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Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Keitaro Onoki
Juunin

Keitaro Onoki

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MessageSujet: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeMer 11 Juin - 23:52

- Et rampe le vers de terre, passant de la boue idéale à la sublime atmosphère. Et crapahute sur la montagne le papillon étoilé, qui sans sourire continue son ascension vers un terrible nuage de sinistres violences célestes. Dans cette cacophonie de géniale virtuosité, je lance un riant appel à l’éclat de l’aube qui ne me répond qu’à travers ses rayons vertueux. Quant à la lune, ne dévore-t-elle pas ma silhouette écarlate et sans contours ? être sans ombre et caricature d’être humain, je flotte au milieu de…de mes inepties verbales ?

Le pseudo poète fut frappé par cette pensée qui remettait toute sa logique. Pensée éphémère rapidement engloutie par le flux spirituel du jeune homme.

- Et vint la femme, trainant derrière elle sa chevelure nacrée de la rosée attendrissante du divin astre lunaire. Et bondit le silence, qui recouvre esprits et miroirs de son linceul halluciné. Cesse donc ma fantasmagorie d’un infernal univers où les hommes sont objets de leurs propres désirs…

Il s’interrompit une nouvelle fois, se prenant la tête entre les mains. Il était adossée contre un arbre, non loin du village caché de la brume. Il avait traversé la frontière entre le pays du Feu et de l’Eau sans vraiment s’en rendre compte, marchant, ses illusions le menant ici et là. Pour lui, les autres n’existaient pas, il les rencontraient sans les voir, leur parlaient sans les entendre. Il était lui-même.

- Et pourtant j’ai mal…j’ai mal de la fraicheur du soir et de la vigueur du matin. Je crois que seule la mort représente encore quelque attrait à mes yeux…

Il entendit un craquement au dessus de lui, et leva vers le visage vers le bruit.


Dernière édition par Keitaro Onoki le Sam 14 Juin - 16:32, édité 1 fois
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Yû Yuyu
Chuunin

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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeJeu 12 Juin - 20:32

Alors que le vent atteignait son plus haut degrés de souffle, et que les nuages se débattaient dans le ciel afin de déterminer qui serait le premier à assouvir le monde de son eau bénite, prise de l’atmosphère, qui elle-même l’a prise des immensités de l’océan qui puisent leurs sources des mers ainsi que des rivières prenant naissance de la purification du ciel. Un cycle éternel s’apprêtait à nouveau à être répété pour la énièmes fois depuis l’aube des temps. Sous le mouvement berçant des éponges de la voûte céleste, loin au-dessus des montagnes, sur les terres bordées d’eau, toutes aussi nuageuse que le ciel capricieux, des villageois s’occupaient à leurs petites affaires continuelles. Tous se mêlant dans la foule des gens habitués aux nombreuses péripéties de la météo, des ninjas se confondant avec les civils, des enfants, des adultes, des rire, des pleurs, la routine quotidienne. Oublions le centre ville et concentrons-nous sur les quelques arbres pas très nombreux mais tellement rapprochés, à l’Est, formant une minuscule forêt dense.
Un kunai, deux kunais, trois kunais puis le quatrième, au final une dizaine de kunais avaient été lancés. Chacun avait touché sa cible à l’exception d’un seul, toujours au même endroit, tenace, il ne voulait pas atteindre la cible blanche qu’elle avait placée là pour son entraînement quotidien. Aujourd’hui, elle abordait un thème particulier, après son échauffement, elle travaillerait son équilibre. Elle récupéra tout les kunais avant de les ranger dans son étui, outil indispensable au ninja. Elle scruta les environs et comme une flèche, courut aussi vite qu’elle le put en comptant à voix basse. Arrivée à un croisement d’arbres, elle stoppa sa course. 50 mètres pile en 9 seconde. Mmmh….Cela faisait plus de six mois qu’elle faisait toujours le même temps, cela était-il bien ou mauvais ? La vitesse des mouvements de ses jambes n’irait-elle pas plus haut ? Arrêtant toutes ces questions qui occupaient tout l’espace de ses pensées actuelles, Yû aperçut un arbre possédant la parfaite hauteur, ni trop large, ni trop fin, ni trop bas, ni trop haut. Yûki y grimpa sans peine même si à un moment, une substance verte vint lui chatouiller les paumes. Retirant rapidement sa main au contact de la bouillie couleur olive, pour ensuite monter sur une branche assez solide. Désormais, il lui était possible de tout voir aux alentours. S’oxygénant de l’air écologique laissé par le bois plus ou moins ancien, la jeune fille pouvait commencer.
L’objectif était de pouvoir resté pendant toute la journée sur la branche, à l’extrémité, le plus loin possible du tronc. Le bout de la branche avait la largeur de son pied, c’était parfait pour un exercice d’équilibre. Alors, debout, face au ciel grisâtre, la jeune fille resterait plus de deux heures dans cette position. On aurait facilement pu croire qu’elle méditait si elle n’était pas debout car elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Mais au bout d’un moment, après deux heures, elle ressentit un fourmillement au niveau des muscles de ses mollets, ils commençaient à s’engourdir. Et puis le ciel n’annonçait pas vraiment de bonnes conditions, toujours aussi malheureux, content de toujours prendre la place du soleil radieux. Elle s’efforça tout de même à rester dans cette position.
Ce fut une voix qui vint troubler son extrême concentration. Sous son propre arbre, sous sa branche, se trouvait un jeune homme. Il parlait….tout seul ? La Chuunin observa les alentours, personne en vue à part eux deux. Lui parlait-il ? Non, il parlait tout seul, Yû concentra son ouïe sur celui-ci, il…..disait n’importe quoi.


*Mmmh ? C’est qui celui là ? Tss !! Encore un perdu de la vie. Il est chiant !!! Mais qu’est qu’il raconte d’abord ? Raaah !!!! Il va me faire tomber, je vais le faire dégager moi !!!*


Se penchant, un craquement net se fit entendre, la branche menaçait de s’effondrer. En dessous, il y avait cet homme, plus que du dérangement, là il risquait de se prendre dans la tête et la branche et la jeune fille, désormais immobile, par peur de tomber sur celui-ci, si elle sautait, la branche ne résisterait pas et se déroberait, conséquences : elle ne réussirait pas son saut et se vautrerait sur le sol tandis que le vagabond se la prendrait en pleine tête. Si elle essayait de retourner vers le tronc, même conséquence. La seule solution serait alors de se laisser tomber sur le sol, mais voilà, seul le seul hic, c’était lui, au final, tout cela était de sa faute, sans lui, la branche n’aurait ne se serait pas dérobée.
Se regardant mutuellement, elle essayait de lui envoyer des signes afin qu’il bouge mais rien à faire, celui-ci ne comprenait pas ou bien ne voulait-il pas bouger. Alors, expression neutre, elle prit enfin la parole.


« Mmmh….J’aimerai bien descendre, pouvez-vous…..vous pousser ? »
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Keitaro Onoki
Juunin

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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeSam 14 Juin - 20:42

Les branches étaient agitées par un doux vent, les feuilles bruissaient à n’en plus finir et une mélodie sylvestre pesait sur le bois. L’on pouvait entendre, en prêtant l’oreille, des pépiements qui reposaient le corps et l’esprit. La mélodie de cette fantastique réunion de vie s’intensifia, jusqu’à devenir un harmonieux vacarme. Keitaro était sublimé par cette tendre atmosphère. Il en avait presque oublié ses paroles morbides et le craquement au dessus de sa tête. Seulement la voix d’une jeune fille brusqua son imagination et brisa son délire auditif :

« Mmmh….J’aimerai bien descendre, pouvez-vous…..vous pousser ? »

Le garçon leva alors les yeux et vit une fillette, blonde, le visage reflétant une étrange innocence. Keitaro fut absorbé par son regard chaleureux et tendre. Il eut l’impression de tomber amoureux de cette figure de pureté, alors il l’a contempla en oubliant tout autour de lui. Elle seule avait de l’importance et même si il n’avait pas compris ses mots, la douceur de son ton le renforça dans sa démente conviction d’être en présence d’un être aussi pur que lui. Pourtant, même si la jeune fille exercée sur lui un charme étrange, l’air autour d’elle vibrait d’une couleur malsaine, indéfinissable et imperceptible, qui tendait à rester cacher mais était qu’à demi voilé.
Il se leva alors, tentant de s’approcher un peu plus de cet astre paradoxale et commença à tendre les mains vers elle, comme pour essayer de l’attraper. Il ne bougea pas, comme elle lui avait demandé, il resta là, idiot sans nom et sans conviction, debout et les mains tournés vers une fille qui était à des mètres de sa position. Sans nul doute une scène affligeante pour un spectateur extérieur, et probablement aussi pour la fillette. Mais pas Keitaro, lui était dans son monde de couleurs gangrènes de logique impossible à saisir, aux aspects tourmentés et décalés, univers où il n’existe pas d’échappatoire.
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Yû Yuyu
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeLun 16 Juin - 9:14

Il était étrange. Il ne répondit pas à ses paroles, muet. Mais il ne semblait pas vouloir décoller son regard de l’endroit où elle se trouvait. Non, en fait, c’était elle qu’il regardait. Plus qu’étrange, ça en devenait loufoque. Puis, il se leva, Yû débuta sur son visage une expression triomphante. Il était muet envers elle mais au moins il se poussait, c’était l’essentiel. Elle lui dirait merci. Pourtant, quelle ne fut pas sa surprise quand celui-ci leva les bras vers elle. Mais qu’essayait-il de faire ? Non seulement, il ne bougeait pas de sa place, vu qu’il s’était simplement lever mais en plus, il se moquait ouvertement d’elle. Qu’espérait-il en agissant ainsi ? Etre son chevalier servant ? C’était aberrant. Elle regrettait à présent de lui avoir parlé. Mais alors qu’elle s’apprêtait à nouveau à lui parler pour qu’il se pousse, un deuxième craquement. La branche en bois sombre tanguait dangereusement. Il ne fallait plus faire le moindre mouvement. Quoi de mieux pour un entraînement à l’équilibre qu’une situation où justement on n’a pas le droit de bouger ? Oui mais justement pas quand il y a quelqu’un au-dessous qui vous regarde et quand on n’a d’affreuses crampes vous lançant les mollets, les titillant, les engourdissant et les piquant comme des centaines d’aiguilles le feraient, signe que le sang circule mal. Attendant encore quelques instants, celui-ci ne bougea toujours pas. Il commençait à vraiment lui taper sur les nerfs.

« Que faites-vous ? Poussez-vous !! Je vais tomber, vous ne pouvez pas me rattraper. »


Alors, essayant de se relever de sa position courbée, pour essayer de sauter sur le côté. C’est alors que le bout de bois céda. Dans un craquement sonore, ce fut le même sort réservé à Yû. La jeune fille tomba elle –aussi. Dans un cri aigu, Yuki atterri dans les bras grand ouverst de celui-ci. Et c’est dans un vacarme assourdissant que les deux êtres furent violemment projetés au sol sous les coups du bras végétal qui tombèrent précisément sur leur tête, durement.
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeMar 17 Juin - 22:39

«- J’ai vu ses yeux d’ange éclaircir ma journée, divins astres fixés sur mon visage effaré ! Ils flottent au dessus de tout chose, sinistres et attentifs. Et… »
La jeune fille suivit de l’énorme branche s’abattirent au sol et sur lui. Totalement écrasé sous le poids, il sentait la présence de la fillette à ses cotés, mais ne prêtant aucune attention à elle, d’ailleurs sans comprendre encore ce qui s’était passé, il essaya de se relever. Mais la masse de la branche le maintenait cloué au sol aussi efficacement qu’un obèse mort. Incapable de se redresser, il se débattit encore pendant quelques secondes avant de se résigner. Il ne pourrait pas déplacer le morceau de bois sans aide, il regarda alors la jeune fille, qui était elle aussi écrasée. Il la fixa, son regard pénétrant le sien, cherchant à sonder ses pensées, à comprendre pourquoi la couleur qui émanait elle était si froide et chargée de sentiments négatifs. Keitaro tâtonna avec sa main, cherchant à rentrer en contact avec la peau pale de la jeune fille. Il voulait voir si elle était vraiment là. Alors que ses doigts se préparaient à effleurer l’épiderme de la douce enfant, ils se stoppèrent. Les yeux du garçon dévirent soudain vitreux, ses pensées absorbées par le gouffre de sa conscience :
- Je me souviens je crois. D’une cité sous la montagne, avec une créature dorée…et un homme, qui me murmurait des choses quand je dormais, avec son visage froid et anonyme, il mangeait mes souvenirs avec sa voix. Et le monstre ocre, il m’a prit mon nom et mon intimité. Et l’homme lui m’a donné quelque chose, un cadeau ? Et il m’a prit autre chose en échange, mon corps je crois. Mais c’est idiot, je ne me souviens que ce qu’on m’a pris, mais ce qui m’a été offert n’apparaît pas dans ma tête. Mon corps à constamment mal et j’ignore pourquoi, je ne peux pas penser de moi-même, il y a toujours des sensations parasites ! Des couleurs et des sons, des voix et surtout les gens. Et je me rappelle d’une état que je n’arrive plus à atteindre, je pouvais atteindre la conscience des esprits et des morts, je crois…Et je flottais…flottais.
Soudain son corps s’amollit, son visage enfoui dans l’herbe, face au monde. Son esprit venait de déserté son corps, désormais vide et seul.
« - Je me suis réveillé, forme éthérée parmi un univers trop réel. J’ai alors marché, marché comme jamais aucun être vivant n’aurait pu le faire. J’ai foulé la terre comme la foulerait un spectre. Mais à l’instar de lui, moi je peux revenir, et raconter comment c’est de l’Autre coté. »
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeMer 18 Juin - 21:49

Rien de cassé, tout allait bien. La chute n’avait pas été si terrible. Elle n’avait presque eut aucun choc, il avait tout ralenti. Seulement, l’atterrissage était peut-être doux mais pas ce qui lui tomba pratiquement sur la tête. Une douleur plutôt aiguë vint lui mordre les nerfs. Quittant la dure réalité du monde réel pour s’installer dans une douce utopie, la jeune fille quitta quelques secondes ce monde pour se retrouver dans son moi profond. Elle se revoyait enfant, des cris, des pleurs. Un secret, une trahison. Et dans un soupir profond, une déchirure au sens propre du terme, affreuse. Celle-ci naquit à peine quelques secondes après la chute. Sûrement choqué par le déroulement des choses et le poids du cadeau empoisonné, il se débattait et dans sa lutte contre l’impuissance, dans un coup perdu, il heurta pour ce qui était pour lui une inconnue. Si elle n’avait pas été retenue par l’agitation, elle se serait sûrement enfuie dans les petits bois afin de faire s’envoler l’impact douloureux. Il s’arrêta aussi vite qu’il eut commencé, soulagement inespéré. Il toisait son regard, elle en fit de même. Un instant, il ne se quittèrent pas des yeux, elle se demandait bien ce qu’il pouvait penser. Il devint soudain complètement chimérique ? Il parlait de choses qu’elle ne comprenait pas, qui n’avait aucun rapport avec le moment présent. Elle écouta tout de même attentivement avant d’entendre un : Et je flottais…flottais. Elle lui reprit l’oreille qu’elle lui avait prêtée. Il racontait beaucoup de choses, mais peu qui est un véritable sens. Autre côté….Comme elle le pensait, cela n’avait pas de sens.

*Les gens racontent vraiment n’importe quoi….C’est effrayant la manière dont il parle, ou bien il est fou ou bien il délire. En fait, c’est la même chose…Vraiment !!! Le monde est fou, les gens sont fous.*


Il semblait ne plus voir les choses alentours, complètement pris par son petit monde. A deux reprises, elle passa ses mains devant ses yeux afin de voir s’il la voyait. Agitant ses mains comme le ferait quelqu’un qui cherche à avoir une réaction de la part d’un autre. N’ayant aucune réaction, celle-ci poussa comme elle put la masse boiseuse, sur laquelle elle avait tenu en équilibre pendant deux heures avant l’arrivée mystérieuse de l’homme, qui l’avait trahie en l’assommant d’un coup tumultueux qui aurait bien pu provoquer un traumatisme crânien. Sans exagérer les choses, elle avait vraiment eut très mal, sans parler de l’agitation soudaine de l’inconnu, à présent, elle repensait à ça. Quand elle fut débarrassée de la branche, elle se releva. Elle reporta son attention sur le corps inerte. Elle passa la zone au rayon X avant de se venger de l’individu en lui portant un coup de pied, ni trop violent, ni trop doux au tibia. Quelle douce et agréable vengeance. Satisfaite, elle se pencha ensuite pour voir l’état de celui-ci.

« Euh….Ca va ? »
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Keitaro Onoki
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 0:24

La lumière perçue à travers les yeux de l’esprit est de toute beauté. Allongeant les ombres, donnant aux couleurs un éclat nouveau et grandiose. La forêt semblait vibrer d’une ambiance irréelle et spectrale. Quitter son corps n’est pas si facile, surtout lorsqu’on n’a pas la même perception des choses. Mais une puissance qu’il avait retrouvé en lui, avait permit un tel prodige. Cependant il ressentait un changement profond au fond de sa pensée intime. Il pouvait réfléchir par lui-même, désormais, il n’éprouvait plus l’étrange sensation de vivre pour deux. Son esprit…était seul, il n’était plus le Fulgurant. Du moins tant qu’il ne réintègrerait pas son corps. C’était son enveloppe corporelle qui contenait le Foudroyant, pas son âme. Tout au long de ses longues années, Keitaro se battait contre quelque chose d’indicible et d’inavouable. Sa guerre interne opposait son esprit, saint, contre le corps et la volonté du Fulgurant. S’il ne pouvait pas percevoir le monde tel que les autres le percevaient, c’était à cause de ses sens, de ses organes, et de toutes les cellules de son corps. Tous étaient coupables, et l’enclavaient dans cette prison où les sens étaient seigneurs des sentiments.
La jeune fille qui lui était tombée dessus était en train de martyriser son corps meurtri. Il s’approcha d’elle, invisible, spectre parmi le souffle sylvestre. L’esprit du jeune homme dévisagea la fillette, suivant la courbe de ses traits, la douceur de ses yeux, la moue ironique de ses lèvres. Le parfait portrait d’un ange au sourire mensonger. Soudain il sentit une étrange sensation au niveau de son torse, puis une douleur aigue explosa, Keitaro s’écroula au sol, paralysé par la vrille qui lacérait sa peau. Puis il se sentit trainer, son corps l’appelait, le Fulgurant désirait sa présence. Enfin il entra en contact avec l’enveloppe vide et la réintégra.
Sa conscience fut soufflée, même s’il essaya pendant quelques secondes de résister à la grandeur de la créature dorée. Le monde redevint alors lui-même, froid et hostile, rejetant la simple présence de Keitaro. Alors il s’éveilla. Il ressentit une vague sensation au niveau de tibia et vit la fillette au dessus de lui. Le jeune garçon sourit, et tendit la main, pour essayer de toucher le bout de ce ravissant petit nez.


- Quelle douce image, ce reflet ocre éveille en moi un cosmos aux milles étincelles. J’ai chanté ta beauté, et ai complait mon âme à l’inaltérable attrait de ta sauvagerie. Ries-tu, face à face à ta propre mesquinerie ? Comprends-tu la sincérité qui te fait défaut ? Peux-tu percevoir la réalité qui t’as échappé ? Seule, désespérée, oubliée de l’amour, tu t’avances au milieu des autres, en peine…
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeVen 27 Juin - 13:18

Elle avait beau lui donner des coups aux jambes, bien qu'elle n'en eût pas mis plus de trois, par crainte de sa réaction si celui-ci se réveillait subitement, celui-ci ne réagissait. Une vague d'angoisse secoua la jeune fille, son visage devint livide, ses mains noueuses. Il était mort. Elle titilla encore avec le bout pied le même endroit d'où elle avait porté le coup mais rien, apeurée de n'avoir aucune réponse. Pouvait-il vraiment à réussir à dormir de la sorte sans rien ressentir, parvenir à faire abstraction de toute chose alentour ? Non, pratiquement personne. Fallait-il qu'elle aille chercher du secours, un médecin afin d'examiner son état. La chuunin s'était toujours posé la question de savoir si elle s'orienterait dans la branche médicale ou non, elle n'avait pas pris cette option, aujourd'hui, elle regrettait un peu. Sur le plan médical, elle n’y connaissait rien, pas même le pourquoi d’un rhume. Rien non plus sur la réanimation des personnes ne pouvant plus respirer. C’était toujours dans ces moments-là que la jeune fille ne rencontrait personne, habituellement, elle en rencontrait pleins, véritable foire humaine. Maudite destinée ou mauvaise appréhension.


« Hey !! Réveilles-toi, t’es pas mort hein ? »


Alors qu’elle assommait un nouveau préjudice, celui-ci se remua enfin, jouant avec les nerfs de la jeune fille, soulagée du miracle que le sort avait accordé. Elle découvrit pour la première fois le visage de l’homme dans son intégralité. Il était assez pâle, les principaux attraits parcouru de noir, ses cheveux comme ses yeux. Son visage flattait un très beau sourire. A ce sourire, il lui tendit la main mais dans une direction très particulière, il ne visait pas sa main mais…son visage. Sa première réaction fut de l’incompréhension. Il parlait en forme de poésie, très bizarre pour un jeune homme, s’il en était un… L’apparence pouvait tromper bien des raisons et pouvait signifier milles et une choses ou, bien au contraire, ne rien exprimer du tout, ne rien vouloir dire, trompeuse apparence que l’on croirait mauvaise mais qui en fait, n’insinue rien. Il lui semblait avoir compris quelques compliments, très joliment formulés mais aussi quelques reproches : "Ta propre mesquinerie ou bien, la sincérité qui te fait défaut" Mais aussi quelques jugement tel que : "Seule, désespérée, oubliée de l’amour"
Là, c’était vexant. Comment pouvait-il dire cela ? C’est qu’il parlait bien l’audacieux. Offensant.


*Sauvage moi ? Regardes-toi avant de parler, crétin !! Pff…Pff…Pff..., pas la peine que je m’énerve pour ce minable. Le pauvre, après tout, il y a encore deux secondes, il gisait par terre pendant que je lui faisais la misère, je me suis déjà bien vengé. Hihi*


A son regard, elle y posa le sien avant de lui sourire à son tour, d’un très joli sourire pourtant forcé par une très grande envie d’à nouveau porté des coups qui ne servirait à rien, sauf si on y voyait le fait qu’il se verrait souffrir.


« Je te vois animé de vie, c’est parfait, j’ai crains pendant une seconde que la mort ne t’est emporté mais apparemment pas, tant mieux pour toi, tant pis pour moi. J’espère que le rêve était bien parce qu’au passage, tu m’a fait très mal.
Sur ce, adieu, vagabond »


Son expression fut trahie par les paroles prononcées mais elle s'en fichait bien, c'était d'ailleurs intentionnel. Ignorant la main qu’il tendait, elle le laissait sur le sol, bien contente de s’en débarrasser enfin, toujours légèrement abasourdie par le mal qu’avait provoqué la branche. D’une démarche légère, élégante et fière, elle passa devant lui afin de reprendre son entraînement, un peu plus loin, sur un autre arbre.
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeDim 29 Juin - 21:44

Elle s’enfuyait, l’ignorante oubliée, rejetant les enseignements que voulait lui faire passer Keitaro. Elle niait tout en bloc, sa solitude, sa méchanceté, sa superficialité et son dégout de l’autre. Mais le jeune homme ne pouvait pas laisser une telle âme égarée, lui qui entretenait une connivence avec l’Absolu, ne permettrait pas qu’elle ne puisse atteindre ses vérités. Il se mit à rire, ses éclats de joie résonnèrent dans le petit bois, cruels pour le corps et éreintants pour l’esprit. C’était le cri heureux de la Folie, tendre et généreuse, qui se moquait ouvertement de la jeune fille et de ses attitudes :

- Resplendissant égarement ! Je vois un doux soleil qui fuit son horizon, mais les étoiles à la candide monstruosité le fixent, ne le lâchent pas de leurs regards irrésistibles. Mais est ce que soleil blond a-t-il simplement conscience que, derrière sa couronne flamboyante, se cache un cœur meurtri ? Qui souffre de ne pas pouvoir s’attacher, et se morfond sur lui-même, qui ignore qu’il n’avance pas et qui stagne. Derrière ce iridescence et ce grandiose firmament, ne s’y dévoile qu’une âme corrompue.

Le Jinchuuriki se leva, son kimono noir flottait, bercé par les subtils courants. Il se massa le tibia, ignorant la douleur, et reporta son attention sur la fillette qui s’enfuyait.


- La seule douleur qu’il est possible de ressentir dans cette existence, c’est celle que l’on a soi-même provoqué, par des mensonges, des ruses, et des vilénies. Le seul onguent pouvant cicatriser une telle blessure, c’est le repentir, la grâce ou le pardon. Tout le reste est inutile, erroné et sans véritables intentions. Est-il possible, qu’ici et maintenant, nous sommes les témoins privilégiés d’une telle déchéance ? Elle a le regard d’un enfant, où au lieu d’y voir briller la malice, il n’y a que le terne éclat de l’infamie.

Keitaro voulait qu’elle sache qu’il connaissait la couleur de son être, sombre et purgé de toute valeur morale, l’obscurité de son âme n’avait d’égale qu’à son apparente innocence.

« - Nous souffrons d’un tel destin, et la valeur de cette vie, ne représente qu’une infirmité sur le dos du monde. Une de plus et bien d’autres encore. »
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeMer 2 Juil - 18:28

Yû se stoppa, lui prêtant une fois de plus son oreille attentive à la moindre audience. Il riait ce lunatique atome de témérité. Ce rire acerbe, inhumain, vide bon de sens et de joie. Avec volupté, il s’exprima encore et toujours avec des mots hachés, cruelle façon d’évaporer ses chants significatifs et poétiques métaphores. Dans son dos, celle-ci l’entendait se redressé vers l’horizon gris, capricieux temps. A nouveau, il parla, malheureux insouciant. Celle-ci se tourna vers lui quand il eut achevé sa lecture invisible. Son kimono, opale et souple volait sous les coups du zéphyr éternel, énergie inépuisablement qui même après avoir passé toute une journée à souffler au rythme des nombreux passants, revient à la charge le lendemain, encore et encore, et mille ans, deux milles ans s’écouleront ainsi mais dans ce long cycle qui ne mène à rien d’autre que des précipitations d’une grande ampleur, le vent divin, puissant zèle purificateur de pensées, s’arrêta ici. En cet instant, pour la première fois, il avait arrêté de souffler, calmé par le doux sourire du petit ange affecté de plusieurs facettes de caractère. Une partie du cœur, noir d’impureté, l’autre, immaculé de tous mensonges.
Ange avait pris, il y a quelques temps une petite place dans la réalité du monde vivant tandis que l’autre, s’était bien vite rendu, à la place du petit ange dans les méandres d’un cœur envoûteur et changeant mais bien vite, submergé par de trop de bonnes pensées, avait changé sa place pour emprisonner à nouveau le joli cœur blanc afin de le faire douter encore plus. Jour après jour, le petit cœur blanc se noyait sous le joug maléfique du cœur noir et jour après jour sa voix se faisait de plus en plus petite, se perdant dans le noir, pleurant à voix basse, charmé par les ténèbres, son seul ami, se pourrait-il que le cœur blanc est fini, sous le poids des chaînes à ses pieds, les mains liées, par se faire happer par l’ange déchu, doté d’ailes noires ? Après tant d’années à luter contre un mal n’ayant aucune apparence, d’une transparence effrayante pour cette petite fille cherchant désespérément à se raccrocher à quelque chose, la situation serait-elle devenue irréversible ? Fatiguée de ne faire plus que penser, désormais, elle dirait tout haut ce qu’elle pensait tout bas mais plus jamais, meurtrie par les paroles d’un être qu’elle croyait unique. Oui, elle allait changer mais certainement pas du bon sens.
Prenant une grande bouffée d’air dans ses poumons et inspirant bruyamment, elle n’appréciait pas du tout le fait qu’il croie tout savoir d’elle. La sensation d’être scannée au rayon X ainsi était l’une des plus désagréable. Même s’il ne pourrait jamais tout voir, étant donné que la partie blanche et réconfortante de son cœur se verrait masquée par le cœur noir. Une perle salée coula.
Sous les flots de ses larmes, la jeune fille lui souriait. Et s’avançant vers lui :


« Tu vois ça ? »


La jeune fille lui montrait sa main, petite et blanche. Et, alors que celui-ci reportait son attention sur le point qu’elle montrait. Et dans un mouvement rapide, un paf sonore retentit en écho.

« Je déteste ceux qui croient tout savoir sur les autres. Un soleil fuyant son horizon hein ? Et bien le soleil, ainsi, tu ne le verras plus jamais. »
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeMer 2 Juil - 22:38

La gifle était tombée, vive et implacable, sur la joue de Keitaro. Celui-ci regarda d’un air effaré la fillette qui lui faisait face, ne comprenant pas son geste ni la colère qui émanait d’elle. Il se caressa la joue, encore douloureuse, et continua de dévisager la jeune fille. Bien qu’en apparence douce, elle n’était que le fruit d’une colère remarchée et non digérée. L’apparente innocence dissimulait avec dédain la couleur de son être, noir et tendre, passant d’une pensée à l’autre, toutes reflétant la sombre intention de nuire à autrui. Pourtant Keitaro ignorait la raison pour laquelle il cherchait à lui venir en aide. Elle s’était permise d’ignorer les enseignements du jeune homme, puis l’avait physiquement agressé, montrant au grand jour sa fourbe perversité. Pour la première fois de sa vie, le Junchuuriki fut empli d’une volonté nouvelle, et sa perception au monde s’altéra légèrement :
- J’ai fais pousser en mon sein un gargantuesque espoir de repentir, trahi par une amère désillusion. J’ai gâché des réflexions pour le sauvetage d’une conscience égarée, perdue dans l’obscurité naissante de sa propre existence. Aujourd’hui, telle une clameur, je revendique un droit inaliénable, que rien ne pourra jamais ôter à l’homme. Le pouvoir de détruire, de rechercher à tout prix le besoin obsessionnel de répandre les fleurs d’un désastreux chaos. Tu appartiens à cette engeance, n’ayant pour but que la dégradation de la Vie elle-même. Désormais, par ton aide, je suis parvenu à un ordre de pensées nouveau, la destruction étant les prémices de la création, je vais mettre à mal ton corps et ton esprit. Ensuite, de ce carnage, naîtra une fleur unique, plus belle que les autres, car ayant trouvée une sérénité intérieure à nul autre pareil. C’est un présent que je te fais là, soleil sans étoiles, un cadeau qu’aucune personne ne te fera jamais plus. La pureté de mes sentiments envers toi contrastera avec la ferveur que j’emploierai pour éradiquer tes sombres cotés. Je ne serais plus l’évadé du monde, je ne serais plus soutenu par des sensations erronées, il est temps pour moi, de m’éveiller à la réalité, moi qu’il l’est fui beaucoup trop longtemps.
Sur ces mots, Keitaro gifla à son tour la jeune fille, déterminée à la faire changer comme elle lui avait permit de changer. N’attendant de sa part qu’une farouche surprise, il fit quelques pas en arrière, oubliant la beauté angélique qu’il aurait pu contempler pendant de longues heures. Ses expériences en matière de combat étaient très limitées, mais il avait un avantage certain sur elle, il parvenait à saisir l’essence de l’âme tourmentée de Yû, ce qu’elle dans l’état où elle se trouvait, ne pourrait jamais accomplir de manière concluante.
Il remonta les manches de son kimono, puis des tensions douloureuses apparurent ici et là sur son corps. L’herbe autour de lui se mit à se consumer, et des miasmes électriques émanèrent de tout son être.
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeVen 4 Juil - 13:44

Celui-ci riposta d’une manière encore plus effarée que d’habitude et après un long discours, interminable, pire encore que les précédents, celle-ci soupira intérieurement avant de se résigner à tout écouter mais celui-ci, inoffensif à première vue prépara sa vraie riposte. La pauvre se prit la même claque en….cinq fois plus fort ? La gifle prenait des allures de coup de poing, la paume d’un homme, naturellement puissante montrait une fois de plus sa supériorité dans le domaine. Cruelle réalité de la nature. L’impact produit la fit reculer de deux pas, le visage endolori. Quelques étoiles et canards vinrent se mêler à sa vue, comme abasourdie, étourdie par le coup. Humiliant. Jamais personne encore n’avait osé touché à son doux visage teint de rose et beige, parfaitement bien dessiné. Celui-ci recula à son tour, quelque chose semblait émané de lui….quelques taches dorées de ci, de là, ce n’y était pas il y a encore quelques secondes, des effets de son imagination ? Yuki brassa l’air de ses mains, tout autour d’elle, comme pour chasser quelque chose d’invisible et se caressant la joue virant aux couleurs pourpres, elle en profita pour fermer ses yeux. Une fois l’espèce de petit rituel effectué, celle-ci reporta son attention vers lui, elle ne rêvait pas, des ondes émanaient de son corps. De….L’électricité ? C’était assez aveuglant, désagréable. Le gazon subissait un supplice sous les pieds du jeune homme, brindilles, feuilles mortes et insectes semblait fuir l’endroit même si certains, impuissants ne pourraient que subir le terrible fléau. Ses larmes volantes au vent, pour on ne sait quelle raison, elle pleurait avant la baffe mais celle-ci avait déclenché un grand amas de douleur, participants ainsi à l’afflux de pleurs. Celle-ci recula au rythme où il lui-même reculait. Apparemment, il voulait se battre. C’est à se demander pourquoi, un esprit semblable à celui de Yû aurait certainement engagé immédiatement le combat après l’affront mais lui, exact opposé pourquoi vouloir engagé le combat ainsi ?
Après avoir séché ses larmes, Yû le regarda encore quelques instants. Puis, baissant le regard.


* Je….Je ne comprends pas…..Qu’avez-vous tous à…vouloir me porter préjudice ? Moi, j’ai jamais rien demandé… A part peut-être d’être belle…Il semblerait qu’en ces cieux il y est un dieu mais qu’il n’est pas de mon côté puisque chaque action que j’entreprends, je finis toujours par faire de mauvaise rencontre. A moins que….Cette spirale maléfique dont je suis la victime soit en vérité l’objet que je consens à protéger et dont l’ensemble provoque un tout dévastateur retombant toujours sur moi…Si tel est le cas, alors je ferais mieux….De ne plus jamais…m’exprimer…ne plus jamais me montrer, vivre…dans l’ombre ou mourir…Dans la même obscurité….Ça revient au même après tout. Alors…peut-être devrais-je fuir ? Non…Et puis, maintenant, je n’ai plus rien à perdre, la fierté ne me sert plus, puisque je ne suis….rien. Autant honoré les dieux d’un dernier spectacle avant la plongée en enfer….*


La jeune fille sourit. Le doux et faux sourire d’il y a quelques instants qui vint se changer en un vrai sourire de malice. Se massant les mollets où quelques tremblements s’étaient fait ressentir, sûrement dus aux fourmis. Maintenant, elle était prête. Portant son attention sur les étranges vibrations qui émanait de l’homme.

« C’est cool ça tu sais ? Qu’est-ce que c’est ? Je n ‘ai jamais rien vu de semblable, tu dois être unique. Dis donc, j’ai beaucoup de chances, hihi !! La flatterie, tu connais ? C’est pour moi la plus puissante arme après l’innocence, bien sûr j’en possède d’autres…Même si elles cachent souvent bien des choses mais rassures-toi, hihi, moi je ne cache plus rien….Enfin, presque...Alors... »
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeSam 12 Juil - 0:07

« - Le désir, mon garçon, n’est qu’un sentiment purement égoïste. Ce n’est pas par envie de plaire à l’autre que tu le ressens, non c’est pour satisfaire tes propres pulsions et éviter qu’elles te détruisent de l’intérieur. Pour l’instant, je te tiens à l’écart des femmes, car elles peuvent représenter une menace pour ton esprit fragile, et elles ont l’irritable capacité d’influencer la volonté la plus solide, souvent en utilisant leurs atouts physiques. Lamentables créatures, je les hais, ne te fie jamais à une femme qui sourit, ceux sont elles les plus mesquines, derrière leur apparente innocence, elles dissimulent leur vilénie. Me comprends tu Keitaro ? Est-ce que tu comprends Keitaro ? Keitaro ? »

« - Qu’as-tu donc fait ? Je t’ai expliqué tous les pièges qu’elles tendraient sur ton chemin, pourquoi ne m’as-tu pas écouté ? Pourquoi ? Je te considère comme mon fils et c’est la déception d’un père qui m’anime en ce moment ! Peut être qu’elle était jolie, peut être qu’elle était gentille, peut être que son âme était pure, mais par sa simple nature, elle sera vouée à te faire souffrir ! Tu me comprends, fils ? Réponds moi, Keitaro, réponds moi ! »

« - Pourquoi a-t-il fallu que l’on m’offre un tel idiot ! Es-tu donc sourd à ce point, Keitaro ? Pourquoi est ce que tout ce que je t’ai appris ne parvient pas à rester dans ton crâne ? Pourquoi l’as-tu revu ? Je ne crois pas en l’amour, cela s’explique juste par une attirance physique ou bien par des facteurs extérieurs et complexes, rien d’autre ! Je vais devoir prendre les mesures qui s’imposent, mon garçon, je le fais pour ton bien. »

« - Keitaro, veux-tu savoir la formidable nouvelle qui m’est parvenue ? Veux-tu que je te parle la cruelle humiliation qui m’habite ? Désires-tu savoir d’où provient-elle ? Elle n’est que le fruit de tes maladresses, et ça pour ton plus grand malheur. D’ici quelques mois, nous accueilleront un nouveau né, du même sang que toi, viens approche que je t’embrasse… »


Ces réminiscences partielles empêchaient tout espoir de concentration. La voix froide et dure de son maitre limait les barrières de son esprit et le faisait souffrir. Les courbes électriques qui roulaient sur son corps changèrent de couleur, du dorée, elles virèrent au cyan. Ce n’était pas la mort de la jeune femme qu’il recherchait, juste un éveil spirituel de sa port.

- Il semblerait, que tu ne veuilles accepter tes tares, tu les rejettes et cela m’écœure. C’est le résultat d’une profonde immaturité et d’une crainte de soi-même. Tu ne te connais pas, ou plutôt si, tu as conscience de tes vices, et ceux-ci ne sont pas assumés. Je vais écraser tes soupçons et les horreurs qui t’habitent. Je vais pourfendre ton esprit et de cette déchirure naitra un nouvel être, plus beau, plus doux et plein de joie.

Sur ces mots, les éclairs s’accumulèrent l’une de ses mains, et quelques secondes plus tard, un trait de foudre fendit l’air dans la direction de Yû, meurtrier et mortel, poussé par une folie pacifique et aimante.
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MessageSujet: Re: Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Le doux sourire d'une peste [ PV: Yû Yuyu] Icon_minitimeDim 3 Aoû - 13:59

Puis, ces "vibrations", qui en fait n'étaient ni plus ni moins que de simples éclairs. De simples éclairs produit par un simple corps, quoi de plus normal pour un dieu ? Seulement, ce n'était pas ce qu'était le jeune homme, il n'était pas un dieu, pas plus qu'elle. Mais alors, qui était-il ? Ou plutôt, qu'était-il ? Elle avait l'impression d'avoir déjà ressenti cette sensation, la sensation d'avoir affaire à un monstre. Comme un mutant, il semblait accumulé toujours plus de puissance chaque fois qu'une nouvelle décharge jaillissait de son corps et absorbant la foudre comme une offrande que lui aurait offerte les dieux, celui-ci concentra la "masse" jaune dans un seul et même point, sa main. Alors qu'autour de lui, les feuilles volaient, les insectes fuyaient, la terre se retournait, formant une tempête, une mini tornade des vents divins, source d'énergie inépuisable, éternelle. Tout ce qui est éphémère, comme un mortel finira par s'éteindre, et alors l'immortel, comme un dieu, lui, aspirera toute l'énergie qu'avait produite la flamme désormais éteinte, ainsi formant un cycle destiné aux dit invincible, le vent n'avait jamais aussi bien porté son nom. Mais le charme de la brise déchaînée se romps et dans l'angle constamment mort qu'était le zéphyr, l'éclair fatal s'abattit sur Yû. Celle-ci ne vit pas apparaître l'éclair, celle-ci le prit de plein fouet, celle-ci n'eut pas le temps de se mouvoir afin d'échapper au fléau.
La jeune fille subit la colère de Thor et punie, nombreux sont les phasmes qui parcoururent son corps. Elle n'avait pas mal, elle ne ressentait aucune douleur et c'était ça le plus douloureux, vu qu'elle n'avait plus l'usage de ces sens, elle gisait au sol tel un oiseau à qui on aurait coupés ses ailes, tel un poisson qu'on aurait retiré de sa précieuse eau qui déshydraté, vit ses derniers instants, à l'agonie.
Mais elle n'était pas morte, simplement paralysée, temporairement, condamnée à la cécité, à l'aphonie, au toucher, seuls quelques sons et odeurs, troubles, parvenait à défaire les chaînes du fléau. Se débattant contre l’invisible, poussant quelques gémissements, elle voulait se lever. Ce qu’il était, elle ne le savait pas, mais il n’était pas l’unique, elle en avait déjà rencontrés de semblables. Dans le tulmute, des milliers de pétales de fleurs, toutes de feu vinrent alimenter la tempête. Elle se calma quand la jeune fille s'immobilisa. Toutes une montagnes d’émotions s’entassaient et en l’espace d’un instant créèrent autour de la jeune fille une sphère protectrice dont quiconque s’approcherait, celui-ci tomberait. Non pas de douleur, mais de charme. A présent, elle dormait. Au réveil, elle irait mieux. Mais encore aurait-il fallu que son sommeil ne soit pas éternel et tout cela, reposait à présent sur les épaules du jeune homme.
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