin? La jeune femme déglutit, alors qu'elle se mettait en position de combat. Elle le connaissait de visage et lui aussi... pourtant, il la tuerait sans remord, il était là pour ça. Elle ne devait pas hésiter...

Elle exécuta d'autre signes. Tigre - Lièvre - Lièvre - Chien. Un peu à l'écart, Tsukiyo poussa un grognement affirmatif et, dans une bouffée de fumée blanche, se mua en une deuxième Tsukimi. Il hocha la tête, ayant compris, et, d'un bond dans les buissons, partit distraire le second ennemi.

Tsukimi observa avec inquiétude son adversaire. Celui ci eut un petit rire.

- Tu n'as pas le poids contre moi, petite...

- Mais... tu... tu es un traître! murmura avec peur la jeune shinobi

- Haha...! C'est toi, la traîtresse!

Sur ces mots, il bondit sur elle, un kunai pointé vers elle. Il fut sur elle en une seconde, et elle eut à peine le temps d'éviter sa première attaque qu'il continuait. Elle esquiva, recula, mais du bientôt dégainer elle aussi son arme pour pouvoir résister à ses assauts. Heureusement, le point fort de Tsukimi était bien l'esquive, et elle arrivait à éviter toutes ses attaques, sans toutefois pouvoir en porter une. Elle n'avait pas le temps d'avoir peur ou d'hésiter, le moindre faux pas lui couterait la vie! Elle se défendait avec l'énergie du désespoir et l'espoir de vivre. À un moment donné, l'Uchiwa bondit en arrière pour exécuter un jutsu de feu sur elle. Elle eut juste le temps de se fondre avec le sol grâce à son propre jutsu pour éviter de ressembler à une torche humaine. Cela lui permit de gagner quelques secondes, mais il la trouva bien vite, et le combat continua.

Quelques secondes après sa sortie du sol, elle activa son Hoetsuru no Jutsu. Un long hurlement naquit de sa gorge pour s'étendre rapidement sur des dizaines de mètres au alentour. Le ninja, qui était juste à côté de lui, se prit les oreilles à deux mains en hurlant, du sang dégoulinant de ses tempes. C'était son ouverture!

Mais cet à cet instant qu'un faible "Tsukimi...?" l'empêcha de porter une attaque qui aurait pu être celle qui le vaincrait. Elle se retourna vers Nekko en criant son nom, remarquant le sang qui coulait de sa tempe et ses mouvements tremblants.

Puis se fut un cri de douleur. Elle vit rouge, et son fluide de vie virevolta dans l'air sous forme de multiples gouttelettes écarlates. Elle recula d'un bond, un regard d'incompréhension sur son visage. Puis elle plaqua sur son torse son bras blessé, sertie d'une profonde blessure. Son adversaire la toisait avec un sourire à mi chemin entre la satisfaction et la douleur.

Alors que Nekko, cisaillé de toute part par la douleur psychologique qui ne cessait d’embrumer son esprit, rampait a même le sol cherchant je ne sais quoi, sa chère et tendre avait engageait avec courage le combat contre le second assassin. Nekko quant a lui ne trouvait toujours aucune force pour lui permettre de venir en aide a la jeune Inuzuka. Les visions et les flashs se succédaient a une vitesse incroyable dans l’esprit du jeune Uchiwa et cette douleur incessante le paralysait totalement. Les perses perles papillonnaient dans une folichonne mascarade bercée par la quintessence des charmes emplis de nitescence des charmeuses et douloureuses visions du jeune fou.
La seul idée un peu censé qui parvint a percer la confusion du jeune garçon, fut celle de l’automutilation, oui remplacer la douleur physique par la douleur mentale, c’était certainement la seule solution. Mais avant qu’il puisse exécuter quoi que ce soit, un cris aigus retentit dans le silence morbide qui régnait en ces lieux. Nekko tourna légèrement la tête pour observer sa bien aimé, elle venait d’être touché dans un moment de distraction. Le sang coulait abondamment de son bras et l’agresseur en était plus que réjouit. C’est avec un regard horrifié que Nekko observa la jeune femme, le regard voilé par la douleur. Il fallait lui venir en aide. Situation hors du commun pour l’élitiste Uchiwa, paralysait par la douleur et l’impuissance, il ne pouvait même pas venir en aide a celle qu’il aimait et qu’il chérissait.
Comble de chance et soudaine illumination dans l’esprit du jeune garçon, l’orage pouvait lui venir en aide, en effet l’aspect aqueux et électrifié du phénomène réunissait toute les condition pour ne point utiliser de chakra mais seulement rediriger la foudre. Il fallait seulement attendre le bon moment sans laisser échapper l’instant précis ou la foudre allait s’abattre. L’assassin s’approchait avec une gourmandise meurtrière vers Tsukimi, soudain le moment arriva. Sous les nuages orageux, dans un grondement de tonnerre, un violent éclair vint zébrer le ciel, et au même moment le jeune Uchiwa exécuta quelques signes avant de déclarer.

- Ikazuchi no Kiba

La foudre changea de trajectoire pour pénétrer le corps de Nekko qui le dirigea vers l’assassin. Dans un bruit d’explosion, la foudre s’abattit tel un coup de griffe dont le clan Inuzuka en a le secret, sur l’ennemie. Tsukimi fut projeté en arrière. L’ennemie quant a lui n’était plus visible, un nuage de poussière entourait la zone touchée par la foudre. Quant a Nekko son corps toujours électrisé, était au plus mal physiquement, mais la douleur que provoquait cette attaque avait permit d’atténuer l’influence des nombreuses vision qui assaillaient son esprit.
Le danger était toujours présent mais déjà plus éloigné, quoi qu’il ne fallait pas traîner en ces lieux. Le silence reprit ses droits après la violente explosion provoquait par l’uchiwa, lui même ne savait pas ce qu’il en était de ses ennemis, ni de sa compagne. L’épuisement envahissait le corps de Nekko, restait éveillé devenait extrêmement difficile et un instant il ferma les yeux, quittant cette horrible réalité. Mais la légère somnolence ne fut que de courte durée, le jeune garçon fut réveillé par une voie féminine, certainement celle de Tsukimi, ou peut être celle d’une autre jeune femme ; quoi qu’il en soit, Nekko avait perdu le fil des évènements …

Le sang coulait goutte à goutte le long du bras de Tsukimi. Elle fixait, ahurie, le liquide écarlate qui s'étalait sur le sol. "Il a touché une artère", lui disait une petite voix intérieure alors qu'elle contemplait le sang, clair et pur. Un étourdissement la prit. Elle n'avait jamais vraiment été blessée, il faut le dire. Pour un ninja, son expérience en tant que combat faisait peine à voir, et c'est pourquoi elle contemplait l'ennemi, paralysée par la peur et la stupeur. Elle aurait du réagir, alors que le ciel grondait au-dessus de la sombre cime des arbre. Mais elle ne pouvait détourner son regard du sabre qu'il venait de dégainer, et qu'il pointait sur elle avec un sourire sauvage. Les éclairs illuminaient par intermittence le métal glacé, qui s'approchait fatalement de la chunnin pétrifiée.

Puis la foudre s'abattit. Ce ne fut qu'après que Tsukimi se souvint avoir entendu Nekko effectuer sa technique. Sur le coup, elle ne put que voir son bien-aimé, tremblant mais déterminé, les bras commandant le ciel entier, et le foudre s'abattre sur le ninja uchiwa. C'était une scène à hérisser le poil sur la nuque, une scène qui parut figée sur le temps alors que le traitre, une seconde avant d'asséner un coup de sabre, se fit frapper par la foudre. Il s'effondra au sol et ne bougea plus.

Il fallut encore une dizaine de seconde à Tsukimi pour se souvenir de respirer. Le choc de la foudre l'avait projetée contre un arbre, ce qui lui avait coupée le souffle, mais elle ne pouvait détacher son regard du corps fumant.

Ils devaient partir vite. Tournant avec difficulté son regard vers Nekko, elle le vit chancelant mais bien debout. Que lui arrivait-il donc? Il semblait plus perdu que jamais. Elle le savait instable, son esprit constamment accaparé mais de là...

Toute ébourrifée par les ondes électrique, elle alla vers lui à quatre pattes, encore toute secouée. Elle finit par se redresser et accota brièvement son corps contre le sien, tenant son bras blessé contre son corps. Elle perdait toujours du sang, s'affaiblissait, et l'odeur cuivré l'empêchait de penser à autre chose.

- Nekko.. que t'arrive-t-il? Nekko, il faut y aller... Ils vont revenir... mon amour...

Étourdie, elle agrippa sa main pour l'inciter à partir avec elle. En même temps, elle se concentra.

*Tsukiyo?*

...

*Tsyukiyo!?*
* Mmmm oui?*
*Tu m'as fait peur... ça va?*
* Mmmm oui...*
*... Que s'est-il passé?*
* La chasse... je l'ai gagné. Il... n'était pas comme toi. Pas un ninja. Il sent le sable et le vent*
* Un mercenaire...*
*Mais... il est partit et... je ne peux pas bouger*
*Comment ça?*
*GenJutsu*

Tsukimi se concentra. Le lien qui les unissait était très fort, et était plus utile que simplement partager pensées ou émotions... " Kai", murmura-t-elle en exécutant le jutsus de ses doigts. L'animal fut libéré de ce genjutsu d'immobilisation mineur, et ce fut en forme de loup qu'il rejoint sa maîtresse. Il avait une longue estafilade sur le flanc, mais elle était mineure, et le sang qui parsemait sa gueule n'était pas le sien. Elle sentit comme lui ce goût métallique et, loin d'être dégoutée, ce fut la satisfaction de la victoire qui l'envahit. Elle l'étreignit avec force.

Elle prit la main de Nekko et l'entraîna, hésitante et prudente comme une proie en chasse.

- Allons-y... nous devons avoir l'avantage.

Légers et silencieux comme les ombres, ils se glissèrent dans les bois pour trouver leur prochains ennemis. Ils les trouveraient ou eux les trouveraient.

« Ô louangeur du chaos, que ces impies goûtent de ta rage ! Châtie de ton bras, et sauve celle que tu aimes »

Voie délicieuse et oh combien fredonnante pour l’ouï du jeune garçon. Non ce n’était pas celle qu’il croyait, ce n’était pas la belle Inuzuka, vous l’aurez comprit bien vite, il s’agissait d’Amaterasu plus belle et plus imposante que jamais. Sa beauté paraissait si réelle mais pourtant ce qu’elle dégageait et ce qui l’entourait étaient tous sauf vivant. Elle portait un air grave sur le visage ce qui obligea Nekko a se relever. Etait il dans une de ses visions ? Pas totalement.

« Ô Séraphin sardonique ... Changes ton allégresse en griffes ! Changes ta furie en ailes et détruit, Chat vagabond. Les tourments sont inutiles, ton futur est a présent tous tracé, le bonheur ne t’enlaceras que plus tard mon amour. Là ou tu vas, elle ne devra pas te suivre, toi seul a vu ce que cachaient les ténèbres. Alors qu’il en soit ainsi, tu seras seul dans cette quête, mais moi je t’accompagnerais, ce sera notre dernier voyage vestige de notre amour. »

Voilà les seul paroles que la magnifique déesse prononça a l’encontre du jeune adepte épicurien. Le sybarite toucha alors la main d’Ama-chan, avant que tous ne redevienne réalité et empressement. A présent les visions avaient disparues pour laisser place au … Calme le plus plat dans la tête du jeune Uchiwa., bizarrement tous lui paraissait clair et limpide, il connaissait le dénouement de cette histoire et plus encore. Le calme, la sang froid et la sérénité habituelle chez le jeune garçon était de retour et cela se fit très vite ressentir. Il s’approcha du corps carbonisé et encore fumant de la victime, et c’est avec un sincère regret qu’il contempla le cadavre de l’homme. Il venait d’assassiner un membre du clan Uchiwa, mais il le savait le choix ne lui avait pas été permit, Kangen paierait pour ces vies qu’il allait gâcher futilement. Reportant son attention sur Tsukimi, il observa sa blessure, une vilaine entaille profonde et bien mal placé, il aurait été judicieux de l’entourait d’un bandage mais le temps leur manquait. Silencieux et réfléchit il n’osa rien dire pour le moment de peur de trahir leur position. Le sharingan activé, il observait avec un intérêt plus que prononcé le paysage qui l’entourait a la recherche des traqueur ornant avec fierté les pupilles du Sharingan. Le combat qui allait suivre, et surtout son issue allait être vraiment choquante pour le jeune garçon, mais a présent il savait quoi faire, et certaines vies devait être sacrifiées, toutes n’avaient pas la même valeur, car certaines, une fois sacrifiée, en sauvaient des milliers, le choix était évident même si l’on pouvait philosopher éternellement sur le sujet, c’est ce que voulait lui enseigner son sensei, il y a fort longtemps. Il faut certes réfléchir a tous mais pas a l’extrême, être sur de ses choix et les assumer entièrement, voilà secret pour prendre la bonne décision.

« Attends … »

Chuchota t-il pour sa compagne en lui posant la main sur son épaule. En équilibre sur un épaisse branche, Nekko était entrain de montrait du doigt le second groupe de deux mercenaire, apparemment ils ne les avaient pas repéré, ils avançaient a une vitesse vraiment minime en faisant le moins de bruit possible, mais le sharingan élevé a un tel niveau passait bien évidemment au dessus de ces paramètres.
Pour les deux compagnons (trois avec Tsukiyo) Ils étaient inutile de se concerter pour savoir quoi faire. Attaquer était la seul façon de s’en sortir. Se mouvant dans l’ombre de la nuit voilée, tel un félin, Nekko courbé comme jamais sur lui même et se servant autant de ses jambes que de ses bras, sauta d’arbre en arbre, ferrant sa proie, qui n’avait toujours rien remarqué. Il avancé lentement toujours lentement, il se trouvait a présent juste derrière le premier pisteur. Le seul soucis était la foudre, cette dernière pouvait en un instant trahir sa position, c’est pour cela qu’il fallait se dépêcher d’agir. Il pouvait sentir ses mouvements, son odeur, tous proche de lui il attendait le moment précis, et soudain ce dernier se présenta. La foudre s’abattit sur la forêt, comme le bras du jeune Uchiwa sur son ennemi. Le bras entourait d’un courant électrique (l’éclair pourfendeur) traversa le frêle corps du pisteur, ou plutôt devrais je dire la pisteuse, car Nekko se rendit très vite compte qu’il s’agissait d’une jeune femme. La douleur n’en fut que plus grande et plus profonde. Le sang ruisselait sur son bras électrifié alors que la jeune femme sanglotait de douleur. Les larmes aux yeux nekko attendit que sa compagne s’occupe du second pisteur. Nekko ne put s'empêcher de laisser échapper quelques mots de ses lèvres, les larmes ne coulaient pas, il s'y opposait mais la tristesse était bien là.

- Désolé ... Iritsuya ...

Le jeune Épicurien connaissait sa victime, mais le destin était si cruel.

Ce même groupe était encore composé d'un Uchiwa et d'un mercenaire. Était-ce fais exiprès? L'autre ninja, si son odeur ne lui disait rien, possédait un bandeau rayé... Un déserteur. Il fut aussi surpris que sa compagne lorsque Nekko surgit comme une furie pour affronter le membre de son clan.

Tsukimi ferma les yeux. Mais si elle ne pouvait le voir, elle perçut l'odeur métallique du sang et le son inquiétant de sa retombée. Tuer... Il ne fallait pas! Mais trop tard, la jeune Uchiwa contemplait maintenant d'un air ahurie son adversaire, le sang dégoulinant de sa poitrine.

Poussant un cri de peur et de rage, Tsukimi bondit sur le déserteur à l'aveuglette. Ses griffes rallongées grâce à son chakra, elle laboura sa poitrine de coups apeurés, alors qu'ils chuttaient tout les deux sur le sol, deux corps entremêlés luttant pour leur servie. L'attaque n'avait pas été très efficace, car elle était trop désordonnée, mais la surprise avait joué en sa faveur. L'autre ne poouvait sortir d'armes, et tentaient de repousser la jeune jinchurikis avec coups de genoux et oussées puissantes. La chunnin n'était guère lourde; elle finit par être rejetée, et roula sur le sol, craintive mais sauvage comme un animal acuclé au mur. Elle croisa le regard sombre de son ennemi: il était maigre et hirsute; avait-il accepté cette mission pour manger? Elle sentit tout de suite le remord l'envahir, et recula un peu, hésitante. Mauvaise idée. Percevant son hésitation, il en profita sur le champ. L'homme ensanglanté forma quelques signes de sa main: " Doton, Doryô Dango!". La jeune femme poussa un cri étranglé. Une immense vague de terre se jetta sur elle à toute vitesse. Elle ne put réagir qu'à la dernière minute, et forma plusieurs signes à son tour.

- Dochuu no Eigyo! eut-elle le temps de prononcer avant que la terre la heurte.

Elle ferma les yeux, retennant son souffle ne espérant que son jutsu fonctionne. Elle sentit la terre l'envelloper, tenter de l'écraser mais, heureusement, sans lui fiare de mal. Enfin, l'air froid de la nuit et la pluie lui confirmèrent que l'attaque était terminée. Elle rouvrit les yeux en même temps qu'un cri de douleur retentit. Tsukiyo avait agit, et venait de mordre férocement un mollet de l'homme, qui saignait maintenant avec modération. Tsukimi poussa un soupir tremblant et, se refusant à penser au combat se déroulant à ses côtés, fonça de nouveau sur le déserteur.

Iritsuya Dut lâcher son Katana qui l’alourdissait et l’empêcher de bouger convenablement si le mot s’y prête en pareille circonstance. Le froid mordant atténuait sa blessure, mais sapait ses forces. D’un coup sec, Nekko retira son bras enduit du liquide pourpre qu’était le sang de la jeune femme. Quelle erreur de penser que la jeune femme n’était ^mus une menace ; car a peine son attaque finit, elle saisit un kunai entre deux doigts et le lança violemment en direction de Nekko. Ce dernier prit au dépourvu ne put que l’éviter partiellement grâce a un réflexe venu d’on ne sait ou. Mais tous de même le kunai vint directement se planter dans l’épaule de l’Uchiwa, accompagné d’un grognement. La douleur fut vive et soudaine, mais le jeune Uchiwa parvint a prendre le dessus et enleva avec rage l’arme plantée dans son épaule. Un regard coléreux certainement nourrit par la douleur de sa blessure, s’abattit sur son adversaire.

- Que me vaut cet acharnement ?…

La Reître Olympienne, a présent démasquée, prenait une mine particulièrement contrariée ce qui réjouissait l’Uchiwa. C’est l’instant que choisit la Nymphe pour reprendre du poil de la bête, épinglant le silence de ses suaves tonalités. Les foulées vaporeuses firent alors serpenter l’Ondulante Bambine, lui conférant une allure provocant l’enfièvrement immédiat de son scrutateur immédiatement, inévitablement subjugué. La blessure q’il croyait fatale ne l’était a l’évidence pas du tous.

- Tu me connais bien mal, Nekko … J’en suis navrée. J’ose espérer que ton audace n’a d’égal que ta persévérance. Kangen-sama ne nous laisse pas le choix.

Un air résigné s’abattit alors sur le visage du jeune Nekko. Kangen était belle et bien a l’origine de cette sournoise et vicieuse attaque. Le sang coulait avec abondance de la blessure de la jeune Iritsuya. Apparemment se sursaut d’orgueil que le jeune femme venait d’avoir ne pouvait se répéter, la blessure était bien trop grave, pourtant la jeune femme voulait continuer le combat. Kangen n’y était pas innocent c’était certain. Avec une certaine mollesse la jeune femme s’élança en direction de l’Uchiwa, qui malgré sa blessure ne perdait rien en rapidité. Imprégnant fortement ses doigts de chakra, et a chaque mouvement de la jeune femme, Nekko parvenait a toucher le corps de la jeune femme, lui infligeant a chaque fois des coupures plus ou moins profonde. Le sang coulait a présent avec abondance et cela se faisait sentir car la jeune Iritsuya paraissait complètement épuisée.

- Ce combat est terminé Iritsuya

- Peut être bien mais le tien ne fait apparemment que commencer, tu t’es fait bien trop d’ennemie pour pouvoir vive tranquillement, tu as commis bien trop d’erreur dans le passé pour pouvoir espérer vivre innocemment. (la colère se faisait sentir dans la voie de la jeune femme.) Tu n’as jamais changé, depuis tous petit tu ne pensais qu’a ton propre bonheur sans penser aux autres tu agissait sans te soucier des conséquences, sans te soucier de ton clan, sans te soucier de nous ta famille. Aujourd’hui Kangen gouverne mais il le sait, beaucoup convoitent sa place. Mais toi si différent de tous le monde tu te fous du clan tu n’as jamais pensé a nous aider, trop concentré sur toi même et sur celle qui t’accompagne, aujourd’hui cette Inuzuka et avant Amaterasu …

Elle fit une longue pause, sa respiration semblait saccadée alors que ses jambes ne semblaient plus pouvoir la maintenir debout.

- Tu as sauté tant de chapitres, tous tes cahiers d’école étaient bien trop lourd pour ton envol je m’en souviens, tu préférais la légèreté des notes. Tu ne t’es jamais soucié du clan, tu ne nous a accordé que trop peu d’importance, et aujourd’hui tu le regrettes je le sens. Mais a présent tu devras arranger cela par le sang. Toi qui rêvait d’une vie de bohême étant enfant, laisse moi rire tu as fait coulé tant de sang, hôte tant de vie … et je serais certainement la prochaine …

Ces mots étaient bien trop durs pour les douces oreilles de l’Uchiwa et dans un dernier élan emplit de colère devant toutes les vérités face a lui, il frappa la jeune femme qui s’écroula finalement. La tuer ? Bien sur que non c’est exactement ce que désirait Kangen et Tsukimi le détesterais pour cela, et lui il ne se pardonnerais jamais. Il saisit avec fermeté le corps de la jeune femme et le posa sur son dos, c’était décidé il ne la laisserait pas mourir ici. Se dirigeant avec difficulté vers le combat qui opposait Tsukimi au second pisteur, il espérait que sa compagne, avait su prendre l’avantage sur son adversaire.

- Tsukimi ?

Heureusement, ce n'était pas un ninja très talentueux. Il ne devait guère être plus que Chunnin lorsqu'il avait déserté et maintenant, sa vie devait être celle d'un mercenaire déserteur. L'argent avait-il un si grand pouvoir qu'il pouvait forcer à tuer? Sans doute, car c'est sans hésitation que l'ennemi dégainait une nouvelle arme et parait avec vigueur son attaque. Elle-même était affaiblie, mais Tsukiyo donna un brusque coup de tête vers la droite. Déséquilibré, l'homme chuta et heurta durement le sol. Sa tête fit un bruit sonore, et c'est un gémissement et non un cri qui accompagna la nouvelle mordé du petit loup.

Hésitante, tenant son bras blessé contre elle, elle s'approcha du mercenaire qui tentait de garder conscience. Il remuait un peu, et le canidé s'éloigna de lui, léchant le sang sur ses babines. L'homme ne bougerait pas avant un moment.

Soupirant de soulagement et d'épuisement, elle recula d'un pas. Elle avait de la chance; elle avait gagnée ce combat. Machinalement, elle posa sa main valide sur la blessure; elle devait s'en occuper avant qu'elle perde trop de sang. Ses doigts s'auréolèrent d'une lumière bleutée, et le chakra se diffusa lentement dans l'entaille. Tsukimi n'était pas une ninja médicale, mais au moins, cela soulageait un peu la douleur.

Elle entendit son nom et, prise d'un étourdissement, s'appuya lourdement contre un arbre. Les deux corps qui gisaient sur le sol, blessés, donnaient une impression désagréable de tuerie à la Chunnin. Elle se mit soudain à trembler, et leva vers son bien-aimé un regard apeuré et désespéré.

- Nekko... J'ai peur.

Nul besoin de préciser ses pensées, c'était aisément devinable. Peur de mourir, peur de ce qu'il avait arrivé. Ils étaient attaqué par des membre de leurs propres villages... Cela impliquait tant de choses! C'était le point de non retour... Qu'est-ce qui allait se passer maintenant? S'ils trainaient le clan au tribunal, allaient-ils gagner? Était-ce la solution? Peut-être... peut-être, finalement, Nekko devrait mener les Uchiwa... Cette idée, étrangement, ne la répugnait plus. C'était peut-être la solution. Tout cela était si mêlant! Elle poussa un gémissement désespéré et enfoui son visage entre ses mains ensanglantées.

L’astre à la délectable opacité diaprée, bariolant sur les absconses et chimériques créatures d’une laiteuse fraîcheur, malgré l’état physique des principaux acteurs. L’Insolente Astrée paraissait comme l’épicurien dépassait par tous ces évènements. Peur ? Bien sur qu’elle avait peur, et bien sur que lui aussi, comment cela pourrait en être autrement. Cela impliquer tant de chose, Le jeune Dany avait envie de tout abandonner, de tous laisser a leur libre cours, de ne plus intervenir dans quoi que ce soit, lui qui rêvait de vivre paisiblement loin de tous …
Il marcha en direction de sa compagne qui venait de vaincre son vis-à-vis, il était tait fier même s’il n’avait pas eu le temps de q’inquiéter pour elle. Lui prenant ses douces mains ensanglantées par le combat, il la serra contre lui quelques instants.

- Moi aussi Tsukimi … La folie de Kangen ne semble pas avoir de limite …

Il se détacha d’elle dans un effort surhumain, s’approchant a présent d’Iritsuya qui semblait évanouie mais néanmoins gravement blessée. Rapidement il la dévêtit pour panser ses plaies afin qu’elle ne succombe pas durant le retour a Konoha. Déchirant plusieurs morceaux de tissus provenant de son beau kimono a présent bien moins flamboyant, Nekko s’occupa de son adversaire passé. Il lui lança un dernier regard où perçaient une mélancolie et un chagrin perceptibles bien qu’il retire de cette situation une indicible jouissance. C’est ainsi que le galantin se retourna, montrant son dosa la Voluptueuse Astrée, marchant délibérément d’une allure lente et l’échine courbée en posture de l’élève prise en faute par son maître… Il s’apprêtait a lui révéler certaine chose a se confier a elle, chose rarissime chez le jeune homme qui avait apprit avec le temps a résoudre lui même ses problème et ne jamais faire par de ses sentiments ou du moins ses faiblesses, encore une capacité provenant de l’enseignement de Kangen.

- Je pense que le dernier groupe ne prendra pas le risque d’attaquer de nouveau … Tsukimi … Je … Il est donc impossible de pouvoir profiter d’un peu de répit !… qu’avons nous fait de si impardonnable … au fond je connais la réponse …

Il prit une pause se préparant a lui révéler ce que lui même n’arrivait pas a concevoir, cela l’effrayait même.

- Sakki Uchiwa est a ma recherche … Ce que je te demande Tsukimi, c’est de toujours croire en moi. Cela va sûrement être difficile et je n’ai certainement pas le droit de te demander pareille chose, mais je t’aime et souviens toi que tu m’as sauvé du néant et que je ne replongerais plus… ton aide me sera précieuse a un moment donné j’espère que tu seras présente …

Il prit le corps inerte de la jeune Iritsuya, la positionna sur ses épaules avant d’ajouter.

- Maintenant rentrons, cette attaque n’a rien d’officielle, au village nous serons en sécurité …

A présent, il devait s’entretenir avec Kyuusei et bien d’autre personne. Lentement les deux tourtereaux marchaient dans le silence de la forêt. Le cadeau du jeune Uchiwa toujours présent dans sa poche, quelle soirée désastreuse, pour couronner le tous il s’agissait de l’anniversaire de sa chère et tendre. Il s’en voulait de lui offrir pareille vie, pour lui elle luttait contre absolument tous le monde, quel égoïsme …

Le bref contact des mains de Nekko sur les siennes la rassura en même temps qu’il l’inquiéta. Si elle était au bord du désespoir, lui semblait résigner. Et la résignation n’était jamais une bonne chose.

Elle croisa son regard sombre, qu’elle pouvait à peine percevoir dans la noirceur environnante. La pluie tombait toujours et, les cheveux ainsi plaqués sur son crâne et les cils lourds de gouttelettes scintillantes, elle avait l’air d’un triste animal au bord de la panique. Mais aussi rapidement qu’il était venu à elle, l’homme se détourna et s’occupa de la blessée. L’odeur du sang envahissait tout, pour Tsukimi, et rendait difficilement perceptible le reste de l’univers qui l’entourait. Elle fixa ses mains rougies par le sang de ses semblables, dépliant et repliant lentement ses doigts pour observer le liquide qui coulait entre ses articulations. Tsukiyo surgit, sentant l’angoisse que lui inspirait cet acte, et se mit à lécher avec application une de ses mains, faisant disparaître toutes traces du combat. Loin d’être dégouttée, elle le laissa faire, soulagé. Si ça n’aurait été du sang humain, elle l’aurait aidé, étrangement… Elle leva ses yeux sombres vers Nekko avec un sourire figé, se disant qu’il ne comprendrait guère un tel acte…

Lorsqu’il se dirigea vers elle, elle ne fut plus qu’inquiétude et hésitation. Le regard de son Aimé ne lui disait rien qui vaille, et elle se surprit à courber l’échine, rentrer sa tête dans ses épaules comme si elle s’attendait à un acte terrible. Pourtant, il ne fit que parler. Mais ses paroles étaient d’autant plus horribles pour Tsukimi, qui aurait préférée les coups. Mais que pouvait-elle bien dire? Qu’avait-elle à dire? Il ne l’écoutait pas… Nekko voulait dire chat, et il tenait bien son nom, avec son orgueil, sa splendeur toujours indépendante et l’arrogance qui ne l’avait jamais quitté tout à fait. Elle baissa la tête, soudainement triste. Ces mots, qu’il consentait à dire sans révéler tout à fait ses pensées, l’inquiétait au plus au point. Allait-il affronter cet homme? Elle espérait que non… Non, elle ne le voulait pas! Contre un pareil ennemi, il ne pouvait que mourir… Sa gorge se noua à cette pensée, et elle se contenta de fixer sa blessure qui saignait toujours malgré ses faibles soins. Elle manquerait bientôt de sang, en fait, mais ce détail ne l’importait peu. La jeune femme de maintenant 20 ans avait oublié son anniversaire, oublié les autres. Elle l’avait peut-être sauvé du néant, mais savait-il à quel point elle s’était donné d’elle-même dans cette aventure? Maintenant… elle ne savait pas si elle était plus faible au plus forte, mais sentait que la solitude serait le plus horrible tourment qu’on pourrait lui infliger. Il l’aimait… Ces simples paroles étaient aussi rassurante que le serait un soleil en une nuit de guère, mais une conscience vicieuse lui soufflait « Autant qu’Amaterasu? ». Mais elle ne dit rien de tout cela. Elle n’en avait pas le droit. Un petit sourire tremblant orna son délicat visage, qu’elle releva pour fixer sans le voir l’homme qu’elle aimait.

- Je… je croirai toujours en toi… J’espère que… tu ne feras pas de bêtises et que tu feras attention à toi…

Bien sur qu’elle l’aiderait. De discrètes larmes se mirent à couler, invisible parmi la pluie. Elle l’avait toujours aidé et l’aiderait toujours. Même si elle doutait lui être ne serait-ce qu’un peu utile. Elle était si faible, si… humaine. Voulait-il se mesurer aux hommes les plus puissants de ce monde? Tsukimi savait qu’il n’hésiterait pas.

Faible, elle se redressa, aidée par Tsukiyo qui s’appuyait fortement sur un de ses côtés. Sa présence l’aidait à être plus forte. Hésitante, elle glissa sa main, petite et courte, dans celle de son bien-aimé. Elle gardait le regard fixé sur le sol, effrayé à l’idée de devoir supporter le sien. Ses jambes se mirent en marche automatiquement, mais elle eut bientôt besoin de son aide pour marcher. Si le sang avait cessé de blessé, elle se sentait incroyablement fatiguée.

- Nekko… dit-elle après un moment d’intense réflexion. Je crois que… peut-être tu devrais aider ton clan… Peut-être en… le menant.

Elle baissa aussitôt la tête, tremblante. Oui, peut-être… Peut-être que, si cela arrivait, qu’aucun Uchiwa n’accepterait de tuer un de ses semblables de leur plein gré. Peut-être.

Au centre de la vallée séparant les muraille de Konoha de la forêt luxuriant qui embellissait le paysage déjà sublime du pays du feux, reposait un péristyle de pierre blanche, tel un navire échoué sur une mer d’herbe vivace d’un agréable vert tendre. Couvertes d’un lierre odoriférant, trois colonne de pierre y pointait encore leur fierté vers le ciel orageux. Au pied de ces colonnes deux être marchaient avec résignation, la lenteur de leur pas, ne faisait qu’illustrer la gravité de la situation.
Grand élancé, le jeune homme avait le visage grave, fermé et convaincu. Etincelante de clairvoyance, les yeux couleur émeraude de la jeune femme suivait avec tristesse la silhouette de l’Uchiwa. Et même si ses mots parvenait a soulager le cœur du jeune, même si ses paroles et son amour l’encourageaient a aller de l’avant, elle devait bien se douter qu’un rôle important lui serait attribuer. Etait ce le prix a payer pour partager la vie du galantin ? peut être bien au final.
Mener le clan Uchiwa ? C’était certain pour lui, son arrogance et sa confiance en sois lui permettait de n’avoir aucun doute la dessus, mais ces même attributs l’avait convaincus que c’est bien parce qu’il pensait une telle chose qu’il ne devait mener ce clan. Sage décision mûrement réfléchit, il avait une toute autre idée en tête et s’empressa de la révéler a la principal concerné.

- Aider mon clan ? Oui je souhaite le faire … Le mener au combat ? Pourquoi pas, mais ce serait contre ma nature. J’ai peut être a carrure d’un leader, mais je n’en ai pas la mentalité, le passé m’en a convaincu. Un leader ne doit pas simplement être puissant bien au contraire. Guider est un art bien particulier que peu de personne possède. Non ce n’est vraiment pas dans ma nature de mener un clan j’en suis a présent persuadé …

Tel un félin, le jeune Uchiwa accordait bien plus d’importance a sa propre personne, son coté individualiste n’était donc pas compatible avec ses projets de départ. Le jeune Uchiwa s’était tu. Traversant a présent une étendue de fleurs bombées, une symphonie de bleu, de pourpre, de jaune et de blanc. Des fleurs qui en cette heure fraîche du soir restaient fermées. Le champs de fleurs se mit alors a onduler devant le passage des deux individus et de la blessée, sans tenir compte des directives du vent moqueur. Plusieurs rayons de lune parvint a percer la masse nuageuse pour éclairer les acteur de cette scène émouvante et intense, la couleur des fleurs se reflétèrent sur le kimonos luisant et déchiré du jeune Nekko, ajoutant une touche de magnificence féline a cette homme qui n’en avait nul besoin. Mais le jeune Epicurien n’en avait pas finit avec sa compagne.

- J’ai trouvé qui pourrait remplacer Kangen… Je pense que tu serais parfaite dans ce rôle, avec un peu d’entraînement et plus d’informations.

Il s’attendait a une réaction vive, étonnée, voir même effarée de la jeune femme suite a cette confidence, cette déclaration. Rien de plus normal, mais Tsukimi possédait toute les qualités requise pour ce rôle. Et plus le jeune galantin y pensait plus cette idée lui paraissait merveilleuse et évidente. Qui d’autre pour ce rôle. Restait plus qu’a la convaincre a présent, une chose bien moins facile cela paraissait évident.

- QUOOI??!!

Tsukimi eut à peine le temps de pousser cette exclamation effarée qu'elle trébucha sur une saillie rocheuse. Son cri se mua en un gémissement de douleur lorsqu'elle s'étala au sol, genoux et coudes en premier. Elle reste un moment ainsi, à quatre pattes, n'écoutant plus Nekko. Un discret tremblement agitait ses membres, et, si on aurait pu voir son visage, ça aurait été pour surprendre une expression effrayée, d'incompréhension, d'effarement. Lentement, ses bras cédèrent et elle se recroquevilla au sol, en proie à de violentes émotions. Puis, soudainement, un mot s'étira dans la nuit, émergeant du bruissement de l'herbe caressé par la brise nocturne et du doux cliquetis de la bruine tombante.

- Non...

Elle s'assit brusquement, et tarda un regard presque fou sur l'homme qu'elle aimait. Ses lèvres tremblaient comme si elle allait se mettre à pleurer, et la stupéfaction et le refus semblait maître sur toutes les sentiments qui s'agitaient en elle.

- Que... comment peux-tu penser ça? murmura-t-elle d'une voix brisée, accompagné par un grognement réprobateur de Tsukiyo. Comment... peux tu penser que j'ai l'étoffe d'être un chef, Nekko? Je... techniquement, je n'ai accès qu'à cette possibilité seulement parce que mon géniteur, qui... qui m'a abandonné d'ailleurs, est un Uchiwa! Du clan Maudit qui plus est! Je ne peux pas! Jamais... jamais ton clan ne voudrait de moi! Je suis... une Inuzuka...

L'Inuzuka se leva en titubant, étourdie. Elle qui était si peu sûre d'elle, si angoissée à tout, la brusque proposition du Junnin l'avait fait atteindre le paroxysme de sa panique. Elle faisait presque pitoyable à voir, en fait. Elle n'avait guère du charisme inné de son compagnon, qui le faisait paraître digne peu importe la situation. L'eau la rendait douce et vulnérable comme un chaton pris sous la pluie, son kimono déchiré lui donnait l'air d'une veuve sur les limites de la folie, son visage désespéré n'attirait non pas la fidélité ou l'admiration, mais bien la pitié ou la commisération. Elle agrippa spasmodique ment l'ourlet du kimono de l'homme pour l'approcher d'elle, comme si le fait qu'elle ait toute son attention allait lui garantir son écoute et qu'il allait changer d'avis.

- Nekko... Si tu n'as pas la mentalité comment... comment peux-tu croire que le l'aurais? Voyons! Guider... j'ai peine à mener à propre vie, à survivre à mes propres problèmes et... et tu crois que je peux supporter celui d'un clan tout entier? Un clan que je connais à peine, car mon cœur est chez les Inuzuka! Je... Je ne peux guider ton clan! Je n'ai pas l'étoffe ou les qualité de... C'est une idée insensée et illogique!

La dernière phrase avait surgit en un puissant cri, désespéré et apeuré. Oui, elle avait peur, car elle savait que son bien-aimé ne changerait pas d'avis. Peur de ce que tout cela représentait, peur d'elle-même, peur de lui. Elle ne se voyait pas du tout comme chef de clan, c'était impossible, et était sûr que personne ne la verrait jamais ainsi. Mais elle savait que lui ne lâcherait pas bride. Et dans son regard brillant de larme, elle l'implorait vainement de changer d'avis, d'oublier cette idée insensées qui n'aboutirait pas, qui n'apporterait que désastres et malheurs.

HJ: désolé pas très inspiré.

Le jeune galantin ne pensait pas que la nouvelle allait choquer la jeune femme a ce point. Mais encore plus bizarrement la réaction de la jeune Inuzuka irrita avec insistance le jeune Uchiwa. La proposition qu’il venait d’énoncer devait être un privilège, a prendre avec une certaine crainte ou appréhension mais surtout avec beaucoup de fierté. Mais malgré cela, la jeune femme prit très mal la nouvelle, elle ne semblait pas se rendre compte que recevoir simplement une telle proposition voulait dire beaucoup de chose. Les pupilles du jeune garçon s’illuminèrent de colère. Bizarrement irrité, haineux, son esprit ne semblait plus lui appartenir lorsqu’il déclara de cette voie.

- Insignifiante si insignifiante …

Siffla-t-il d’une voie inhumaine avec emphase tout en injuriant les inexistantes qualités reconnues aux Inuzuka dans son propre esprit.

*Insignifiante Kunoichi ! comment oses tu réagir de la sorte, L‘idiotie serait donc t-elle le leitmotiv du clan Inuzuka …*

Que lui arrivait il ? Pourquoi la colère affluait elle a ce point dans son esprit, inondant ses veine. Il tenta de se clamer en se détournant de la source de son comportement haineux. Le visage crispé et assassin, Nekko ne voulait bien entendu pas le laisser apparaître devant les quelques rayons lunaires perçant les sombres nuages devenant de plus en plus fins.

- Tu ne comprends donc pas l’honneur que je te fais en te proposant pareil ascension ? Déclarant également que pour moi tu es la seule capable d’une telle prouesse ? …

La colère affluait de nouveau, mais le galantin oublié parvint cette fois a la contenir et il déclara après un soupir exaspéré.

- Inutile de répondre… L’entraînement de Sokka te permettra de rivaliser avec les meilleurs, autant mentalement que physiquement. Il te suffira simplement de t’imposer, c’est ce que j’attends de toi. Mais tu n’as pas l’air de t’en rendre compte, une fois que tu te seras imposer, tous le clan te supportera. Concernant toute la mentalité des Uchiwa, je me chargerais de ton enseignement … Crois en toi.

Il avait eu du mal a choisir les mots juste dans son discours, tous simplement parce que la colère l’aveuglait toujours, bizarrement. Finalement il finit par lui faire face, le visage grave, il lui tendit la main pour l’aider a se relever, une main nonchalante, dont le geste n’était en aucun cas douceur aimante.

CLAC!

Un moment après, la joue rougie de l'homme commença à l'élancer. La main, encore levée, avait frappé avec toute la force possible pour Tsukimi, bien que ce soit son bras blessé et qu'elle n'était guère en position favorable pour asséner une gifle. Mais elle l'avait bel et bien giflé, accompagné d'un jappement agressif de son compagnon à quatre pattes.

Elle reste un moment à le fixer, ainsi, aussi déboussolé qu'il pouvait l'être. Lorsqu'il avait commencé son discours, vibrant de haine et de mépris, elle avait d'abord été stupéfaite, puis inquiète. Était-ce vraiment Nekko qui parlait ainsi? Il était imprévisible, mais jamais il n'avait été aussi... dédaigneux. Puis la colère et le désespoir avait surgit, en même temps que ses doigts frappaient violemment sa joue gauche. Les larmes coulèrent de nouveau, autant de rage que de tristesse.

Elle se releva d'un bond, puis chancela à cause de sa faiblesse. Le sang avait recommencé à couler à flot, et, alors qu'elle fixait l'Uchiwa, sa vision se troublât quelque peu. Elle faiblissait trop. 3 secondes à peine étaient passées depuis sa gifle.

- Je... je ne suis pas une simple... marionnette qui attend tes faveurs pour vivre, siffla-t-elle d'une voix étranglée. Si... je ne verrai jamais le fait d'être chef d'un clan comme un honneur ou un avantage personnel, c'est une responsabilité, Nekko...sama!

Elle l'avait appelé par ce nom avec ironie, sans y penser, tant elle se sentait blessé par ses paroles et son regard. Nekko... N'était-il donc qu'arrogance, pensait-il qu'elle serait honorée que lui, oh monsieur sublime Uchiwa à l'esprit tourmenté, lui propose une telle alternative? Pour qui se prenait-il, pour vouloir la convaincre ainsi. La trouvait-il si pitoyable, et se trouvait-il si supérieur pour parler ainsi? Ce n'était pas l'homme qu'elle aimait et qu'il disait l'aimer...

La colère et la déception étaient maître chez Tsukimi et elle se détourna. Des larmes brulantes coulèrent sur les joues de la si sensible kunoichi. Elle aurait voulu partir en courant. Mais lorsqu'elle tenta de le faire, la faiblesse la reprit et elle trébucha, tombant à quatre pattes sur le sol humide et boueux. Sa robe s'était déchirée à de nombreuses places, et une grande fente, dans le dos, faisait honneur à ses horribles cicatrices et tatouages de Jinchuriki...

( Maaaaais non c'est parfais^^ C'est pas la longueur, qui compte Wink

. J'ai fais aussi court, et avec inspiration donc...)

Ce fut un souffle blasé par la gifle de l’Eole qui s’extirpa douloureusement d’entre les lèvres ensanglanté du jeune éperdu, pour recracher une giclée de salive rougeâtre de sang. Stupéfait par une telle réaction de la jeune femme, sa tête commença de nouveau a résonner, était ce de nouveau Sakki, ou cette autre entité, ou encore, simplement lui ?…

- Vile déesse, regarde là jouer avec les mots mon jeune garçon, regarde là se jouer de toi…

La voie attisait de nouveau sa colère et sa rancœur, Les mots avaient du mal a venir d’eux même et Nekko doutait sincèrement du sens qu’ils pourraient avoir une fois sortis de sa bouche.

- « Faveurs » Je ne t’oblige en rien ma pauvre, « marionnette » Si c’est ainsi que tu te vois a travers moi, alors refuse et laissons ce cher Kangen s’amusait avec nos vies, avec leurs vies…

Déclara t-il en montrant le corps inerte de la jeune femme qui quelques minutes auparavant les avait attaqué. Peut être avait il touché un point faible peut être pas, il n’en avait aucun idée, mais ce qui était certain c’est qu’il avait honte de lui parlait de la sorte, au fond elle n’avait pas tort il choisissait pour elle, avec cette immonde arrogance qui transpirait a chacune de ses paroles, cette arrogance empoisonnant son esprit et ses propos.
Comment tous cela avait tourné ainsi, la fatigue, la frustration, la peur et la soudaine irritation du jeune garçon devant la réaction de sa compagne. Etrange réaction qui l’avait soudainement envahit pour ne plus le quitter, son esprit savourait étrangement cette affrontement mais son cœur, lui, en souffrait énormément. Prit d’une soudain lucidité amoureuse et répentatrice, il préféra prendre la fuite dans cette affrontement verbale.

- Ma proposition était sincère mais je ne m’attendais pas a pareil réticence. Arrêtons nous là.

Il lui tourna a nouveau le dos. Rien n’était moins sur quant a sa réaction face a la fuite du jeune homme, allait elle lui sauter dessus laissant sa colère prendre le dessus, ou allait elle lui vociférer dessus, ou simplement le suivre en silence. Quoi qu’il en soit son esprit résonna de nouveau face a la réaction du cœur.

- Pourquoi fuis tu ainsi mon garçon, te séparer d’elle serais bien plus judicieux, la comparaison est d’autant plus impensable entre elle et …

A ces paroles Nekko secoua violemment la tête pour éteindre cette sombres voie sombre.

Le cœur de Tsukimi battait à tout rompre alors que les paroles de l'homme glissaient lentement sur elle, l'enveloppant comme une carapace qui la démangeait corps et âme. L'herbe était humide sous ses mains et son front, et ses émotions s'enchaînaient, unes à la suite de l'autre comme une violente tempête. Elle ne savait comment réagir, ne savait que faire. Que lui arrivait-il donc, pour être si... si... mesquin! Si égoïste, si manipulateur! Cela ne pouvait être Nekko... pourtant, il avait la même odeur, et elle reconnaissait malheureusement ce regard pour l'avoir déjà croisé auparavant.

- Que...

Sa voix s'étrangla encore, et elle finit par se lever, lentement. Sa vision se troublait, elle chancelait; elle ne pourrait tenir bien longtemps. Mais, comble de l'insulte, il s'était détourné d'elle. Comment osait-il la traiter ainsi! Pourquoi faisait-il cela? Jamais un loup ne se détournait d'un autre, exhibant ainsi sa vulnérabilité. La colère commença à enfler lentement en l'Inuzuka. Loin de la froide déception de il y a quelques minutes, c'était maintenant la rage de l'offensée qui tonnait en son sein. Il y avait une limite à ne pas dépasser chez elle, et il l'avait atteint! Il avait touché profondément son orgueil, et il allait payer! Tsukiyo se ratatina dans son coin, apeuré.

Elle bondit sur Nekko comme une furie, avec un feulement sourd. Mais sa blessure était toujours grave, et les coups de poings, furieux et désespérés, qu'elle asséna dans le dos de son bien-aimé n'étaient guère plus que la rage d'une femme en colère. Des larmes de fureurs coulaient de nouveau sur ses joues. Ils tombèrent tout les deux au sol. Instinctivement, c'était un combat physique qui s'engagea, chacun tentant de prendre le dessus sur l'autre. Tsukimi poussait, grognait, et tentait meme de le griffer alors qu'ils roulaient sur le sol.

- Comment... oses-tu! gronda-t-elle, essoufflée et la vision troublé par sa faiblesse et ses larmes. Ses yeux brillaient anormalement, pâles, et se reflétaient comme la pupilles des animaux se reflète dans le noir... Pour qui te prend tu, Nekko Uchiwa! Comment oses-tu me manipuler, me traiter ainsi! Je vais t'apprendre à... à me prendre ainsi, sale manipulateur! Tu n'est pas toi-même, et tu es encore plus lâche que moi de ne pas vouloir prendre tes responsabilité! C'est... c'est cette lâcheté qui t'avais poussé à déserter, et la voilà encore alors que tu refuse de voir la vérité en face!

Elle était bel et bien furieuse, maintenant, et ses venimeuses paroles étaient aussi vaines mais braves que les faibles coups qu'elle tentait de lui donner. Ses paroles dépassaient ses pensées, mais la rage était trop forte pour qu'elle se donne raison.

( RHOOOO j'avais finis mon post à midi, mais j'ai du aller travailler et mon internet a bugué... Désolé du retard!)

-Que … ?

Malgré ses pressentiments, le jeune Uchiwa ne s’était pas attendu a pareille engouement, ou plutôt pareil rage a son égard, plus précisément il ne s’attendait pas a ce que la jeune femme exprime ses sentiments avec tant de … conviction.
Un concentré de haine, de colère de tristesse, de nerfs et de griffes le percuta au flanc, le faisant ainsi trébuchait sur l’herbe abondante et glissante grâce a l’orage.
Nekko chuta dans l’herbe, lourdement alors que Tsukimi s’accrochait a lui le rouant sans cesse de coups. Il parvint a brandir son bras devant lui en guise de protection alors que tous deux roulait sans fin. Finalement Nekko parvint a se dégager de l’étreinte haineuse de la jeune femme, les paroles qu’elle venait de prononcé l’avait rendu fous de rage. Qui était elle pour lui parlait ainsi, qui était elle pour lui dire ses quatre vérités en face, qui était elle donc pour juger ses actes, avait elle vécu ne serait ce qu’un dixième des souffrances qu’il avait dut endurer sans montrer le moindre signe de faiblesse, de tristesse ou de colère. Avec violence Il se jeta sur elle l’immobilisant sur le sol, des larmes de rage ruisselait sur son visage et avec force il vociféra.

- NE PARLES PAS DE CE QUE TU NE CONNAIS PAS !!! De quelle responsabilité parles tu ?! Je ne dois rien a personne tu entends ! Personne !! C’est bien facile de juger pour toi tu as ce qu’il y a de plus beau sur terre cette chaleur qui règne chez toi, solidarité de vie la ou chez moi ça ne vaux rien ! Et de quelle vérité parles tu encore ! la seul vérité c’est que j’ai toujours été seul, qui ne m’a pas encore tourné le dos ?! Je m’apitoies sur mon sort, c’est sûrement vrai mais qui aurait la force de ce relever après tous ce que j’ai vécu ! Pour qui je me prend ? Mais pour qui me prenez vous, vous ! A me parler sans cesse de destin, de devoir, de Responsabilité, de sacrifice, vous vous trompez tous, TOUS !

Il se releva bouillonnant tremblant de tous ses membres. Une voie dans sa tête plaisantait face a cette haine, et elle cria de nouveau.

- Ô louangeur Félin, que ces impies goûtent de ta rage !

Ses traits du visage était devenus plus fin tel ceux des félins, laissant échapper toute sa colère il hurla de nouveau …

- Je n’ai pas choisit de vivre comme cela !

…Avant de s’écrouler. La respiration saccadée comme jamais, transpirant a grosse gouttes. Il semblait se clamer lentement. Il venait de laisser entrevoir tous son mal-être qui lui faisait perdre la raison.

Hj: c'est pas bien grave Wink

Effrayé mais paniquée comme un animal pris au piège, elle s'était débattu avec brio contre Nekko. Mais sa propre faiblesse était trop grande, et la rage qui l'animait vint sans mal à bout de la jeune Chunnin. Elle fut plaqué avec rudesse sur le sol, la force du coup lui vidant l'air de ses poumons un court instant. Elle qui avait le dessus lorsque sa propre colère débordait d'elle comme une marée, le voilà qui hurlait à son tour. Elle fut un moment captivée, étourdie, par le sang qui coulair des fines griffures qu'elle lui avait occasionnées pendant leur combat. Ses traits étaient déformés jusqu'à le rendre méconnaissable, et ses paroles résonnaient dans sa tête.

Mais elle ne plia pas. Pourquoi? Ell avait toujours plié, c'était toujours excusé... Mais la vue de cet homme qu'elle avait tant aidé, tant aimé, et qui continuait à être aveugle au bonheur qui l'entourait l'exasérait et la décevait. Qu'avait-il donc besoin de plus.

Pour une fois, la pression de son corps contre le sien ne lui apportait pas de doux frissons, mais un inense malaise et inconfort. Enfin, il la libéra de son étreinte après avoir déversé toute sa rage sur elle, la laissant pantelante et éssouflée. Elle l'entendit hurlre une dernière chose, et de s'écrouler sur le sol. Était-ce une feinte ou simplement une autre mise en scène théatrale? Une vague de pitié l'envahie et la porte à l'aider. Puis une autre conscience vint la secouer comme un pruneau.

"Cesse", gronda à contre-coeur Gobi, se mêlant enfin de l'histoire." Tu ne dois pas plier encore".

"Pourquoi de mêles-tu de ça?" gémit mentalement la jeune femme, prise entre chien et loup.

"Pour t'empêcher de faire une bétise, faible hôte".

Une vague de puissance et d'assurance se déversa alors entre elle, lui arrachant un hoquet de surprise. Elle sentit toute la maîtrise du Bijuu l'envelloper et la forcer à prendre le dessus. La puissance s'y mêla évidemment, l'empêchant de le craindre ou de craindre quiconque.

- Nekko! tonna-t-elle d'une voix qui n'était plus tout à fait la sienne.

Il put alors sentir une intense chaleur émaner d'elle. S'il se tournait vers elle, il aurait pu la voir, à quelque pas de lui, debout dans toute samajesté. Sa robe déchirée volait au souffle d'un vent invisible, et ses yeux étincellaient de colère. Un chakra immaculé pulsait et tourbillonait autour d'elle comme un souffle de vie. Sa puissance était aussi perceptible que sa déception et sa force.

- J'en ai assez de te voir te plaindre, dit-elle, alors que ce n'était pas tout à fait elle. J'ai tout fait pur t'aider, et tu n'as même pas idée des sacrifices que j'ai fais pour toi. Et tu continue encore à te plaindre! Tu n'est pas seul à souffrir, Nekko, mais tu ne fait que t'apitoyer et te persuader que personne n'est pire que toi! Vois la réalité en face! Tu as tout ce qu'il faut pour être heureux. Je ne t'ai jamais rien demandé, et tu ne me dois rien... car tu me suffisait à me rendre heureuse. Mais si cela ne te satisfais pas... Je m'en vais. Reviens lorsque tu seras débarassés de tes fantôme, de ton fantôme, et que tu sauras ce qui comte vraiment.

Après une dernière pulsion de chakra, elle lui tourna le dos. Sa robe bourgogne, vestige d'un kimono majestueux, laissant entrevoir son dos torturé et tatoué. Elle fis quelque pas, puis s'immobilisa, levant une main tremblante alors que son Bijuu, satisfait, la laissait de nouveaux à elle-même.

- Moi, je ne t'ai jamais tourné le dos... Mais ce n'est pas assez pour toi, je sais. Désolé de ne pas être aussi merveilleusement unique qu'Amaterasu...

Tsukiyo bondit d'un buisson d'où il s'était caché comme une furie et vint la rejoindre alors qu'elle reprenait sa marche, le laissant croupir là avec d'intense réflexions.

La déferlante de colère du jeune Uchiwa n’eu pas vraiment les effets escomptés. Mais qu’attendait il finalement, lui même n’en savais strictement rien. La jeune Inuzuka quant a elle fit la même chose que son compagnon, poussé par une force « extérieure » la poussant a dire ce qu’elle pensait réellement sans prendre de gants. Une prouesse pour la jeune femme que n’avait pas hésiter a réaliser le jeune Uchiwa quelques secondes auparavant. Les paroles cisaillèrent son cœur meurtrit, mais ses paroles était aussi vrais que le siennes, alors qui avait raison, sans doute les deux et aucun a la fois. La tristesse l’envahit comme jamais elle ne l’avait fait, plongeant son regard dans l’obscurité, une voie nouvelle vint alors retentire dans son esprit.

- Petit chat sèche tes larmes, t’es tellement laid quand tu pleures, ça sonne faux t’es un dur t’as pas de cœur … C’est vraiment ça que tu veux entendre ? Tu t’apprêtes a l’abandonner, tous comme Amaterasu … C’est pour cela que je suis ici.

Encore sa folie ? Peut être bien ou simplement un subterfuge pour expliquer son comportement. La voie était douce et clair, un mélange de la fougue d’Ama-chan et de la gentillesse de Tsukimi. Bientôt il la verrais dans une vision, il le savait, bientôt il aurait un guide dans sa quête de sois même. Mais il n’en ressortirais que meilleur. Le jeune Uchiwa n’avait tous de même pas bougé d’un pouce, laissant les paroles de sa compagne l’agresser sans réagir. Malgré toutes la violence des propos, les mots qui le firent chavirer étaient les derniers.
Oh ! douce voie aussi violente que des hurlements de démons, Oh douce Kunoichi aussi redoutable qu’une meute de loups affamés. Se levant avec difficulté après pareil choc le jeune dandy maintenant décomposé fit face a sa compagne, cette même compagne qui a présent lui tourné le dos le laissant seul dans ses propres ténèbres. Comprenant soudain que leurs destins allaient finalement se séparer en cette nuit qui s’annonçait si douce, datant un événement si important pour la jeune fille. Mais peut être que ces deux destins se séparaient pour mieux s’enlacer, ou peut être était ce la fin d’une histoire.

- Je doute que la paix s’attache un jour a mes pas, mais je reviendrais … Pour l’instant accorde moi une dernière faveur, fait croire que l’attaque de Kangen est une réussite.

Voilà s’en était finit, le jeune garçon ramassa le corps inerte de la jeune femme, qui l’avait agressée, se dirigeant a présent vers le village. L’heure tardive lui permettrait de ne pas se faire repérer par qui que ce soit, il déposerait la jeune femme blessée aux portes de l’hôpital avant de retourner chez lui, ou il se reposerait, pour finalement partir de nouveau.
Sa destination ? inutile il le saurait le moment venu. Revoir Tsukimi avant son départ ? il y réfléchissait déjà. La nuit risquait d’être d’une longueur mortelle.

Hi no Kuni

Konoha no Mori

Hi no Kuni

Konoha no Mori

Hi no Kuni

Konoha no Mori