Hi no Kuni

A peine quelques heures c’était écoulé depuis cette fameuse soirée, ou les sentiments de Nekko s’étaient enfin libérés de leur étreintes étouffantes. Mais les soucis refaisait surface aussi soudainement qu’ils avaient disparus. Le lendemain matin alors que Nekko se levait de bonne heure, après une soirée quelque peu arrosé après le départ de sa chère et tendre, il reçut une lettre. Signe néfaste l’enveloppe et le papier étaient de couleur noir laissant apparaître une écriture fine et doré par dessus. Le cachet de la lettre était quant a lui d’un rouge pourpre laissant clairement apparaître le signe du clan Uchiwa. Cela ne faisait a présent aucun doute, ce message provenait du chef du clan Uchiwa, le dénommé Kangen un monstre déguisait en humain dont la seul préoccupation était la gloire du nom qu’il portait. La lettre stipulait clairement que leur relation amoureuse avait été découverte, cette situation admissible devait alors être réglée aujourd’hui même c’est pourquoi le jeune garçon et sa compagne était convoqué dans la salle principale du quartier des Uchiwa avant la mie-journée.
Une situation fort embarrassante mais il était certain que cette information ne s’ébruiterait pas, Kangen trop soucieux de la renommé du clan, ne pouvait permettre une telle chose.
C’est l’esprit songeur que Nekko se prépara pour cette entretient, choisissant un Kimono d’un bleu pale il désirait avant tous que Tsukimi ne soit pas touché par cette affaire.
Alors que le jeune Sokka dormait toujours, Nekko s’en alla pour rejoindre Tsukimi devant les portes de la grande salle ou il devait se rendre. Bien entendu le jeune Uchiwa arriva en avance et s’est avec une certaine grimace qu’il remarqua l’arrivé du conseil. Des personne paroxysme de la vieillesse suivit par celui que tous le monde redouté, Kangen. Ce dernier jeta un regard noir au jeune garçon.
Le décor quant a lui était enivrant et le jeune garçon s’y attarda attendant sa bien aimée pour affronter dans un ultime face a face celui qui prenait un malin plaisir a espionner ses faits et gestes. Pourtant son regard fut attirer pas quelque chose de bien plus insignifiant quelque chose qui n’avait pas chatouiller l’iris du jeune dandy depuis si longtemps. Faye Hyuuga, il croisa son regard … cette femme … Elle avait tellement changée. Ce fut comme une auguste angélophanie qu’eurent accouchées les jobardes volutes clairsemant le dais de nitescence folâtrant sur la cambrure gracieuse de la rutilante Almée. Les lignes exotiques fusaient et la tarentelle pouparde s’éberluait sous les prunelles maternelles de la bénigne Faye. Le fruit de ses turpides égards déambulait non loin de ses soupirs lascifs et délétères … Crachins d’ivresse dont s’enrubannait dès à présent la grêle Jouvencelle envoilée d’une nocturne gabardine, pudique qu’elle fut … Hélas, cette touchante once de pureté ne saurait perdurer plus de temps disparaissent derrière un coin de mûr, la jeune femme n’était pas venue pour lui mais complètement par hasard. Reprenant ses esprit, il aperçu soudain Sa chère et tendre, la grâce l’habitait, c’était certain, mais la déesse qui venait d’ensorceler ses yeux a l’instant n’était pas humaine, incomparable a l’humaine beauté, d’une jeune femme affolait par les conséquences de ses sentiments aussi sincères soit ils.
Nekko ne tenta rien a son arrivée, beaucoup trop de regard les épiaient malgré eux, il se contenta d’effleurer sa main chaude avant de lui déclarer.

- Il ne peut rien contre nous, son seul soucis est de préserver la grandeur de son nom, garde alors confiance en toi, et si parole il y a, je t’en pris impose ta conviction devant ce maudit conseil … je ne cacherais pas mon amour pour toi laisse toi te guider par mes paroles et suis seulement le chemin que je te montres.

Parole pleine de tendresse et de confiance, le jeune Nekko n’avait pas peur de l’homme qu’il s’apprêtait a affronter avec des mots. Il maîtrisait mieux que quiconque l’art de l’ironie et de la plaisanterie, rien de plus facile dans ce duel face a un homme dont le cœur était glacé depuis toujours. Quant a Nekko, il était de toute manière guidait pas sa compagne, dont l’amour qu’elle lui portait nourrissait son inspiration comme personne ne pouvait le faire.
Finalement ils entrèrent dans la salle.

La peur.
Cette satanée peur, cette angoisse perpétuelle, qui la tenaillait sans répits. Le chemin avait été trop long, trop court jusqu'au Temple des Uchiwa. Lorsqu'elle avait ressue la missive, elle aurait bien plus tourner l'œil. Une rencontre avec ce clan puissant! Heureusement, la mention que Nekko aussi allait y être l'avait un peu rassuré. Tout en effaçant le léger "pourquoi" qui était dans sa tête. Ça y est. Ils l'avait découvert. Ou peut-être s'en doutaient-ils simplement? Mais c'était trop tard... Allaient-ils être chassés? Pouvaient-ils vraiment faire quelque chose? Jusqu'où les Uchiwa avaient-il du pouvoir?

L'angoisse.
Tremblante tant elle était inquiète, elle avait fermé les yeux et avait appuyé son front contre sa porte de chambre. Il lui avait fallut plusieurs respirations avant de reprendre contrôle d'elle-même. Elle ne regretta pas et ne regretterait jamais ce qui s'était passé hier soir. Mais affronter un tel homme... Elle avait entendue des rumeurs sur le leader des Uchiwas. Et elle devrait l'affronter. Elle ne serait jamais assez forte! C'était impossible.... défier l'autorité... Elle l'avait fait une fois, et les conséquences avaient été terrible. Combien de fois devrait-elle le faire?

La détermination
Autant qu'elle le devrait, conclut-elle en se mettant en route, Tsukiyo sur ses talon. Le loup ne la quittait jamais d'une semelle, maintenant comme jamais, même s'il lui arrivait de fuguer les nuits. Sa maturité coïncidait malheureusement avec les événements, empêchant Tsukimi de dormir à cause des nouvelles pulsions de son compagnon. Elle préférerait passer une nuit blanche que de rêver à ses découvertes des voisines canines et ses combat contre les chiens pour gagner leur faveurs. Elle soupira. C'était sans doute pour cela qu'elle était morte de fatigue, et qui lui arborait une blessure, désinfectée et soignée, à la gorge.

La ninja.
Plaisanterie ironique, il faisait beau soleil alors que kunoichi inquiète se mettait en route. Contrairement à Nekko, elle n'avait ni goût, ni talent en le délicat fait de bien paraître et de bien se présenter. Chez d'autre, cela pouvait paraître comme un signe de sincérité et de simplicité. Mais sans doute que chez les Uchiwa, cela allait être vu comme déplacé. Elle n'en avait évidemment pas conscience et n'avait pas du tout pensé à cela. Elle avait revêtue sa veste de ninja de Konoha, longue et ouverte sur le devant qui semblait lui faire un manteau. En dessous, son habituel long chandail en filet sur une camisole noire, invisible. Elle portait des pantalons mi-long, noirs, et de hautes sandales. Son bandeau luisait à sa taille, et sa chevelure châtaine avait au moins été brossé ce matin. Pas une once de maquillage sur cette peau qui ne l'avait même jamais connu. Peut-être que ça l'aurait aidé, peut-être que être habillée lui aurait fait une protection supplémentaire. Mais elle était elle, sincère, vulnérable, pour le meilleur ou pour le pire. Peut-être penserait-on qu'elle avait choisit de montrer son coté ninja, son coté traditionnel.

Le ninja.
Lorsqu'elle arriva près du temple, il était déjà là. Superbe, comme toujours, dans un kimono de la même couleur que le ciel éclatant. Elle se rendit compte de sa bêtise, elle, si commune, si tout le monde, qui n'avait même pas prit la peine de se préparer (physiquement) pour l'entretient. Elle ne sut pas quoi dire, et les paroles de Nekko l'interloquèrent encore plus. Ils allaient y aller, sans crainte, comme ça? Elle se trouva stupide. Qu'avait-elle crue, qu'ils allaient se cacher? Elle baissa la tête de honte, alors que la main de l'homme, qui l'effleura, lui procura une vague de chaleur rassurante. Avait-elle crut que leur amour serait moins fort que la peur? Non, jamais... Il n'avait pas peur de lui, et lui demandait de s'affirmer. Elle le devait, elle le devait... Malgré les regard environnant, se fut un regard tendre et amoureux qu'ils échangèrent. Maintenant, ils étaient deux. Une vague d'amour la submergea, et elle se rendit compte de la propre force de sa passion. Elle se sentait plus forte, plus sûre, avec lui. "Il ne peut rien contre nous". L'affolement qui avait précédé sa venue s'effaça pour prendre la forme d'une fragile détermination, renforcé par le fil immuable de l'amour. Si la résolution flancherait, si la peur prenait le dessus, elle n'aurait qu'à retrouvé ce fil, s'y accrocher, et émerger de l'océan de l'angoisse.

Ils entrèrent.

L’amour le poussait dans cette sombre salle ou Kangen voulait anéantir les anéantir, mais l’heure était au réveil. La rudesse de cette arrivée fut bien vite contrastée avec la charmante femme qui se trouvait a ses cotés. Mais la solitude ne l’étreindrait pas, par la seule présence de cette enfant avec qui, une seule et unique rencontre permit de sceller son destin. Ils entrèrent finalement dans cette pièce ou le terrible Kangen espérait dissoudre ce destin qui faisait défaut a ce clan.
Girandole diurnale qui vint lutiner au fil des frelateries azurées, la journée s'annonçait si belle que le prude quartier des Uchiwa en irradiait de félicité. Entrant dans la pièce débordant de richesse de toute sorte, Nekko put observer la disposition des places. Le conseil était positionné contre le mûr au fond de la salle, alors que différents chefs de familles entouraient la pièce. Enfin deux places se trouvaient au centre de la pièce certainement pour les deux jeunes tourtereaux. Mais quelque chose attira son regard, un homme, dont le visage lui était si familier. Garçon infante aux schèmes abscons, officiait dans l'ombre de l'opprobre, tâchait de néantiser d’une œillade imbu dédain les zoïles médisances oeuvrant traîtreusement au gré de ses byzantines foulées. Son regard était emplit d’orgueil et de méchanceté alors que son sourire impérissable laissé paraître tellement de mesquinerie que s’en était indécent. Il connaissait l’homme, cet homme qui se présenta devant lui a chaque tournant de sa vie, qu’était il venu faire ici et aujourd’hui. Alors que son rire retentit dans la salle et que personne ne semblait l’entendre ni même le voir hormis Nekko, un frisson lui parcourut la nuque, alors que ce rire diabolique retentissait toujours avec force et malice. Une seconde plus tard l’homme avait disparu, mais c’était certain il l’observait. Après un moment d’hésitation le jeune Uchiwa alla sa placer au centre de la pièce avec sa compagne, faisant a présent face au conseil. Toutes les personnes présente dans la salle s’inclinèrent devant le conseil, par respect, et Tsukimi faillit faire la même chose mais Nekko l’en empêcha. Il était inutile de présenter une forme de respect a ce genre d’homme et puis leur seule présence était déjà une forme de respect non. Kangen se leva alors un peu perturbé par les agissements des deux invités.

- Bienvenue Tsukimi Inuzuka et … Nekko Uchiwa bannit du clan Uchiwa. Cette réunion d’urgence a été mise en place après certains agissements de votre part … Tsukimi Inuzuka vous avez été mise sous étroite surveillance par votre clan après votre acte de bonté dirons nous. Quant a vous Nekko Uchiwa vous êtes sous étroite surveillance également. Alors comment avez vous put faire une telle chose …

Déclara t-il en faisant face aux deux compagnons. Nekko qui était resté debout déclara alors d’une voie douce.

- Il me semblait pourtant avoir été banni du clan, alors pourquoi devrais je rendre des comptes a ce conseil ?… il me semble également que je porte le sceau du bannissement, sceau que vous avez vous même posé sur mon visage. Alors en quoi mes agissements vous regarde t-il Kangen …

Nekko n’avez pas fait long feux avant d’employer des grands mots.

- Indolente personnalité que voici. Adepte de l’outrancière éloquence vous rendant autant irrésistible qu’exaspérant. Frivole Aigrefin qui voudrait être plus important qu’il ne l’est …

Le chef du clan utilisé a présent des mots bien dur a l’encontre du jeune garçon qui lui faisait face.
Ce dernier s’empressa de répondre.

- Mesurez vos paroles Kangen, je n’ai plus de compte a rendre au clan a présent alors faite attention a ne pas aller trop loin dans vos propos comme dans vos promenades. (des menaces le ton montait crescendo ) Vous m’avez toujours redouté, pensant que je désirait votre place, mais a présent plus personne n’est assez digne pour vous succéder …

Plusieurs murmures se firent entendre dans la salle, aprés les paroles pleines de menaces mais oh combien bien choisit par l'orateur de talent. Lui même avait eu a faire a de nombreux oratoire nottament devant le peuple félins qui restait un conseil des plus intimidant, alors que Tsukimi n’avait toujours pas dit une seule parole, mais son tour était enfin arrivé. Lassé des paroles provocatrice du jeune Nekko, Kangen s’adressa a présent a la jeune femme a ses cotés.

- Et vous chère Tsukimi, vous souhaitez pas suivre les même pas que ceux de votre compagnon. Vivre telle un vagabond voilà ce qui vous attend en sa compagnie. Votre clan ne pourra le supporter et vous risquez fort d’être vous même reniée … l’histoire de votre clan en aurait déjà fait l’expérience n’est ce pas ? Et puis nus savons tous deux votre particularité …

Des paroles pleines de mystère auxquelles Nekko ne pouvaient donner un sens précis, mais il était certain que les réplique de Tsukimi serait juste.

Sans doute que Tsukimi n'avait jamais été plus intimidée de sa vie. La salle était immense, outrageusement riche et parfaitement ronde. Avaient-ils fait exprès de placer ces deux sièges au centre. Sans doute...

C'est en se retenant à grande peine de trembler qu'elle suivit l'homme qu'elle aimait au milieu de la pièce. Elle sentait les regards peser sur elle, et le rouge envahissait ses joues au points de la mettre sur le bord de la défaillance. Elle marchait légèrement derrière Nekko, ne pouvant supporter les chuchotements radoteurs qui perlaient sur son passage. Son souffle se fit rapidement haché, et elle oublia même de respirer un moment lorsqu'ils furent tout les deux debout devant leurs chaises. La main qui l'empêcha de s'incliner comme tout le monde était ferme et sûre d'elle, et elle s'y accrocha de toute ses forces, comme si seule elle pouvait s'y sauver. Sans soute était-ce vrai. Malgré les murmures que créèrent son geste, elle agrippa sa main sans faiblir de la sienne, au point de la faire blanchir tellement elle la serrait fort. La chaleur et la douceur de sa peau lui donna un peu de force alors que, intimidée, elle osait à peine lever le regard sur l'assemblée.

Fixant avec résolution le sol devant elle, se calmant lentement, elle suivait d'un oreille attentif la conversation qui se déroulait autour d'eux comme un serpent. L'odeur de la présence humaine, et celle presque tangible de la fierté et de l'orgueil l'étourdissait. Nekko maniait toujours aussi bien la langue, et répondait sans flétrir aux provocations de l'homme. Nuls ne pouvait faire semblant d'ignorer l'animosité qui régnait entre ses deux là. Les mots fusaient comme autant de kunaïs tranchants, et elle n'avait pas besoin de lever le regard pour deviner les regard haineux qu'ils se lançaient.

Puis il lui parla. Elle sursauta comme si on avait crié, et ne put s'empêcher de pousser un léger grognement, mi-peureux, mi-mécontent. Il avait prononcé son nom avec beaucoup de familiarité. Avec une grande inspiration, elle se redressa et fixa l'homme. Avait-elle la force de le regarder sans fléchir. Elle serra plus fort la main de Nekko. Elle le devait.

Les yeux de l'homme étaient froids, hostiles, et indiscutablement malveillants. Les siens étaient hésitants, apeurés, mais on pouvait y lire une étincelle de détermination. Elle ne pouvait pas faillir! Elle échangea un regard avec Nekko, qui la fixait presqu'avec avidité. Elle ne voulait pas le décevoir, elle ne voulait pas échouer devant lui. Tsukimi voulait lui prouver qu'elle le pouvait. Elle fixa de nouveau Kangen, serrant la mâchoire.

- Je...

Les mots ne voulurent pas sortir, et elle baissa les yeux, intimidé. Elle sentait lentement mais surement la panique l'envahir. Puis elle vit Tsukiyo, fier comme un pan. Il était entre eux deux, pointant avec défis son museau vers eux. Elle posa sa main sur son encolure, appréciant son corps solide. Elle devait le faire.

- Mon... mon clan ne regarde que moi, finit-elle par dire, la voix chevrotante mais claire. Je règlerai moi-même mes problèmes avec eux... Nekko Uchiwa n'est plus un vagabond.. si... si vous l'avez rejeté, l'Hokage, lui l'a... reprit dans ses rangs. Il est maintenant... un Junin d'exception. Je... je n'ai pas a avoir honte ou...

Elle secoua la tête. La guerre des mots n'était pas son fort. Elle avait peur que ses paroles paraissent futile, inutiles, maladroites. Elle avait su la veille que son clan la surveillait, cela n'était donc pas une surprise pour elle. Elle prit une autre respiration, et riva son regard pâle dans celui de Kangen.

- En quoi nos... agissement peuvent bien vous nuire? Cela ne change rien... non? Mon clan ne me... rejètera pas, et l'Hokage nous soutiendra... Les histoires passées sont passées et... elles ne vont on pas concernés. En quoi cela vous... vous dérange tant?

Si le rythme des mots était hésitant, sa sincérité était poignante. Elle était désolé que tout cela cause tant de grabuge... pourquoi cela dérangeait-il tant de gens?

Alors que stupéfié par son assurance Nekko observait sa compagne, cette dernière s’adressait en personne a Kangen, bien entendu le ton et les mots choisis n’était pas les même que ceux de Nekko. La retenue était de mise dans son discourt mais son innocence et sa tendre gentillesse bordaient chacune de ses phrases. Alors que le jeune Uchiwa pensait qu’il allait devoir parler a sa place, qu’elle serait trop terrorisée pour dire quoi que ce soit en encore moins de faire face a cet homme. La jeune femme serait les mains du jeune homme comme pour se donner plus de courage, quant a lui il rougissait d’un geste tellement passionné, elle lui faisait si confiance ? Il ne s’en était même pas encore rendu compte, lui qui ne comptait que sur lui même frôlant la solitude la plus totale depuis bien longtemps. Nekko s’assit alors confortablement écoutant chacune phrase que sa bien aimée prononçait, observant ses fines lèvres aux goûts sucré prononcé. Parlons a présent de l’homme qui suivait inconnu de tous même de lui. Ce dernier observait la jeune femme qui accompagnée le jeune dandy, la sombre silhouette se fendit alors en un large sourire cynique. Que voulait il au juste ? Nekko savait très bien qu’il était le seul a pouvoir le voir, était il une pure invention de son esprit ?…
Suave indolence qu’affichait l’Empereur du clan, laissant à sa vis-à-vis, si peu expérimentée, une sensation de malaise provoquée par le ressenti railleur que le Rubigineux vieil homme lui laissait paraître. La colère montait dans le cœur du vieil homme, qui était cette jeune fille, comment pouvait elle expliquer de telles choses a lui … Il s’empressa de déclarer d’un air grave.

- En voilà des paroles innocentes … vous êtes bien différente de la jeune femme que vous précédée … Amaterasu c’est cela ? du clan Hyuuga il me semble … Cette jeune femme m’avait marquée par son tempérament et sa fougue, rien ne lui faisait peur, c’est bien se qui causa sa perte … (il ne pouvait en dire plus, de peur que Nekko ne réagisse trop violemment, toucher les corde sensible était un jeu d’enfant sur le jeune homme …) Ne faite pas les même erreurs… Dans cette relation tous peut nous nuire … Le fait qu’un uchiwa même bannit puisse vivre est déjà inexplicable, alors qu’il puisse fréquenter une jeune femme telle que vous sachant tous les secrets que vous renfermer … nous ne pouvons permettre cela …

Nekko prit a son tour la parole, le sourire aux lèvres, pour provoquer cet homme qu’il haïssait.

- Si vous ne pouvez le permettre, alors essayez de m’empêcher de faire ceci …

Lentement il se leva, se tournant vers sa compagne qui rougissante observait tous ceux qui l’entouraient. Mais le jeune garçon ne se souciait pas de telle futilité, il lui donna un tendre baisé devant tous l’auditoire. Un signe provocateur mais oh combien sensuelle. Le vieil homme interrompu alors cet instant magique sous les murmures de l’entourage.

- ASSEZ ! QUAND CESSERA TU D’INONDER TON CLAN DE HONTE, JE DÉTESTE TOUS EN TOI ET JE LE JURE TU PAIERAS TES AGISSEMENTS !!! (il se calma avec difficulté) Je trouverais de quoi te détruire, quant a vous Tsukimi, écoutez mes conseils ou vous le regretterez amèrement, l’hokage ne sera pas toujours derrière vous.

La colère du vieil homme avait atteint son paroxysme et il ne se souciait a présent plus de ce qu’il pouvait déclarer de compromettant.

"Qui vous a précédée"... Tsukimi se sentit se renfrogner en entendant cela. Était-elle simplement cela pour eux, la remplaçante d'Amaterasu? N'était-elle, pour eux, qu'une autre jeune femme qui suivrait comme un chien (elle exagérait, certaine, mais cette remarque l'avait grandement irritée) son maître fauteur de trouble? Et pour Nekko...Sa timidité devant une telle foule était trop grande pour qu'elle se mette en colère, mais une profonde irritation lui donna un gout amer dans la gorge. "Tout les secrets"... combien de gens étaient donc au courant de ce qu'elle même ignorait jusqu'à maintenant? Avait-on dit la vérité à tout les citoyens du village, sauf elle? Cette fois-ci, la colère menaça de pointer, et Tsukiyo grogna doucement, reflétant les sentiments de sa maitresse.

Mais, heureusement, Nekko intervint à tant avant qu'elle puisse commettre un geste idiot. Instable, surprenant sa compagne comme toujours, se ne fut non pas en continuant le duel de parole et de jeux de mots qu'il le combattit, mais bien en lui donnant un tendre baiser. Autant que par le contact soudain de ses lèvres que par la présence du conseil autour d'elle, elle se sentit prendre la délicate couleur d'une pivoine, et un long frisson parcourut son échine. Figée comme une statut, elle ne put se laisser aller dans ce baiser, mais ce fut bien en une instinctive caresse que la main de Tsukimi remonta sur les avant-bras de son compagnon.

Légèrement essoufflée, elle ne put que baisser les yeux lorsqu'il rompit le contact de ce baiser. Le vieil homme grondait sa fureur, mais elle perçut aussi les murmures de la foules. Moins scandalisée qu'elle le pensait, ce geste du cœur avait-il émut les Uchiwa? Elle se sentit se ratatiner sous la fureur de Kangen. Puis elle croisa le regard de son aimé, et y reprit un peu de courage, serrant maintenant son bras dans sa petite main. Elle se redressa, tremblante et apeurée, mais néanmoins déterminé, devant l'assemblée.

- Les... Nos actes ne regardent en aucun cas votre clan, osa-t-elle dire. Plus tard, elle serait scandalisé par sa propre audace, mais le souvenir de ses premières paroles ravivait la colère en elle. En quoi un conseil peut-il régir le cœur des hommes?

C'était avec le cœur qu'elle parlait. Elle savait que ses paroles ne toucherait pas le vieil homme, mais la foule, moins belliqueuse, l'avait encouragée. Elle n'oserait jamais provoquer le conseil comme l'avait fait Nekko, mais elle voulait tellement qu'on cesse de s'opposer à sa vie!

- Ne nous menacez pas... L'Hokage, mon clan... Vous... vous croyez vraiment que les Inuzuka me bannirons? Jamais... Seul vous vous opposez encore... C'est si inutile, il n'y a aucun mal! Que l'amour....

Puis elle baissa la tête, réalisant enfin ses paroles trop audacieuses... Elle tira légèrement sur le bras de son aimé, avec un petit regard suppliant. Il était temps de s'en aller avant que ça chauffe. Et puis, à sentir les bouffée de chaleur qui l'envahissait, elle allait sans doute s'évanouir si ça continuait.

Le jeune dandy n’était plus dans la conversation ou plutôt dans le duel. L’homme que seul lui pouvait voir avait rit d’une manière peu commune lorsque l’Uchiwa embrassa sa bien aimée. Il s’était alors approchez de lui sourire aux lèvres, puis telle un sifflement malsain, il avait chuchoté a l’oreille du jeune dandy.

- Pourquoi ne pas prendre sa place ?… Prends sa place mon ami … Prend la elle te revient …

Les yeux du jeune Nekko changèrent alors du tous au tous, alors que le même sourire se dessinait sur son visage il laissait son esprit aller a la cupidité. Cet homme avait raison il pouvait prendre la place de ce fossile, rien ne pouvait l’en empêcher, il pourrait ainsi prendre sa revanche sur ce maudit clan qui avait eu la mauvaise idée de le bannir. Le jeune Uchiwa observait la seule chose qui l’empêchait de monter sur le trône du clan, ce vieille homme si insignifiant … Il n’écouta pas non plus les paroles de sa chère et tendre, observant tel un gamin ne pouvant patienter plus longtemps il observait le vieil homme avec désire sanguinaire. Puis ce dernier prit finalement la parole pour répondre a la jeune Tsukimi.

- Très bien vous avez donc fait votre choix, vous en subirait donc les conséquences, vous pouvez a présent disposer.

Paix et Sérénité. Tel était le souhait de tous après la grande guerre, qui avait vu le chute de nombreux Shinobis de talent appartenant au clan Uchiwa tombés au combat pour éliminer le tyran Sakki Uchiwa. Aujourd’hui peu de personne était a même de prendre les reines de se clan prestigieux, la chance était peut être donné au jeune banni …
Ce dernier après les dernière paroles de Kangen, Nekko se leva sans dire un mot comme tous ceux qui avaient participer a cette réunion. Sortant de la pièce ou il était enfermé depuis un bon bout de temps, il put apprécier comme il se devait le doux vent venant fouetter avec tendresse son doux visage. Attendant quelques secondes, le visage plongé dans le ciel éclatant de cette merveilleuse après midi, Nekko fit alors face a sa compagne.

- Tu t’es vraiment surpassée … Je suis fier de toi …

Lui déclara t-il en prenant ses mains dans les siennes avec amour. Mais quoi qu’il put dire, cette idée lui trottait toujours en tête et il fallait qu’il l’évacue, plongé dans les magnifique yeux de la jeune Inuzuka il continua alors sur le même ton.

- Cet homme fait la honte de ce clan … il est clair que sa place est définitivement a prendre … Peut est ce mon rôle que de le détrôner …

Nekko ne voulut pas observer la réaction de la jeune femme qui l’accompagnait, il dévia le regard, fixant a présent les multiples passant que se précipitait de toute pars vaquant a leurs occupations.

L'air frais du matin fit grand bien à Tsukimi. À peine sortie, elle s'appuya contre le mur et ferme les yeux, en proie à des étourdissements. Sur le point de défaillir, il lui fallut plusieurs longues inspiration pour reprendre contrôle d'elle-même. Ce qu'elle venait d'accomplir était inédit pour elle. Jamais elle n'avait osé s'adresser ainsi à quelqu'un de cette façon, surtout devant tant de gens! Devant le conseil d'un clan en entier... Les dernières paroles du vieil homme lui avait froid dans le dos, et elle n'avait pas porté attention au changement d'attitude de son compagnon.

Elle eut un pâle sourire devant les félicitations de Nekko. Elle s'en doutait aussi qu'il savait quel effort elle avait du fournir. Qu'il ne doute pas de la force de son amour après ce qu'elle venait d'accomplir! À ses pieds, Tsukiyo partit soudain comme une flèche, ayant repéré une mignonne petite chienne, et sa maîtresse le rappela d'un ordre mental. Pas de ça maintenant. Il revint, la queue entre les jambes et l'air piteux, mais elle se montra impitoyable et ne flancha pas.

Puis il prononça ses étranges phrases. Tsukimi ouvrit la bouche, interloquée, ne sachant pas quoi dire. Il avait une étrange expression, qui l'effrayait et l'inquiétait. Elle ne pouvait deviner que c'était de la cupidité, mais cela la mettait grandement mal à l'aise.

Rougissante et mal à l'aise, elle l'entraina plus loin, dans la foule. Parler d'une telle chose dans le quartier des Uchiwa, près de leur temple en plus, n'était pas la chose la plus sage à faire. En même temps un long frisson de mauvaise augure traversa l'échine de Tsukimi. Un mauvais pressentiment.

- Nekko... murmura-t-elle alors qu'ils marchaient au milieu de la place du marché. Je... Tu viens à peine de revenir... Je... Tu fais ce que tu veux mais... Je ne crois pas que ça soit une bonne idée.

Elle baissa la tête, gênée et intimidée de s'opposer ainsi à lui.

- Ton clan ne te voit pas... d'un bon oeil. Cela ferait tellement... tellement d'ennuis... Pourquoi veux-tu cela? N'as-tu... n'as-tu pas assez de ce que tu as?

La dernière phrase avait été prononcé avec grande prudence et hésitation, d'un ton doux mais prudent. Elle ne comprenait pas cette étrange envie. Cela ferait tellement d'ennuis! Et il était si jeune... trop jeune pour être à la tête d'un clan, à supposer seulement qu'il puisse y accéder. Il était déjà banni de son propre clan, et il voulait devenir leur chef? Elle secoua la tête, déstabilisée. Elle qui n'avait pas la moindre ambition... Elle ne comprenait pas cela. Il avait un toit, il était revenu à Konoha, et on lui avait même remit son grade avec une équipe à ses ordres! Il avait son ami Sokka, et elle... Elle doutait étrangement que ce fut par commisération qu'il voulait prendre la place de Kangen...

Que lui arrivait il ? Pensait une telle chose a un moment pareil, le jeune dandy était il devenu fous ? Sa moitié s’empressa de le faire revenir a la réalité. La jeune femme l’emmena un peu plus loin a l’abri des regards et des oreilles sournoises. Elle lui déclara alors une évidence mais Nekko semblait réellement ailleurs. Il tenta un léger sourire voulant réconforter sa compagne avant de déclarer.

- Tu as raison excuse moi, il semblerait que les paroles de Kangen m’aient quelque peu perturbées …

Il serra alors la jeune femme dans ses bras comme pour la calmer et dissiper ses craintes. Mais le souvenir de cette phrase résonnait sans cesse dans son esprit. « prends donc sa place … prends la … elle te revient de droit … » Pourquoi pensait il de telle chose et qui était cette homme qui le suivait dans chaque mauvais moment, qui l’épiais dans l’ombre et qui souriait sans cesse, alors que personne ne semblait le voir a par lui. Il fallait qu’il ai une discussion sérieuse avec Shala, seul lui pouvait répondre correctement a ses questions. Cela avait il un rapport avec sa ressente rencontre avec Sakki Uchiwa ? Peut être bien, même si cette rencontre avait tourné court et qu’il avait laissé Anzu Uchiwa le suivre sans rien dire. Quel homme était il, pour l’avait il laissé partir ?Sur le moment il avait jugé que c’était la meilleur décision a prendre mais aujourd’hui il le regrettait. Bizarrement il n’avait toujours pas révélé cette rencontre a qui que ce soit même pas a Tsukimi … Le village devenait de moins en moins sur depuis l’attaque des Makkura … Il était de plus inutile de l’inquiéter. Plongé dans les bras de la jeune femme, l’esprit pensif il réfugia son visage dans son cous soudain enivré par son doux parfum, un instant de bonheur, de douce volupté, un moment d'espoir dans cette sombre clarté, Brisant ses peurs, inondant ses sombres pensées. Embrassant sa peau si électriquement sensuelle, chargée de particule d'amour, il plongea de nouveau ses lèvre dans les siennes avant de déclarer.

- Kangen va sûrement tenter quelque chose contre nous … Fais bien attention a toi …

Il avait envie de lui proposer d’habiter quelque temps chez lui mais, lui offrir telle proposition n’aurait pas été sage. Douce crainte qui étreignait son cœur amoureux, la raison l’emportait encore une fois sur la passion même si les mots voulait plus que tous sortir de sa bouche pour chatouiller les oreilles de la jeune ingénue. Mais il se contenta d’ajouter.

- Si tu as des craintes ou un quelconque problème … Enfin tu sais que je suis là …

Des paroles certainement inutiles, La jeune dame savait pertinemment que le jeune garçon vouait corps et âme a sa sécurité. Mais il s’enflammer peut être un peu, même si l’idée que Kangen tente quelque chose n’était pas a exclure, les menaces qu’il leurs avait lancé a tous deux n’était peut être que des paroles en l’air, il n’y avait peut pas besoin de s’inquiéter.
Alors que le jeune Nekko était toujours plongé dans les bras de sa chère et tendre l’air pensif, il écouta ce qu’elle avait a dire.

L'ombre dans laquelle ils se tenaient rendait l'atmosphère mystérieuse, cachotière. Ils s'y étaient rapidement retiré, pour être à l'abri de la foule et des regard curieux. Tsukimi n'avait pas dissimulé le petit soupire de soulagement qui était venu à ses lèvres. Il avait parfois de drôle d'idées, et elle s'était alors perdue dans le contemplement de ses mains qui étreignaient les siennes, ne remarquant pas le regard toujours pensif de son bien aimé. Alors il l'étreignit, et ses pensées cessèrent d'avoir toutes pensées logiques. Elle ne vit que sa sombre chevelure ébouriffée, mais sentait chaque parcelles de sa peau qui était en contact avec la sienne; que ce soit ses mains dans son dos ou la chaleur de sa joue contre la sienne. Puis son souffle chaud balaya son cou, et un violent frisson l'envahit lorsque ses lèvres effleurèrent sa peau. Elle cessa de respirer, et se raidit complètement, figée, ancienne réaction face à sa manie d'éviter les contacts physiques. Mais celui-ci lui faisait autant peur que lui plaisait. Elle avait peur des réactions qu'elle avait elle-même face à ces baisers sensuels et amoureux. Ses lèvres glissèrent légèrement jusqu'à la base de sa gorge, lui produisant un autre délicieux frisson électrisant.

Ce fut avec soulagement qu'il s'écarta un peu pour lui donner un léger baiser, et elle pausa sa tête dans le creux de son cou, à son tour, caressant sa peau de sa respiration un peu rapide. Elle entendit ses paroles, et fit un petit bruit affirmatif en le serrant plus fort dans ses bras.

Tsukimi ferma les yeux, heureux de ce premier instant d'intimité (même s'ils n'étaient que dans une ruelle près de la grande place) depuis la veille. Ce Kangen... Il l'effrayait, elle l'avouait. Son regard... Elle ne pouvait nier la fureur et le mal qu'elle avait lu dans ses pupilles. Allait-il vraiment tenter de faire quelque chose? Elle espérait que non... Bien sûr, elle savait que ça ne pouvait pas être rose et parfais comme dans les conte. Ils étaient ninjas, et aux prises avec trop de secrets pour cela. Mais le fait que tout le monde s'oppose à quelque chose qui, dans le fond, était si insignifiant pour eux mais si important pour eux-deux. Elle le serra un peu plus fort.

Elle releva la tête vers la sienne, toujours de côté, et posa sa joue contre la sienne pour lui parler. Les paupières toujours fermées pour jouir le plus longtemps de la sérénité présente, elle réfléchit longtemps avant de parler. L'inquiétude la taraudait, impossible de le nier avec le plis soucieux qui barrait son front. Beaucoup de choses étaient en jeux, encore. Son désir d'être invisible s'était forcé de disparaître devant l'ampleur des tâches à accomplir.

- Je sais, murmura-t-elle tendrement. Je te fais confiance mais... tout ira bien, je pense... On est.... quand même pas rien, ajouta-t-elle avec un sourire triste.

Elle fronça de nouveau les sourcils, et se défit de son étreinte pour se placer en face de lui. Elle était plus petite, mais ses yeux illuminait de la joie de se retrouver à ses côtés, enfin, et d'être sa compagne, sa témointe de vie. Si elle n'avait rien de la beauté vaporeuse et envoutante de toutes les magnifiques femmes qu'on voyait dans les quartiers chauds, elle était par contre incroyablement tangible, humaine, et amoureuse. Une légère rougeur peignait ses joues, maintenant.

- Tu crois que... Sokka et Shala pourront se passer de toi aujourd'hui? Je veux dire, enchaîna-t-elle rapidement en balbutiant,je... je connais un endroit beau et... j'aimerais... savoir des... choses.... je veux dire, enfin...

Elle baissa les yeux, intimidée.

On est.... quand même pas rien … Cette fit légèrement rire le jeune l’aigrefin d’amour. Une phrase qui résumait toute une façon de penser. Non ce n’était pas de la prétention, ni de l’orgueil, mais la stricte vérité. Malgré tous les dires et chaque points de vues, chaque opinion, toutes les vies n’avait pas le même prix dans ce village comme dans tous les autres, comme dans le monde, une bien triste conclusion a laquelle était parvenu le jeune Nekko. La jeune demoiselle avait une importance capitale sur de nombreux point, alors que le jeune Uchiwa, était respecté seulement par son pouvoir et ce qu’il pouvait apporter au village en temps que Ninja … Se forçant a quitter ces sombres penser qui tirailler son esprit, Nekko sourit tendrement a sa compagne avant de lui répondre.

- Tu as sans doute raison … Et puis Kangen aboi beaucoup, mais ne mort que très rarement.

Déclara t-il en frottant les quatre cercles situé légèrement sous ses yeux. Soudain prenant a nouveau la parole la jeune femme semblait ressentir une légère gène devant les propos qu’elle s’apprêtait a étaler devant son bien aimé. Ah douce insouciance devant les sentiments que représente l’amour, la jeune femme souhaiter passer des moment tendre avec son galantin, ce dernier quant a lui ne souhaitait que cela depuis fort longtemps, mais n’osait le déclarer a sa belle dans un telle moment et dans un tel lieu… Douce insouciance …
Un sourire tendre sur le bout des lèvres et ses yeux riaient d’eux même devant leur forme fine laissant apparaître qu’une couleur rouge pourpre s’apparentant a une claire couleur noisette sous l’effet des rayons de l’astre solaire. Dévoyer du monde l’environnant par la profondeur de ses fugaces visions, l’Indolent aigrefin déclara.

- Je pense que ma présence n’est pas nécessaire au bonheur de Sokka, quant a Shala, sa tendre fatigue le cisaille en chaque début d’après midi, je suis certain qu’ils pourront se passer de moi …

Dit il souriant et rougissant légèrement devant ces mots qui étaient les siens. En effet le Célimène dénommé Sokka avait bien mieux a faire en ce moment même, lui qui ne pouvait résister aux atouts féminin aussi voluptueux soient ils … Quant a Shala, la fatigue le gagnait devant la digestion qui s’annonçée devant ses heures chaudes. Les paupières du jeune homme se plissèrent sous le joug d’un rayon pernicieux de l’Astre Diurne. Cela provoqua un léger sourire chez l’Ardent Séducteur, qui déclara aussitôt impatient de savourer ces doux moments avec sa belle et de découvrir ce lieu que la jeune femme semblait affectionner.

- Ou irons nous, ou souhaites tu en garder le secret ? Le temps s’y prête également, depuis le temps que je désirais passer un moment seul en ta compagnie.

Dit lui effleurant tendrement la joue rosée sûrement par la chaleur.

- À un endroit que j'aimais beaucoup quand j'étais jeune...

Tsukimi eut un autre sourire timide, puis lui saisit la main. Alors, deux ninjas amoureux s'en furent de Konoha à toute vitesse, à la méthode traditionnelle de leur art: le saut par toits!

Le soleil approchait maintenant de son zénith, propageant une lourde chaleur sur le village et les alentour. Guidant Nekko, elle le dirigea vers le nord. Ils passèrent même devant l'endroit où ils s'étaient rencontrés la première fois... Le feuillage étincelaient sous la lumière du jour, formant un véritable tapis de verdure aux deux ninjas bondissants. Ils finirent par s'enfoncer dans ce feuillage dense pour échapper à la chaleur du midi, et ce fut en sautillant de branche en branche qu'ils continuèrent leur chemin, deux amoureux qui devaient cacher leur affection...

Le trajet dura une bonne demi-heure, parmi laquelle Tsukimi ne desserra pas les lèvres. Elle remettait encore en questions ses décisions, et ses remémorait la rencontre avec le conseil, ce matin même... À vagabonder ainsi en forêt, comme elle aimait tant le faire, elle avait l'impression que cela s'était passé des jours avant. Pourtant... les sombres paroles de l'homme résonnait encore dans son esprit, et taraudait sa nature inquiète. Allait-il vraiment tenter de quoi? Le soleil qui perçait entre les feuilles des arbres mouchetait son visage soucieux de tâches de lumière. Ainsi habillée de vert sombre, ses longues jambes la propulsant avec facilité d'arbre en arbre et la peau mouchetée de lumière, elle était semblable à un sage esprit gardien des bois.

Enfin, elle ralentit, semblant arriver à la fin de son trajet. Ils se tenaient à que quelques distances de l'immense falaise qui courrait autour de Konoha. On entendait la douce symphonie de l'eau tumultueuse de la Grande Chute, à une centaine de mètre sur la gauche. Tsukimi eut un petit sourire emplie de souvenir, et se dirigea vers une saillie dans la falaise.

Elle chercha un moment, après avoir échangé un regard malicieux avec son compagnon. Finalement, elle trouva. Une ouverture, une grande fissure dans le roc. Elle était plus petite quand dans son souvenir mais.. elle aussi était plus petite dans ce temps là. Elle s'y immisça avec dextérité, soulagée que Nekko soit assez mince pour y passer. Tsukiyo, trouvant ce jeu peu intéressant, partit chasser dans le bois, après une recommandation de prudence venant de sa maîtresse.

Alors, s'ensuivit un petit trajet de 4 ou 5 minutes dans le tunnel-crevasse, assez étroit il fallait l'avouer. On ne voyait absolument rien, mais, pour une fois, Tsukimi n'était pas du tout inquiète. Son odorat et ses souvenirs la guidait aussi surement qu'une lampe-torche. On entendait seulement le bruit sourd de leur respiration étouffée, ainsi que le bruit de leur bottes glissant sur la pierre brute. Elle tenait la main de Nekko pou le guider et l'empêcher de glisser. Sa légère claustrophobie et la présence de l'homme accentua étrangement son sentiment de vulnérabilité, et elle accéléra la cadence.

Enfin, ils arrivèrent. Une petite lueur apparut au bout du tunnel (...), et c'est avec un soupir de satisfaction qu'ils arrivèrent soudain dans une étrange grotte. Cela aurait pu paraître insignifiant mais... une atmosphère magique s'y dégageait.

Ils se trouvaient apparemment derrière la chute, sans doute à des dizaines de mètres du lac en dessous. Un pan de mur en entier était absent, remplacé par la magnifique vision de l'eau qui tombait avec grand fracas juste devant eux. La lumière perçait le rideau d'eau avec difficulté, et c'était pourquoi la grotte était illuminé par une lueur bleuté et mouvant au rythme des mouvements du liquide qui tombait bruyamment en contre-bas. Il ne faisait donc pas très clair, mais c'était assez pour discerner une vieille couche de fourrure dans un coin, ainsi que quelques torches moisies, bols de bois cassés et un tas de petits objets de la vie courante. Tsukimi se glissa dans la grotte, qui faisait un triangle d'environ 5 ou 6 mètres de coté. C'était une cavité naturelle, sans aucun doute, car on discernait les rigoles d'eau qui coulaient le long des murs. L'embrun et l'humidité était très présente, mais la chaleur était un peu moins torride qu'à l'extérieur.

Tsukimi se retourna vers lui, un peu gênée, et étendit ses bras pour présenter le lieu.

- Voilà... c'est ici. En fait, j'ai connu cet... endroit, quand j'avais 13 ans je crois. J'avais entendu un... étrange cri de douleur, j'avais des pressentiments et... Enfin, c'était une mission de.. mon clan que j'avais.

Elle ne voulait pas révéler les rituels d'initiation des Inuzuka, alors elle se contenta de sourire. La lumière bleuté et mouvante créait des dessins hypnotiques sur sa peau

- C'est ici que j'ai trouvé et recueilli Tsukiyo. Sa mère... était blessé, et la portée était morte. Seule lui survécut. Elle me l'a donné.

Elle fit une autre petite pause, se remémorant ce souvenir si important... Il avait fait plus sombre, car c'était la nuit. Mais c'était la même atmosphère, et bien le même lieu.

- Depuis, je suis revenue souvent quand... je voulais être seule. Tsukiyo ne veut jamais rentré mais... Il sait que j'aime cette endroit. C'est un peu ici que j'ai su... ce que j'étais vraiment.

Un endroit que la jeune femme aimait beaucoup ? Ou pouvait bien se trouver un tel lieu … avait il quelque chose de particulier hormis sa beauté ? telles étaient les multiples questions qui envahissait le pauvre esprit du jeune garçon embrumait par la présence et l’amour de sa chère et tendre. Durant plusieurs dizaine de minutes les deux tourtereaux survolèrent les environs de Konoha, sautant avec fougue au milieux du paysage ou la nature était en total cohésion avec les habitants. Le jeune Uchiwa n’osa ouvrir la bouche pour déballer de futiles paroles, il laissa Tsukimi le guider dans son univers, elle qui voulait lui présenter un lieu qu’elle affectionner de manière intense, il n’osait pas gâcher quoi que ce soit dans ces instant magique inondé d’amour et de tendresse. Le sourire aux lèvres, un sourire tendre et serein, Nekko s’arrêta derrière la jeune Inuzuka. Il se laissa aller a observer la paysage qui l’entourait, ils se trouvaient devant une immense chute d’eau. Le visage du garçon devint rapidement humide a cause des fines gouttelettes soufflait par le vent qui atterrissaient sur sa peau. Sur cette une eau fuyante se reflétait le ciel bleu azur survolant la forêt, un ciel immaculé sans une once de nuage. Telle la douce neige de décembre, des feuilles venant des arbres qui bordaient le cours d’eau venaient se poser délicatement sur la surface aqueuse, décorant ainsi la masse d’eau mouvante d’une robe mouchetée de plusieurs points verts. A cela s’ajoutait les sons mélodieux venus des nombreux oiseaux, accompagnés du ressac de la cascade qui offrait un ton grave à cette ritournelle qu’est la vie…
Un soupir rêveur naquit au sein de cette symphonie naturelle…

- C’est magnifique Tsukimi …

Mais le spectacle n’était pas encore finit, la jeune femme le prit par la main et l’accompagne sur la face rocailleuse de la chute d’eau dans laquelle une fissure légèrement apparente laisser entrevoir un léger passage. Se laissant toujours guider par la jeune femme sans piper mot, ils arrivèrent finalement dans un lieux légèrement sombre et moins étroit, qui semblait être juste derrière la chute d’eau. Le spectacle était magnifique et Nekko resta un long moment admiratif devant le paysage qui s’offrait a ses yeux. Il écouta la petite anecdote de Tsukimi avec un léger sourire aux bouts des lèvres. Ainsi donc voici le lieu ou elle avait fait la rencontre de Tsukiyo, ce dernier était quant a li restait a l’air libre, chassant gambadant dans l’herber. Il déclara alors.

- C’est un lieu vraiment magique … Et qui es tu vraiment Tsukimi

LA suivant dans ses propos le jeune homme souhaitait qu’elle se confie a lui en ces lieux magiques alors qu’il s’assit observant la cascade avec appétit.

- Nous étions si jeunes a cette époque, j’ai l’impression d’avoir vécu sii longtemps … alors que cela ne fait que quelques années…

Finit il par dire d’un air songeur et triste.

C'était si vrai...

Aurait-elle dut se sentir mal? En une telle situation, habituellement, elle aurait angoissé à ne plus finir, incapable de supporter toute la pression qui pesait sur ses épaules... Mais pas maintenant, pas ici, et surtout pas avec lui. Un sourire excessivement tendre étira ses lèvres expressives, alors qu'elle le fixait rêveusement. Lui aussi, il avait réussit à la changer...

Elle eut alors une idée futile. Elle se souvenait lorsqu'elle surprenait ses parents (pour elle, ses parents adoptifs étaient ses vrais parents...) dans un moment de discussion solitaire. Timidement, elle lui fit signe de s'approcher et ils s'assirent devant la chute qui grondait et projetaient ses lueurs hypnotisantes sur les deux amoureux et leur cachette. Comme un petit chien qui se pelotonne pour trouver une position confortable près de sa mère, elle se glissa entre ses jambes et appuya son dos contre son torse. Les bras de l'homme entourèrent son corps mince et dur comme l'acier, et elle soupira d'aise, le rose au joue. Avant, le simple fait de lui tenir la main l'aurait mise au bord de l'évanouissement. Mais maintenant, le sentir ainsi autour d'elle lui donnait une vague impression de sécurité, mais surtout d'appartenance. Elle avait quelqu'un... C'était si incroyable! Ils ne pouvait pas y avoir plus différents qu'eux, mais ils étaient là, maintenant, enlacés comme seul un couple peut le faire. Une larme fugace scintilla sur sa paupière avant de disparaître dans l'embrun qui virevoltait dans l'air humide. Elle comprit alors... Elle était heureuse. Un vrai bonheur, pur, sincère. Elle n'en demandait pas plus; jamais elle n'aurait pu espérer tant!

Elle étreignit les mains dans les siennes. Étrangement, être dans un lieu à elle lui donnait plus de courage, de maîtrise de soi. Elle l'aimait... Cette vérité était aussi intense que les sombres secrets qu'elle avait apprit, mais cette simple affirmation prenait tout son sens maintenant. Cette émotion, ce sentiment qu'on nommait tant à tord et à travers, que les anciens se remémorait avec nostalgie, que les jeunes couples hurlaient à la lune... Elle la ressentait maintenant de tout son être, d'une façon si poignante qu'elle avait l'impression qu'elle en mourrait si il partait présentement. Un autre soupir franchit la barrière de ses lèvres, tremblotant et plein d'émotion celui-ci. Elle l'aimait. Elle se sentait mature, femme. Non plus une enfant hésitante et inquiète. Sans doute que cette détermination flancherait une fois devant les difficultés de sa vie quotidienne, mais pas ici en cet instant.

Puis elle se remémora, presque en sursautant, les questions de son bien-aimé. Elle cala confortablement sa tête sous la sienne, un peu à gauche, savourant d'avance les vibrations qu'allait faire sa gorge lorsqu'il parlerait. Comme un ronronnement amoureux.

- Oui... tout se passe très vite, non? En.... quoi, un mois, j'ai l'impression que tout se chamboule, Nekko-chan. En bien, pour toi! Et... moi aussi d'une certaine manière.

Elle prit une grande respiration, savourant l'air embrumé et l'odeur fruité de Nekko, en profitant pour poser un baiser léger sur son bras, laissant un instant courir son souffle chaud sur sa peau

- On peut changer très vite... Je ne sais pas toi, mais je crois beaucoup au destin. Pour moi, la vie est un fleuve qui tire celui qui résiste et guide celui qui consent à suivre son courant. J'ai toujours suivit, me laissant emporté par les événements. En fait... je crois que tu es la première personne pour qui je résiste et fait vraiment valoir ce que je voulais... toi, murmura-t-elle avec amour.

Il eut un moment de silence. Elle tendit la main comme pour toucher le rideau d'eau bruissant, mais elle était trop loin pour l'atteindre, et se contenta de fixer le ballet du mouvements de ses doigts qui perçait et suivait les nappes de brouillard qui apparaissait par intermittence dans l'air.

- Enfin. Cela fais... 3 ou 4 ans que j'avais découvert cet endroit. Et.... presque 1 ans que je ne suis pas revenue. Je suis heureuse que personne ne l'ais découvert.... Je reviens ici passer la nuit a chacun de mes anniversaires. Drôle de coincidence, non? J'ai 20 ans aujourd'hui, je viens de me souvenir... Je suis un peu plus vieille que toi, Nekko-chan!

Elle laissa échapper un rire doux, léger et amusé, inscouciante du fait qu'annoncer ainsi sa journée de naissance pouvait troubler l'homme. Elle savait que, le soir venu, elle devrait rendre visite à ses parents pour partager son souper de fête, qu'ils lui donneraient un cadeau pratique comme chaque année, puis qu'elle viendrait ici passer ne nuit de paix et de réflexion.

(Mon dieu j'ai eu super gros de l'inspiration :S! M'enfin, pas trouvé le suffixe pour "amoureux" alors j'ai mi chan :p. Rhoou!)

La jeune femme laissa son cops guider par ses sentiments et elle vint enlacer le jeune garçon, tout en étant assit. Nekko entoura de ses bras le frêle corps de Tsukimi sentant sa chaleur et son parfum enivré plus que jamais par sa personne. De nombreux frissons vinrent alors se promener sur la peau du jeune galantin, le faisant légèrement tremblé, puis il enlaça plus fortement le corps de celle qui l’aimait et les frissons disparurent. Alors que Nekko enfouit son visage dans le creux du cous de la jeune femme, il put apercevoir les fines paupières de soie qui papillonnaient de minauderie, les longs cils de la jeune aimante flottaient avec joliesse, entourant son regard couleur émeraude, fixant les aléas et les méandres sinueux de l’eau presque translucide de la cascade.
Il avait tant rêver de tendresse depuis si longtemps qu’il n’osait même en rêver la nuit. Lui qui avait si tôt endurer le poids du prestige de son clan avait dut rapidement mettre de coté sa délicatesse et son amour pour les belles choses, l’art, la poésie, la nature, et les beautés féminines. Son enfance comme son adolescence n’avait été qu’entraînement viril sans état d’âme sans compassion sans laisser libre court a sa nature calme et posée, le forçant a être constamment sur le qui-vive, constamment agressif. Tellement que cette nature était devenue naturel chez lui, le clan, telle un secte, l’avait fait changé du tout au tout. Bien sur le jeune Nekko était d’origine un garçon très turbulent, pédant a l’extrême, prétentieux pour pas un sous, et sur de lui comme de rare personne l’était autant. Il aimait jouer avec ses camarades, il aimait le guider laissant sa nature de leader l’élever au dessus des autres.
Le sensei qui lui fut désigner avant qu’il ne passe juunin, était un vieil homme qui tous comme lui avait reçu une éducation riche et féroce mais il avait également apprit a savourer les choses les plus simple de la vie, des choses qui paraissait futiles pour certains mais qui lui était d’une grande utilité dans sa paix intérieur. Et c’est ce qu’il apprit au jeune Uchiwa, savourer certains moments certaines choses comme le thé ou encore les animaux. Lui apprenant également qu’il fallait parfois s’éloigner de l’action pour mieux contre attaquer, un bien dur leçon que celle ci.
Le jeune Uchiwa aimait plaisanter sur tous et n’importe qui même sur sa propre personne, mais ce qu’il aimait par dessus tous c’était imposer l’admiration auprès de ses semblable féminin bien plus que masculin. Et c’était durant la grande guerre qu’il en eu l’occasion la plus net, leader d’une équipe qu’il eu le privilège de former lui même a l’age de 17 ans, déjà gradé Juunin, il s’imposa comme un homme indispensable a une armé, un homme sur lequel on pouvait se reposer, un homme capable de supporter toutes les responsabilités. Sa gloire était totale et son orgueil était alors gigantesque, le sourire ne le quittait jamais, disposant alors de nombreux shinobis a sa solde notamment des shinobis d’autre village (kiri). Mais sa chute n’en fut que plus longue et oh combien plus douloureuse. A peine avait il eu le temps de savourer ses victoires, que tous bascula en quelques jours. Bannit et exilé il avait tous perdu en un rien de temps jusqu'à sa raison. Et cette jeune femme qui a présent se trouvait dans ses bras lui apportait tous ce qu’il avait perdu jadis.
Revenant a la réalité le jeune homme écouta les paroles de sa chère et tendre.

- Que de paroles sages, j’ignorait que tu possédais une telle philosophie, et j’en suis ravi.

Puis soudain la jeune Tsukimi lui annonça quelque chose que Nekko ignorait totalement. Jeune ? Pas tant que ça finalement elle était même plus âgée que le jeune garçon.

- Oh, j’ignorais ça … Qu’elle homme c’est le jour de ta naissance et tu es convoquée a une horrible réunion… Je m’en veux d’autant plus que je n’ai rien a t’offrir….

Il se sentit si mal en cet instant même. Puis il eu une idée.

- Ce soir ! … si tu le souhaites ce soir je t’offrirais un présent digne de ta beauté (sourire amusé et oh combien amoureux) Donnons nous rendez vous après le dîner que prépare ta famille. En attendant je ne peux t’offrir que ceci pour soulager ta patience.

Il approcha ses lèvres des siennes et s’efforça de lui donner le baiser le plus tendre et le plus long qu’il puisse exister. Ses lèvre sucrées rentrèrent en contacte avec les siennes, alors que l’amour , la chaleur et la passion des deux aimants s’échangeaient mutuellement dans un acte si simple mais si sensuelle.

Aurait-elle du refuser? Une semaine plus tôt, elle aurait été effrayé par son offre et l'aurait refusé. Mais une semaine plus tôt, elle n'aurait pas été enlacée ainsi dans une étreinte passionnée, à échanger avec un homme un baiser amoureux et oh combien sincère. La scène était idyllique, en fait. Ainsi auréolé de brume étincelante, couvert par une lumière dansante, le couple était simplement enlacé à même le sol, assis en tailleurs, lui l'enserrant de ses bras et elle la tête délicatement tournée de côté pour l'embrasser. Légèrement déboussolée par l'ardeur des baisers, mais touchée par le geste, elle accepta avec enthousiasme ses lèvres et son souffle chaud, posant avec naturel une main sur sa joue comme pour mieux réponde à son geste. Elle ne rompit le contact qu'après un moment, lorsqu'elle se sentit perdre la tête et que les frissons qui parcouraient son corps se muèrent en une fugace mais bien reconnaissable vague de désir. Elle baissa les yeux, un sourire timide camouflé par ses mèches désordonnées. Elle l'embrassa encore sur la joue, comme pour le remercier. Ses yeux, semblables à deux émeraudes translucides, brillaient de tout leurs feu. La joie et l'amour émanait d'elle, aussi visible que le chakra de son bijuu lorsqu'elle était en colère. Celui-ci restait muet, l'indifférent à ces sentiments qu'il ne connaissait pas.

- Tu n'as pas à m'offrir quelque chose, Nekko, murmura-t-elle avec tendresse, encore un peu dans les vapes. Ce n'est qu'un anniversaire. Il n'y a pas grand chose à fêter!

Venant de quelqu'un d'autre, cela aurait pu être simplement le refus poli que font les jeunes filles fasse aux présents de leur prétendant. Mais pas elle. Pour Tsukimi, sa fête d'anniversaire n'avait rien d'un jour mémorable. Elle y était née, y voilà tout. Pourquoi s'attarder à ce jour? Quand elle était petite, c'était pour les cadeaux, le gâteau... Mais elle était une adulte maintenant. Elle n'insista pas. Elle doutait de pouvoir le faire changer d'avis sur ce point.

Sa patience.... Étrangement, elle le sentait effectivement mise à l'épreuve. Pour une raison inconnu, l'impatience la rongeait, côtoyant une peur délicieusement frissonnante. Elle n'arrivait pas à saisir le pourquoi, mais c'est un regard limpide et tendre qu'elle lui lança par la suite. Elle se blottit plus confortablement contre lui, rassurée par son corps solide et sa proximité. Elle était... reconnaissante.

- D'accord. Je t'attendrai ici au coucher du soleil.

Ces mots résonnèrent longtemps dans sa tête, empreint d'une signification particulière. Pour la première fois, elle ne serait pas seule. Elle avait prononcé ses paroles impulsivement, sans y réfléchir. Légèrement contrariée de ne pas avoir sa soirée de solitude annuelle, elle comprit alors que c'était ce qu'elle souhaitait. Elle ne voulait plus être seule... Écouter son cœur, et non sa tête. Passer une soirée en agréable compagnie. Serait-ce comme dans ces livres à l'eau de rose, avec le vin et le gouter délicat? Une conversation à double-sens, des regards tendres, puis des gestes qui voulaient tout dire? Et... resterait-il pour la nuit? À cette pensées, elle rougit brutalement et détourna la tête, gênée. Pour détourner le sujet et se changer de ces drôles de pensées, elle revint sur la conversation précédente, parlant un peu trop vite.

- Mais tu sais... Je ne suis pas du tout philosophe. Je sais que... tu as eu une grande éducation, avec sans doute de très bon professeur. Mais, mon père -mon vrai père-, ajouta-t-elle comme une enfant buttée, était un Inuzuka de seconde branche; bref, on croyait les talents du clan éteint en lui. Quand on a découvert que j'en avais un peu, on m'a intégré aux apprentissages mais un peu tard quand même... Je n'ai pas eu de grand professeur de mon clan; ce n'est pas son genre de toute façon. Donc, le peu de sagesse que j'ai, je l'ai apprit par moi-même. À ne pas compliquer la vie, de profiter de ce qu'on a...

Elle ne souhaitais pas que Nekko lui offre un présent pour une date qu’elle disait être banale, une réaction de plus typique chez la gente féminine, et Nekko ne put s’empêcher des rires a ses paroles avant d’ajouter d’un ton qui se voulait romantique et amusant.

- Quel aimant pourrait omettre une telle date. Fais moi confiance.

Déclara t-il en baisant légèrement sa main avec un sourire amusé. Finalement la jeune femme accepta de passer cette fameuse soirée en sa compagnie, Nekko en fut soulagé et extrêmement flatté, la jeune femme lui accordait ce privilège alors qu’en temps normal elle préférait s’isoler en ces lieux idylliques. Puis tout en gardant la jeune femme collée contre son corps, ses bras l’entourant avec amour il écouta ses douce paroles. Elle se confiait a lui et le jeune garçon appréciait ce moment de sincérité loin des regards et des attitudes juste a adopter.
Une grande éducations ? Cela était certainement vrai, le jeune garçon avait côtoyer et rencontrer les plus grand penseur du village, il avait partagé ses doutes ses craintes avec eux, ces derniers lui ont appris tous ce qui fait de lui un homme respectable aujourd’hui. Mais le plus grand maître a pensé qu’il eu fut son sensei, un homme d’un certain age, considéré comme le plus grand manipulateur de techniques de type Katon, le vieil homme était un sanin qui s’était éloigné des conflit préférant le calme naturel des paysage vert de Konoha, aux champs de batailles, inondés de sang. Le vieil homme lui avait fait découvrir tellement de chose, l’humilité, la maîtrise de ses sentiments, tant de chose qui a présent lui étaient naturels.
La jeune Tsukimi quant a elle n’avait pas reçue telle éducation, et la sagesse qui émanait de son être était pure fruit de son propre esprit, une aptitude remarquable. Le jeune garçon se rappela alors les paroles de son sensei, il y a fort longtemps.

- Comprendre les choses est totalement différent que de tirer quelque choses de ce savoir, certaine personnes connaisse beaucoup de chose mais pourtant cela ne leur apporte aucune sagesse ni paix intérieur, contrairement a toi. Tu as beaucoup de qualités Tsukimi et ce n’est pas de la prétention que de le penser … J’aurais tant aimé te présenter mon sensei, qui est également mon oncle, malheureusement cela fait fort longtemps qu’il a quitté le village pour je ne sais qu’elle raison … Ce n’est pas un déserteur loin de la mais les sanin ont parfois l’autorisation de pouvoir s’exiler …

Dit il en effleurant son visage du dos de sa main. Il ajouta ensuite.

- Ton vrai père ? Que lui est il arrivé ? Dans une de mes visions lorsque nous nous sommes rencontrés je l’ai reconnue, tu était avec lui … et …

Il tenta de se remémorer cette vison qu’il avait eu il y a de cela maintenant un bon moment. Dans cette vision Nekko était encore bien jeune et il gambadait dans les rues de Konoha alors que la pluie inondée ses beaux vêtements. Il observait avec une curiosité mordante tous ce qui l’entourait, la critique aisée, il se faisait un plaisir d’analyser chaque comportement que ses petits yeux avaient le bonheur de rencontrer. Une belle époque. Il était allé acheter des friandises chez un marchand ayant la réputation d’être le meilleur dans son domaine. Et c’est en revenant qu’il croisa la jeune fille accompagné de celui qui semblait être son père. Etait ce vraiment lui, ou bien déjà était il son père adoptif, Nekko n’en était pas certain et n’osa en dire plus plutôt que de s’aventurer sur des terrains qui lui étaient inconnus.

Complètement détendue dans ses bras, il ne lui fallut pas longtemps pour répondre, bien que les précédentes paroles de Nekko l'aient grandement impressionnée. Un Sanin? Il avait eu un Sanin comme sensei? Et bien, il était encore moins rien qu'elle ne le croyait... Elle qui avait simplement passé de senseis en senseis typiquement, personne ne s'étant réellement attaché à elle, et celui qui avait été son maître pendant ses jeunes années de Genin l’avait rapidement oublié... Oh, son existence n'avait pas été si pire! Mais, elle se le rendait maintenant compte, elle était très banale à côté de son homme. En fait, les seuls éléments qui la différenciaient des autres étaient aussi ceux qui lui apportaient des problèmes. Le Démon qui l'habitait, la vérité sur ses parents et les circonstances de sa naissance, ses fréquentations. Sans cela, aurait-on porté la moindre attention sur elle? L’aurait-il aimé alors? Un léger soupir menaça de franchir la barrière de ses lèvres, mais elle le retint. Pas de pensées pareilles en ce jour qui s’annonçait plus heureux que les autres.

Tsukimi eut un sourire tendre et songeur. Elle sentait les vibrations de son torse quand il parlait, et c’était une sensation aussi agréable qu’elle l’imaginait. Tous les petits détails qu’elle remarquait contribuaient à la rendre heureuse.

- Mon père… Il est comme il est toujours. Il vit avec ma mère, et tient une petite entreprise de gardiennage d’animaux. À eux deux, ils font un revenu modeste mais suffisant.

Elle eue un autre sourire.

- Il ne s’est jamais compliqué la vie, et ils vivent tout les deux un bonheur simple. Mon petit frère est grand, maintenant… Ils refusent de l’envoyer à l’académie de ninja, mais il a bientôt l’âge et lui n’attend que ça. Ça sera étrange de le voir là ou j’étais! Il sera sans doute moins sage que moi… C’est ma famille…

Aucun doute dans sa façon de le dire, elle le pensait vraiment. Ce n’étaient peut-être pas ses géniteurs, mais c’est bien eux qui l’avaient élevée, supportée dans ses moments de faiblesses et encouragés lors de ses succès. Elle les adorait. Puis elle se rappela quelque chose et eue une petite grimace.

- Hum, je vais devoir partir bientôt, d’ailleurs… Ma mère… tient à un certain protocole, et n’aime pas me voir me balader en tenue de ninja… Donc il va falloir que je me prépare…

Cette fois-ci, ce fut un vrai soupir d’exaspération affectif qu’elle poussa. Mettre un kimono, se coiffer correctement, se maquiller et se parfumer avec ces produits de beauté qu’elle n’utilisait jamais, prendre une démarche féminine… Bien que ses parents adoraient la voir ainsi, elle se sentait gauche et guère à la hauteur ses habits qu’elle portait. Marcher sur des escarpins et ne pas faire trainer sur le sol sa robe n’était guère de ses qualités!

Nekko s’était laissé aller dans la confidence, en ces lieux presque magiques, il s’était confier a sa belle et tendre qui l’avait écoutée d’une oreille intéressée. Certes Nekko avait été élevé et entraîné par un Sanin, mais il y a tellement de façon de le devenir, et non pas comme les jeunes genin le croient, grâce a la puissance. Quoi qu’il en soit le Sanin en question aussi puissant soit il ne s’était jamais illustré pour ses qualités de guerrier pure, mais plutôt comme stratège et commandant de génie. Un homme sage qui avait sut le rester jusqu'à aujourd’hui, un bien bel exploit que Nekko, malgré son silence admirait.
Blottissant le frêle corps de la jeune femme contre le sien, le jeune galantin baladait ses douces lèvres la nuque et le cous de la jeune femme, tout en observant le magnifique spectacle qu’offrait la chute d’eau juste devant le jeune couple. Nekko écouta également les douces paroles de Tsukimi. Elle expliqua la situation dans laquelle se trouvait ses parents adoptifs, le jeune garçon pouvait sentir, une légère tristesse difficilement camouflée dans les mots de la jeune femme, autant qu’un sentiment légèrement rancunier dans les mots choisie par l’Inuzuka. De plus Nekko avait demandé des précisions sur ses véritables parents, mais la jeune femme ne semblait pas vouloir en dire davantage.
Le jeune Uchiwa sentit que ce n’était pas vraiment le moment de creuser cette histoire ni de déclarer un quelconque commentaire qui aurait été un peu mal placé, il se contenta donc de garder le silence tout en émettant un faible consentement sonore. Soudain alors qu’un léger silence s’installa, la douce Tsukimi déclara qu’il était temps pour elle de rentrer chez elle. Nekko se leva lentement tout en restant en contact avec sa compagne, il répondit alors.

- Oh … Oui bien sur je ne souhaiterais pas te mettre en retard …

Il se détacha alors de Tsukimi la laissant prendre les affaires posée sur le sol. Appuyé sur son coude, le menton enfouit dans sa paume, le Juunin observait d’un regard absent et désintéressé le début de la cascade qui s ‘offrait à lui. Couché de tout son long, il effectuait de lents mouvements de sa main libre pour s’éventer comme le ferait les grandes dames de la cour…en y ajoutant plus de grâce ainsi qu’une meilleure position… Puis lorsqu’il remarqua que Tsukimi était prête a partir, il se leva a son tour pour lui déclarer.

- Nous nous disons : a ce soir donc ?

Déclara t-il avec un sourire avant de lui donner un tendre baiser. Sur ces brèves paroles, la jeune femme, prit le chemin de la sortie tous comme Nekko, retrouvant Tsukimi qui semblait s’être bien amusé, mais qui avait légèrement du s’impatienter durant l’absence de sa jeune maîtresse.

Deux silhouettes solitaires se disaient au revoir, debout près de la falaise chauffée par le soleil. Une image anodine, un simple rendez-vous d'amoureux, diraient certains. Pourtant, pour les deux ninjas qui se donnaient un dernier baiser avant de se quitter, ce moment était plus précieux que maintes gemmes et diamants. Leur mains étaient jointes, retardant le moment de se quitter sous la clarté du jour, aveuglante après la douce pénombre de la grotte.

Légèrement rougissante, Tsukimi consenti enfin à s’éloigner de son aimant. Son regard était brillant, ses joues rougissantes, mais c’était bien l’amour qui émanant de son doux sourire. Elle hocha la tête avec un petit « oui » bien tendre. Elle n’était pas triste de partir, car elle le quittait pour mieux le retrouver. Se donner rendez-vous ainsi, l’emplissait d’une impatience et d’une excitation toute enfantine devant le mystère et l’interdit. Ce soir, elle le verrait encore… C’était son meilleur anniversaire depuis bien des années, s’avouât-t-elle.

Tsukiyo était occupé à se dorer au soleil, la langue pendante et l’œil mi-clos. Un cadavre dont il ne restait que les plumes et les os gisait à ses côté, déjà bien liché et savouré. Il s’était bien amusé, lui raconta-t-il en remuant paresseusement la queue. Il avait chassé comme un vrai membre de la meute, bien qu’il fût tout seul, mais la perdrix n’avait pas demandé beaucoup de traque… Malheureusement, elle avait aussi un gout fade. Allaient-ils manger du poisson bientôt?

Tsukimi sourit en lui caressant la tête, lâchant la main de Nekko. Oui, sans doute, ils allaient souper chez ses parents chez soir… Tsukiyo claqua des dents pour manifester son ennui, mais se calma bien vite car ils lui donnaient toujours du poisson. Il alla ensuite renifler les chevilles de l’homme, puis secoua joyeusement la queue en prenant le chemin du retour.

La ninja se retourna vers le Junin, un peu gênée. Puis elle se leva sur la pointe des pieds, et lui donna un doux baiser, léger comme la bruine du matin. Après un dernier regard et une caresse sur la joue, elle se détourna et partit de quelques bonds puissants. Les mots étaient inutiles pour elle. Elle le héla de la main.

- À ce soir…. Murmura-t-elle pour elle-même alors qu’elle s’engouffrait entre les arbres.

Ce chemin, qui lui avait prit presque une journée alors qu’elle était enfant, ne prit pas la moitié d’une heure pour la kunoichi fébrile…

Hi no Kuni

Konoha no Satô

Quartier des Uchiwa

Temple des Uchiwa

Hi no Kuni

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